CJ McCollum
Les secrets de l’ascencion de Portland
Portland affiche la plus grosse progression de toute la ligue, passer d’une 11ème place de la conférence ouest avec un bilan de 33 victoires et 49 défaites à la première avec pour le moment 23 victoires et 5 défaites est très rare en NBA, surtout sans mouvement majeur durant l’été. Les deux derniers exemples en date sont les Celtics en 2008 avec l’arrivée de Kevin Garnett et Ray Allen, puis le Heat en 2011 avec la signature de LeBron James et Chris Bosh tandis que les deux recrues phares des Blazers sont Robin Lopez et Mo Williams, deux bons joueurs mais loin du niveau des all stars précédemment cités.
Été 2012, les bases sont posées
Après une saison 2011-2012 éprouvante, les Blazers décident de repartir du bon pied. Le 4 Juin, Neil Olshey est nommé GM de la franchise, lui, l’ancien des Clippers à l’origine de la venue de Chris Paul à Los Angeles, va nommer à la surprise générale Terry Stotts en tant que coach plutôt que Kaleb Canales qui avait assurer un bon intérim la saison précédente. Stotts après deux passages à Atlanta (2002-2004) et Milwaukee (2005-2007) est surtout connu pour avoir été l’architecte de la défense de Dallas qui a permis aux Mavs d’être champion en 2011.
Après le GM et le coach, il faut poser les fondations au niveau des joueurs, quatre sortent du lot après la saison 2011-2012, LaMarcus Aldridge évidemment, Wesley Matthews, JJ Hickson et Nicolas Batum. Ce dernier devient agent libre juste après l’arrivée d’Olshey et est prolongé au prix fort en se voyant attribué le rôle de lieutenant du franchise player LaMarcus Aldridge.
On a donc un « quatre majeur » et à la draft 2012 Portland, qui recherche un meneur de jeu jette son dévolu sur Damian Lillard avec le 6ème choix de la draft, acquis dans l’échange avec les Nets pour Gerald Wallace quelques mois plus tôt. Le rookie vient donc compléter l’effectif des Blazers, son talent et sa solide expérience en NCAA -4 ans à Weber State- ainsi qu’une très solide summer league le propulse à une place de titulaire.
La saison 2012-2013 commence pourtant bien
Jusqu’au All Star break, les Blazers sont dans la course aux playoffs avec un bilan de 25 victoires pour 28 défaites. Cependant, on se rend vite compte que cette équipe manque de profondeur. Le talent des cinq titulaires est indiscutable mais le banc est l’un des plus faible de toute la ligue.
Postes | Titulaires | Remplaçants | |
Meneur | Damian Lillard | Eric Maynor | Nolan Smith |
Arrière | Wesley Matthews | Will Barton | Sasha Pavlovic |
Ailier | Nicolas Batum | Victor Claver | Luke Babbitt |
Ailier fort | LaMarcus Aldridge | Joel Freeland | Jared Jeffries |
Pivot | JJ Hickson | Meyers Leonard |
On y retrouve quatre rookies : Barton, Claver, Freeland et Leonard. Ils sont entourés par quelques vétérans peu performants comme Pavlovic, Babbitt et Jeffries. Seul Eric Maynor arrivé en cours de saison fait un peu de bien.
Le problème de Portland durant cette saison 2012-2013 est donc qu’ils doivent se reposer beaucoup trop sur leurs titulaires, quatre d’entre eux jouent au moins 35 minutes et l’enchainement des matchs commence à peser sur les organismes, Aldridge doit manquer 8 matchs, Batum 9 et Matthews 13. Dès que l’un d’eux est absent, les défaites s’accumulent et les Blazers affichent un piteux bilan de 8-21 après le All Star Break pour terminer à la 11 place de la conférence ouest.
Priorités de l’été 2013 : Le banc et un nouveau pivot
Neil Olshey en est conscient, pour devenir une équipe performante, Portland a deux gros problèmes à améliorer. Son banc, et le poste de pivot, JJ Hickson est un excellent joueur mais c’est un ailier fort offensif, tout comme LaMarcus Aldridge et même si ses statistiques, notamment aux rebonds sont intéressantes, il ne peut être efficace en défense avec ses 2.06m face aux pivots adverses, de plus il arrive en fin de contrat. Le GM conscient de son talent veut faire de lui le 6ème homme de l’équipe pour apporter des points en sortie de banc, mais le salaire proposé ne répond pas aux exigences du joueur tout comme le fait qu’il ne sera plus titulaire et il préfère donc changer d’air. De ce fait Olshey s’active pour récupérer un pivot qui peut servir de tour de contrôle défensive et qui sera complémentaire d’Aldridge dans la peinture, lui qui est peu réputé pour sa défense.
Le 4 Juillet 2013, Robin Lopez arrive en Oregon et le pari s’avère payant fin Décembre, le frère jumeau de Brook s’est parfaitement intégré dans l’équipe dans un rôle qu’il affectionne, et avec lui sur le terrain les Blazers n’encaissent que 103,6 points en 100 possessions contre 107,5 lorsque Hickson était sur le terrain la saison dernière. Avec une meilleure défense, Portland peut aussi compter sur un meilleur banc.
Postes | Titulaires | Remplaçants | |
Meneur | Damian Lillard | CJ McCollum | Earl Watson |
Arrière | Wesley Matthews | Mo Williams | Allen Crabbe |
Ailier | Nicolas Batum | Dorell Wright | Victor Claver |
Ailier fort | LaMarcus Aldridge | Thomas Robinson | |
Pivot | Robin Lopez | Joel Freeland | Meyers Leonard |
Dorell Wright est subtilisé de justesse à Oklahoma City qui allait le signer, l’ancien sixer et ses 37% en carrière à 3points viennent remplir le rôle de shooteur en sortie de banc que ne possédait pas Portland la saison passée. Il tourne cette saison à 39% derrière l’arc en 14 minutes de temps de jeu.
Autre recrue, Thomas Robinson, l’ailier fort drafté juste avant Lillard en 2012, n’a pas réussi à s’imposer ni à Sacramento ni à Houston où il a été envoyé en cours de saison. Dès le mois de Juin, les Rockets l’ont placé sur le marché dans le but de se débarrasser de son contrat à 3.5 millions la saison pour faire de la place à une possible arrivée de Dwight Howard au salaire maximum. Neil Olshey saute sur l’occasion en envoyant deux futurs seconds tours de draft pour récupérer un jeune intérieur au potentiel intéressant et à moindre coût. L’ancien Jayhawk de Kansas se montre opportuniste cette saison, 5,2 points accompagnés de 3,6 rebonds en 11 minutes, mais surtout il permet à Terry Stotts de faire souffler LaMarcus Aldridge tout en maintenant un certain niveau d’intensité.
Dernière recrue phare de l’été, Mo Williams. All Star en 2009, l’ancien lieutenant de LeBron James à Cleveland arrivait en fin de contrat à Utah. Lui qui voulait un poste de titulaire n’avait toujours pas de contrat en Août et il dû se faire à l’idée que son souhait ne pourrait se réaliser, Portland lui a proposé un contrat d’un an + un an en option dans un rôle de 6ème homme qu’il s’empressa d’accepter. Williams apporte toute son expérience, lui qui devait encadrer également le rookie CJ McCollum se retrouve finalement avec un temps de jeu important due à la blessure de celui-ci. En 24 minutes il apporte 9,1 points et 4,5 passes. Si ses statistiques, notamment au scoring, ne sont pas celle d’un Jamal Crawford par exemple, son importance dans l’équipe pourrait en faire un candidat crédible au titre de 6ème homme de l’année.
Les titulaires : Jouer moins pour gagner plus
Grâce à un meilleur banc, les quatre titulaires déjà présents en 2012-2013 peuvent jouer moins de minutes et donc éviter un surplus de fatigue et de petites blessures.
2012-2013 | Minutes | 2013-2014 | Minutes | |
Damian Lillard | 38,6 | Damian Lillard | 36,1 | |
Wesley Matthews | 34,8 | Wesley Matthews | 34 | |
Nicolas Batum | 38,4 | Nicolas Batum | 35,7 | |
LaMarcus Aldridge | 37,7 | LaMarcus Aldridge | 37,1 | |
JJ Hickson | 29 | Robin Lopez | 30 |
Tout en jouant moins, Damian Lillard, Wesley Matthews et LaMarcus Aldridge ont réussi à augmenter leur moyenne de points cette saison, et on constate qu’avec un banc plus performant, les Blazers marquent tout simplement 11 points de plus que la saison passée !
2012-2013 | Points | 2013-2014 | Points | |
Damian Lillard | 19 | Damian Lillard | 21,5 | |
Wesley Matthews | 14,8 | Wesley Matthews | 16,3 | |
Nicolas Batum | 14,3 | Nicolas Batum | 14 | |
LaMarcus Aldridge | 21,1 | LaMarcus Aldridge | 23,1 | |
JJ Hickson | 12,7 | Robin Lopez | 9,5 | |
Banc | 15,6 | Banc | 24 | |
Total | 97,5 | Total | 108,4 |
En passant moins de temps sur le parquet, les joueurs majeurs peuvent mieux enchaîner les matchs. Cela se ressent dans les back-to-back principalement. L’équipe a perdu tout espoir de playoffs la saison dernière en ne gagnant que 23 matchs sur 62 lorsqu’elle avait 0 ou 1 jour de repos entre deux rencontres. Cette saison dans les mêmes conditions, le bilan est pour le moment de 19 victoires en 22 matchs en marquant 13 points de plus.
Bilan | Points | Différentiel | |
2012-2013 | 23-39 | 96,7 | -3,5 |
2013-2014 | 19-3 | 109,3 | 7,9 |
Jouer moins pour être plus efficace
Lorsque la saison passée il y avait très souvent au moins 3 titulaires sur le parquet tout le temps pour essayer de ne pas prendre d’éclat avec les remplaçants, il arrive beaucoup plus fréquemment cette saison qu’il n’y ait que 2 titulaires sur le terrain dans les différents lineups utilisés. De ce fait, cela permet aux joueurs du starting five d’être plus efficaces car plus frais lorsqu’ils sont ensembles sur le terrain, principalement pour finir les matchs et ainsi engranger des victoires. On voit dans le tableau suivant qu’en ne jouant ensemble qu’une minute de plus, leur production commune gagne 7 points, mais le plus important, le différentiel passe de -0,5 points à 4,5 points lorsqu’ils sont tous les cinq sur le parquet.
Minutes | Points | Différentiel | ||
2012-2013 | Titulaires | 18,9 | 38,2 | -0,5 |
2013-2014 | Titulaires | 20 | 45,3 | 4,5 |
Enfin, dernière statistique collective. Quand l’équipe arrivait l’année dernière essoufflée en fin de match, elle a perdu 10 de ses 33 rencontres où l’écart était inférieur à 5 points à 3 minutes de la fin, cette saison elle en est à 6 victoires en 9 matchs avec les mêmes paramètres, mais avec des joueurs plus frais.
Des leaders à la hauteur
C’est là le gros point fort de Portland cette saison, ses quatre joueurs majeurs ont haussé leurs niveaux ces derniers mois pour porter leur équipe jusqu’à la première place de la très relevée conférence ouest.
On commencera évidemment par LaMarcus Aldridge, qui s’affirme enfin en tant que leader, lui qui est plus vocal avec ses coéquipiers que jamais, montre l’exemple sur le terrain avec sa meilleure saison aux points (23,1) et surtout sa première saison à plus de 10 rebonds par match (11). Il s’affirme comme le meilleur poste 4 de la NBA et comme candidat au titre de MVP ou du moins, à la All-NBA first team de fin de saison.
A ses côtés, on retrouve Wesley Matthews qui signe lui aussi sa meilleure saison au scoring avec 16,3 points par match, agrémenté d’un exceptionnel 43,8% à 3 points. A l’image d’Aldridge, il s’implique encore plus pour l’équipe et il réalise sa meilleure saison aux rebonds avec 4,2 prises par match, ce qui le classe parmi les meilleurs arrières dans cette catégorie.
Passons ensuite à notre Frenchy, Nicolas Batum surfe sur la confiance engrangée par le titre de champion d’Europe et réalise un excellent début de saison dans l’Oregon. Il a enfin le rôle qui lui va pour le mieux, celui d’homme à tout faire, autant en défense qu’en attaque, et ça lui réussi parfaitement. Avec 14 points 6,3 rebonds et 5,3 passes il apparait comme l’un des joueurs les plus complet en NBA, il est d’ailleurs l’un des seuls joueurs à plus de 12 points – 5 rebonds – 5 passes par match. Si on lui reproche souvent son irrégularité au scoring, son côté playmaker est plébiscité par son coach. Il est à ce jour le 24ème meilleur passeur de toute la ligue et surtout le deuxième ailier après LeBron James. Enfin, ses 39% à 3 points sont un plus indéniable pour aider l’équipe.
Dernier joueur majeur, Damian Lillard. Le rookie de l’année 2012 confirme cette saison, 21,5 points 5,8 passes. Dans son année sophomore il est déjà évoqué pour le All Star Game, et dans le top 10 des meilleurs meneurs de jeu de la ligue. Cerise sur le gâteau, son pourcentage à 3 points est passé de 36 à 42%. Le gros point fort de Lillard est son sang froid en fin de match, après son buzzer beater de la saison passée contre New Orleans, il vient d’en mettre deux coup sur coup à Detroit et à Cleveland. Il est d’ailleurs le meilleur scoreur cette saison en prolongation.
Portland peut viser les sommets, avec un cinq majeur très fort et très complémentaire, et un banc performant, l’équipe a la profondeur nécessaire pour avoir l’avantage du terrain au premier tour des playoffs. Les motifs d’espoir sont légion à Rip City, CJ McCollum le rookie est blessé et n’a toujours pas joué cette saison, mais il est sur le chemin du retour et après sa summer league on est impatient de le voir, on en a déjà parlé mais son style de jeu se rapproche de celui de Damian Lillard et autre point commun, ses 4 ans passés dans une petite fac lui ont permis d’être prêt pour la NBA immédiatement.
Enfin, Portland a l’un des plus beau jeu de toute la ligue grâce aux systèmes de Terry Stotts avec une recherche permanente de la passe décisive et je vous conseille vivement d’essayer de les regarder jouer le plus souvent possible.
L’analyse de la draft 2013 (Partie 1 – Après deux mois de saison)
Comme la plupart des analyses de draft se faisant juste après celle-ci, nous essayerons ici d’en faire une en trois partie étalée dans le temps. La première maintenant après 2 mois de compétition, le seconde en fin de saison et la dernière un an plus tard afin de suivre l’évolution des joueurs draftés et voir s’ils répondent ou non aux attentes placées.
Dans le tableau suivant sont recensés les 30 joueurs draftés au premier tour, et les joueurs les plus intéressants du second tour. On donne les statistiques principales et un bref commentaire pour chaque joueur avant une analyse des gagnants, des perdants, et des équipes pour lesquelles il faudra attendre avant de pouvoir juger notamment à cause de leurs blessures. A noter qu’on retrouve finalement beaucoup plus de gagnants que de perdants étant donné les faibles attentes que cette draft suscitait, ce qui nous donne quelques bonnes surprises.
Pick | Player | Team | Minutes | Points | Rebonds | Passes | Commentaire |
1 | Anthony Bennett | Cleveland Cavaliers | 10 | 2,2 | 2 | 0,2 | Quel gâchis pour le moment. Mais ne l’enterrons pas trop vite |
2 | Victor Oladipo | Orlando Magic | 31,6 | 13,3 | 4,5 | 3,4 | Le futur meilleur joueur de cette draft |
3 | Otto Porter | Washington Wizards | 10,2 | 0,8 | 2 | 0,2 | Attendons qu’il soit à 100%, revient d’une grosse blessure |
4 | Cody Zeller | Charlotte Bobcats | 17,8 | 5,1 | 4,2 | 1 | Progresse lentement mais sûrement |
5 | Alex Len | Phoenix Suns | 7,8 | 1,8 | 1,8 | 0,3 | Revient tout juste d’une grosse blessure |
6 | Nerlens Noel | Philadelphia Sixers | Blessé – out pour la saison | ||||
7 | Ben McLemore | Sacramento Kings | 25,7 | 8,9 | 3,2 | 1,1 | Très prometteur |
8 | Kentavious Caldwell-Pope | Detroit Pistons | 23,8 | 7,4 | 2,4 | 0,9 | Solide choix de Detroit |
9 | Trey Burke | Utah Jazz | 29,8 | 13,5 | 3,6 | 5,1 | Excellent pour ses débuts à Utah dans le top 3 des rookies cette saison |
10 | CJ McCollum | Portland Trail Blazers | Blessé – revient bientôt | ||||
11 | Michael Carter-Williams | Philadelphia Sixers | 36,7 | 17,7 | 5,8 | 7,3 | Rookie of the Year |
12 | Steven Adams | Oklahoma City Thunder | 16,3 | 3,9 | 4,8 | 0,8 | Très solide, futur titulaire du thunder |
13 | Kelly Olynyk | Boston Celtics | 20,6 | 7,1 | 5 | 1,5 | Excellent en summer league, intéressant en NBA |
14 | Shabazz Muhammad | Minnesota Timberwolves | 4,1 | 1 | 1 | 0,3 | 6ème dans la rotation des arrières/ailiers, ne joue pas |
15 | Giannis Antetokounmpo | Milwaukee Bucks | 19,4 | 6,2 | 4,1 | 1,1 | Futur grand et sera dans le top 3 des joueurs de cette draft à terme |
16 | Lucas Nogueira | Atlanta / Estudiantes | Est resté en Europe | ||||
17 | Dennis Schroeder | Atlanta Hawks | 13,9 | 3,7 | 1,1 | 2,5 | Gros potentiel mais pas encore prêt pour la NBA |
18 | Shane Larkin | Dallas Mavericks | 13,2 | 3,7 | 0,8 | 2 | Bon joueur, fidèle aux attentes placées en lui |
19 | Serguei Karasev | Cleveland Cavaliers | 9 | 2,4 | 1,1 | 0,3 | Potentiel inexploité par Cleveland |
20 | Tony Snell | Chicago Bulls | 18,2 | 5 | 1,7 | 1 | Temps de jeu très variable, aura plus de responsabilités l’année prochaine |
21 | Gorgui Dieng | Minnesota Timberwolves | 6,4 | 1,6 | 2,2 | 0,5 | Limité mais solide, futur back-up intéressant |
22 | Mason Plumlee | Brooklyn Nets | 17,1 | 6,3 | 3,6 | 0,5 | Bon choix des Nets, heureusement qu’il est là |
23 | Solomon Hill | Indiana Pacers | 9 | 1,5 | 1,6 | 0,6 | Polyvalent, bon en début de saison mais a disparu de la rotation |
24 | Tim Hardaway Jr | New York Knicks | 17,4 | 8,1 | 1,3 | 1 | Encore un excellent choix de draft de New York |
25 | Reggie Bullock | Los Angeles Clippers | 10,3 | 2,7 | 1,4 | 0,2 | Dans le rôle qu’on attendait, Doc Rivers lui fait confiance |
26 | André Roberson | Oklahoma City Thunder | 8,7 | 1,6 | 2,2 | 0,2 | Bonne pioche pour un joueur attendu à la fin du 2ème tour |
27 | Rudy Gobert | Utah Jazz | 10,7 | 2,2 | 4,6 | 0,2 | Très performant en début de saison, bizarrement le coach ne le fait plus jouer |
28 | Livio Jean-Charles | Spurs / ASVEL | Est resté en France et se remet d’une grosse blessure au genou | ||||
29 | Archie Goodwin | Phoenix Suns | 10,9 | 3,4 | 1,8 | 0,3 | Gros potentiel, à voir dans 1 ou 2ans |
30 | Nemanja Nedovic | Golden State Warriors | 6,7 | 1,1 | 0,7 | 0,6 | Bon potentiel mais pas encore acclimaté à la NBA |
31 | Allen Crabbe | Portland Trail Blazers | 4,9 | 2,7 | 0,1 | 0,4 | Complètement barré à Portland, peut devenir un joueur correct |
32 | Alex Abrines | OKC / Barcelona | Gros potentiel, est resté à Barcelone. Très bonne pioche si un jour il va en NBA | ||||
33 | Carrick Felix | Cleveland Cavaliers | 4,2 | 1 | 0,8 | 0,3 | Bon défenseur mais revient juste de blessure, à voir dans 1 ou 2ans |
34 | Isaiah Cannan | Houston Rockets | Cartonne en D-League, n’a pas encore joué en NBA car barré aux Rockets | ||||
35 | Glen Rice Jr | Washington Wizards | 9,9 | 2,9 | 1,8 | 0,6 | Joueur intéressant,à suivre |
36 | Ray McCallum | Sacramento Kings | 5,5 | 0,3 | 0,3 | 0,2 | Va avoir du temps de jeu, à lui de montrer ce qu’il peut faire |
37 | Tony Mitchell | Detroit Pistons | 3,7 | 1,1 | 1,1 | 0,1 | Hyper athlétique mais très limité |
38 | Nate Wolters | Milwaukee Bucks | 23,3 | 6,9 | 2,5 | 3,7 | Le meilleur joueur du 2eme tour pour l’instant |
39 | Jeff Whitney | New Orleans Pelicans | 5,7 | 1,8 | 1,4 | 0,3 | Pivot défensif au potentiel limité |
40 | Grant Jerrett | D-League | Pas signé en NBA, 1er choix de draft de D-League en Octobre | ||||
41 | Jamaal Francklin | Memphis Grizzlies | 10,4 | 2,3 | 1,6 | 0,3 | Joueur intéressant,à suivre |
42 | Pierre Jackson | D-League / Pelicans | Excellent en D-League, les fans de l’ASVEL peuvent pleurer | ||||
43 | Ricky Ledo | Dallas Mavericks | 2,7 | 1,2 | 0,3 | 0,2 | Trop de joueurs devant lui à Dallas |
48 | Ryan Kelly | Los Angeles Lakers | 4,6 | 1,6 | 1,4 | 0,4 | Bon choix, peut-être performant avec le systême D’Antoni |
55 | Joffrey Lauvergne | Denver / Partizan | Vu sa saison en Euroleague il sera une excellente pioche | ||||
58 | DeShaun Thomas | Spurs / Nanterre | Bon à Nanterre mais pas sûr qu’il puisse jouer en NBA. Sous-dimensionné |
LES GAGNANTS
ORLANDO MAGIC – VICTOR OLADIPO
Probablement le futur meilleur joueur de cette draft, l’arrière est complet, son shoot est meilleur que prévu même si ses pourcentages sont encore mauvais, il est excellent en un contre un. De plus il apporte aux rebonds et à la passe où ses qualités de playmaker sont très intéressantes pour la suite. Le seul bémol est qu’il ne pèse pas durant les fins de matchs serrés, seulement 0.4 points dans les 5 dernières minutes lorsque l’écart est inférieur à 5 points.
PHILADELPHIA SIXERS – MICHAEL CARTER-WILLIAMS
C’est la grosse surprise de ce début de saison. Réputé mauvais défenseur et mauvais shooteur le très grand meneur a signé son entrée dans la grande ligue par un match d’anthologie contre le Heat double champion en titre en étant proche d’un quadruple-double ! 22 points 12 rebonds 9 passes 7 interceptions. Il a ensuite continué sur sa lancée et est l’un des quatre seuls joueur à combiner au moins 15 points 5 rebonds et 5 passes de moyenne par match. Il a manqué 9 matchs (1-8 pour Philly en son absence) mais lorsqu’il est là leur bilan est de 7-12. En continuant sur ce rythme il sera élu Rookie de d’année.
UTAH JAZZ – TREY BURKE
Utah l’a récupéré le soir de la draft en échange de Gorgui Dieng et Shabazz Muhammad et le moins que l’on puisse dire est que ce fut un excellent choix. Des doutes existaient sur sa petite taille mais il compense par de très bons fondamentaux et un QI basket supérieur à la moyenne. C’est un vrai leader, parfait pour mener la très jeune équipe du Jazz. Il a manqué les 12 premiers matchs de la saison (1-13 pour Utah) mais en sa présence son équipe affiche un excellent bilan de 7 victoires et 9 défaites compte tenu du roster.
MILWAUKEE BUCKS – GIANNIS ANTETOKOUNMPO
Avec le 15eme pick les Bucks ont tirés le gros lot. Le grec encore très jeune, 18ans au moment de sa draft, a gagné sa place de titulaire depuis 3 matchs et impressionne par ses qualités de joueurs complet. Souvent comparé à Nicolas Batum, il intriguait tous les GM l’année dernière, le potentiel est immense mais personne ne savait s’il allait venir directement en NBA ou rester encore quelques années en Europe et surtout personne ne savait comment il allait s’adapter. Bien sûr comme pour Tony Parker en son temps, Antetokounmpo a eu la chance de tomber dans la bonne équipe, celle qui lui fait confiance et qui lui donne du temps de jeu. Ses qualités athlétiques ainsi que son immense envergure son des atouts supplémentaires qui peuvent faire de lui un futur très grand joueur. De 6 points 3,9 rebonds et 1 passes par matchs en tant que remplaçant il est passé à 9,3 points 4,7 rebonds et 2 passes en tant que titulaire. Il devrait devenir l’un des 3 meilleur joueur de cette draft à l’avenir.
OKLAHOMA CITY THUNDER – STEVEN ADAMS
Récupéré grâce au pick acquis dans l’échange de James Harden, le pivot Néo-Zélandais s’affirme comme un joueur solide, et devrait prendre la succession de Kendrick Perkins peut-être encore plus tôt que prévu. Doté de bonnes mains, il devrait finir dans la première équipe rookie All-NBA à la fin de la saison. Il n’a passé qu’une saison à la fac de Pittsburgh et surtout il a commencé le basket à l’age de 14ans ce qui prouve que son meilleur niveau est encore très loin d’être atteint.
SACRAMENTO KINGS – BEN McLEMORE
McLemore dont le nom revenait souvent dans les discussions pour le premier choix de draft s’est finalement retrouvé à Sacramento avec le septième pick. Joueur opportuniste en attaque, meilleur que prévu en défense, il s’acclimate plutôt bien à la NBA en Californie. Il a gagné sa place de titulaire après 6 matchs et tourne depuis qu’il est dans le 5 majeur à 9,5 points et 3,3 rebonds. Malheureusement le trade de Rudy Gay va le desservir à long terme. Pour le moment Ben McLemore prend 2 shoots de moins par match depuis l’arrivée de l’ex Raptor, mais son pourcentage est passé de 37 à 52% aux shoots ce qui montre que déchargé de trop de responsabilités il sait être performant et qu’il n’était pas encore près a endossé un trop grand rôle tout de suite. A noter enfin qu’il a la plus belle mécanique de shoot de tous les rookies. Son potentiel est immense mais il a besoin de temps.
NEW YORK KNICKS – TIM HARDAWAY JR
La direction des Knicks est critiquable pour la gestion de son effectif depuis quelque années en revanche leurs choix de draft sont toujours bons depuis 2007 : Wilson Chandler, Danilo Gallinari, Jordan Hill, Landry Fields et Iman Shumpert. Tim Hardaway Jr apparaît comme un excellent joker en sortie de banc pour New York. Pour preuve de son talent et du respect qu’il commence à acquérir dans la ligue il apparaît dans les rumeurs de trades depuis un mois. Il monte en puissance et tourne depuis le mois de Décembre à 11,2 points de moyenne à 52% aux shoots et un très joli 46% à 3 points, surtout il apparaît avec Carmelo Anthony comme le seul Knick qui essaye d’amener un esprit de révolte sur le terrain.
BOSTON CELTICS – KELLY OLYNYK
L’ex-pensionnaire de Gonzaga, a impressionné son monde durant la summer league d’Orlando l’été dernier. Il fait des débuts solides dans la ligue avec des statistiques solides, mais il est intéressant de noter que sa production varie énormément selon les performances de son équipe. Quand Boston gagne Olynyk aligne 9,7 points et 6,2 rebonds alors que lors des défaites il en est à 5,2 points et 4,1 rebonds. Il a connu quelques pépins physiques,et son temps s’en ressent puisqu’il est passé de 23 minutes par match en Novembre à 10 en Decembre.
DETROIT PISTONS – KENTAVIOUS CALDWELL-POPE
Le choix avait énormément surpris, Trey Burke le héros local qui avait emmené la fac de Michigan jusqu’à la finale de la March Madness après avoir été élu meilleur universitaire du pays était encore disponible et tout le monde pensait que les Pistons allaient le sélectionner pour lui donner le poste de meneur titulaire. Mais Joe Dumars en a décidé autrement et le choix apparaît intelligent aujourd’hui. Il avait sûrement déjà en tête le recrutement de Brandon Jennings et Josh Smith et le cinq majeur est du coup très cohérent.
Caldwell-Pope apporte beaucoup des deux côtés du terrain puisque le coach Mo Cheeks l’utilise pour défendre sur le meneur adverse. En attaque il apporte son shoot même si ses pourcentages ne sont pas flamboyants mais surtout il apporte le spacing nécessaire pour que Josh Smith, Greg Monroe et Andre Drummond puissent cohabiter sur le terrain.
BROOKLYN NETS – MASON PLUMLEE
Très bon choix des Nets. Plumlee apporte sa jeunesse, sa fougue et son énergie dans un effectif de vétérans, et dans une saison aussi morose il leur fait énormément de bien. Il ne shoote que très près du cercle, 56 de ses 62 shoots sont pris à moins de 2 mètres du panier, et sa moyenne aux rebonds est trop faible pour son temps de jeu. Il reste cependant très important pour les Nets dans cette saison compliquée et son temps de jeu devrait augmenter avec la grosse blessure de Brook Lopez.
MILWAUKEE BUCKS – NATE WOLTERS
Les Bucks ont fait pour le moment le meilleur choix de ce second tour, Nate Wolters malgré son physique frêle et ses qualités athlétiques très limitées, montre qu’il a une excellente intelligence de jeu et à remplacé Luke Ridnour durant sa blessure avec brio et dans un style similaire de meneur gestionnaire. Mais avec le retour de ce dernier et de Brandon Knight, son temps de jeu diminue en passant de 26 minutes par match en Novembre à 18 en Décembre, mais son avenir est clairement en NBA sur le long terme.
Autres gagnants :
PHOENIX SUNS – ARCHIE GOODWIN
DALLAS MAVERICKS – SHANE LARKIN
CHICAGO BULLS -TONY SNELL
OKLAHOMA CITY – ANDRE ROBERSON
UTAH JAZZ – RUDY GOBERT
LES PERDANTS
CLEVELAND CAVALIERS – ANTHONY BENNETT
Le pire 1er choix de draft de l’histoire ! Même Kwame Brown faisait mieux au même moment de la saison. Blessé à l’épaule il n’a pas pu jouer les summer leagues, et il est clairement hors de forme avec un gros surpoids. De plus il est rentré dans une vraie spirale négative à cause de sa série de shoots ratés en début de saison, et il n’a actuellement pas le mental nécessaire pour assumer la pression engendrée par son statut. Cleveland a pour l’instant fait une erreur de casting avec Bennett en le préférant à Oladipo ou McLemore par exemple, qui était eux-aussi dans la course au first pick, et le choix de Bennett est toujours incompréhensible sachant qu’il ne peut pas jouer poste 3 et que Tristan Thompson est performant au poste 4. Toujours à 2 points de moyenne il a un meilleur pourcentage au shoot en décembre (43%) qu’en Novembre (25%) c’est bien là la seule satisfaction avec le fait qu’il a commencé un régime. Attention tout de même, Bennett était un des meilleurs attaquants en NCAA l’année dernière, avec un regain de confiance et condition physique digne d’un basketteur professionnel il pourrait enfin explosé.
MINNESOTA TIMBERWOLVES – SHABAZZ MUHAMMAD
Attendu comme le futur first pick 2013 il y a deux ans et comme un futur prodige, Muhammad est dans une très mauvaise passe. Entre soucis extra-sportif, on a évoqué des gros problèmes de maturité, son père a aussi menti sur son âge depuis qu’il est petit afin de le laisser jouer contre des joueurs plus jeunes d’un an et donc les dominer plus facilement. Il a également très mal commencé sa saison en se faisant expulsé du programme de prévention des rookies organisé par la NBA. Le soir de la draft, les Wolves acceptent d’échanger Trey Burke contre lui et Gorgui Dieng afin de renforcer son poste 3, mais avec un gros recrutement ils ne laissent pas au rookie la possibilité d’avoir du temps de jeu et refusent de l’envoyer en D-League afin de lui donner l’opportunité de retrouver son jeu. Les rares fois où il entre sur le terrain on voit un joueur en manque de rythme et de confiance.
ATLANTA HAWKS – DENNIS SCHROEDER
La hype qui l’entourait était énorme, attendu comme le futur Rajon Rondo il est pour le moment très loin du compte. Après une summer league décevante il ne joue que les 12 premiers match de la saison avant de se faire prendre sa place de meneur remplaçant par Shelvin Mack, puis d’être envoyé en D-League. Si sa marge de progression est énorme, son niveau actuel est inquiétant, avec 35% aux shoots, 1,6 balles perdues en 13 minutes en une défense suspecte. Avec l’éclosion de Jeff Teague cette saison (15.2 point et 8 passes de moyenne) et le retour de blessure de Lou Williams, les perspectives de temps de jeu de Schroeder s’amenuisent. Attention tout de même, il est un joueur à suivre et on refera le point en fin de saison, il n’est pas exclu qu’il s’impose d’ici là.
CEUX POUR QUI IL FAUT ATTENDRE
PHILADELPHIA SIXERS – NERLENS NOEL
Attendu comme le futur first pick, sa blessure a surement refroidie les équipes. Les Pelicans l’ont drafté et il aurait pu former avec Anthony Davis une paire intérieur au potentiel incroyable, mais la franchise en a décidé autrement en l’échangeant à New Orleans contre le meneur All Star Jrue Holiday. Il fait désormais partie du futur des Sixers avec Michael Carter-Williams mais il faudra très sûrement attendre la saison prochaine pour le voir sur un terrain.
WASHINGTON WIZARDS – OTTO PORTER
Après une grosse blessure à la hanche qui l’a privé du training camp, il est revenu il y a maintenant 6 matchs et le moins que l’on puisse dire est qu’il manque vraiment de rythme. Son équipe tourne bien en ce moment et son coach l’utilise seulement 10 minutes par matchs pour lui permettre de se mettre dans le bain petit à petit sans pression. On pourra réellement juger son niveau lorsqu’il sera à 100% de ses moyens.
CHARLOTTE BOBCATS – CODY ZELLER
Attendu comme le futur intérieur d’impact de la franchise de Caroline du Nord, il doit pour le moment se contenter de 18 minutes de temps de jeu après la signature d’Al Jefferson. Il a de bonne main et un shoot à mi-distance correct mais il est encore un peu tendre sur le terrain. Cependant, on sait que le développement des intérieurs prend plus de temps que celui des extérieurs et il faut lui laisser une bonne saison avant de pouvoir vraiment l’évaluer. Dominant en NCAA, il devra tout de même justifier son statut de 4ème choix de la draft au risque de devenir une petite déception quand on sait que Nerlens Noel ou encore Alex Len ont été choisi après lui.
PHOENIX SUNS – ALEX LEN
Le pivot Ukrainien passé par l’université de Maryland a un énorme potentiel. Il devrait déjà s’imposer en NBA par sa défense en étant la tour de contrôle de son équipe puis en attaque où ses bonnes mains et son shoot à mi-distance sont intéressants. Un temps évoqué comme possible first pick, il reste un projet à long terme. Blessé au moment de sa draft, il a manqué la summer league et le camp d’entrainement. Il est peut-être revenu un peu trop tôt car il n’a pu disputer que 4 matchs pour le moment. Mais faisons confiance à l’excellent staff médical de Phoenix pour en prendre soin.
PORTLAND TRAIL BLAZERS – CJ McCOLLUM
Un Damian Lillard bis. 4 ans en NCAA dans une petite fac, un style de jeu similaire, le rookie de Portland est sur le point de faire sa rentrée en NBA après une blessure au pied contracté au début de l’automne. Suite une excellente summer league où il a montré tout son talent, il sera un renfort de luxe au sein d’une équipe de Portland qui tourne à plein régime. Son association avec Damian Lillard promet de faire des étincelles à l’image de celle de Russell Westbrook et Reggie Jackson au Thunder.
CLEVELAND CAVALIERS – SERGUEÏ KARASEV
La future star russe avec Aleksey Shved n’est pour le moment que très peu utilisée par Mike Brown réputé pour avoir du mal à accorder sa confiance aux rookies. Soyons patient avec lui car le talent est là.
GOLDEN STATE WARRIORS – NEMANJA NEDOVIC
Surnommé le Derrick Rose européen, le meneur qui fut performant cet été avec l’équipe nationale de Serbie, ne s’est pour le moment pas du tout acclimaté à la NBA est n’est pas encore prêt à assumer le rôle de back-up de Stephen Curry. Cependant pour un 30ème choix de draft il n’y a pas d’urgence, il fait quelques piges en D-league et devrait doucement monter en puissance au fil de la saison.
Les autres joueurs pour qui il faut encore attendre
PORTLAND TRAIL BLAZERS – ALLEN CRABBE
DALLAS MAVERICKS – RICKY LEDO
SACRAMENTO KINGS – RAY McCALLUM
HOUSTON ROCKETS – ISAIAH CANAAN
CLEVELAND CAVALIERS – CARRICK FELIX
DETROIT PISTONS – TONY MITCHELL
CEUX QUI SONT FIDÈLES AUX ATTENTES
LOS ANGELES CLIPPERS – REGGIE BULLOCK
INDIANA PACERS – SOLOMON HILL
MINNESOTA TIMBERWOLVES – GORGUI DIENG
WASHINGTON WIZARDS – GLEN RICE Jr
MEMPHIS GRIZZLIES – JAMAAL FRANCKLIN
LOS ANGELES LAKERS – RYAN KELLY
NEW ORLEANS PELICANS – JEFF WITHNEY