Le deuxième tour de la draft 2014 peut potentiellement devenir le meilleur de tous les temps avec une concentration incroyable de talents. Mais revenons sur toutes les cuvées depuis 2008 afin de dégager la meilleure d’entre elle à travers différents critères. On retrouve alors quelques pépites dans ces joueurs draftés après la 30ème place.
Afin d’avoir un regard critique pour comparer chacun de ces deuxièmes tours, plusieurs indicateurs seront utilisés :
Joueurs : Nombre de joueurs ayant joué au moins 10 matchs en NBA. (C’est avec ce nombre que seront calculées les moyennes suivantes)
Matchs : Nombre de matchs joués en moyenne pour chaque joueurs issus de la même année de draft. Pour faciliter la comparaison, cette moyenne sera transposée à l’échelle d’une saison (moyenne de matchs joués en NBA / nombre de saisons en NBA)
Plus de 14 minutes : Nombre de joueurs disputant au moins 14 minutes par matchs en carrière
Minutes : Nombre de minutes jouées en moyenne par tous les joueurs ayant disputés au moins 10 matchs en carrières
Points , Rebonds Passes : Moyenne des points, rebonds et passes pour les joueurs ayant disputés au moins 10 matchs en NBA
Rookie Game : Nombre de sélections au Rookie Game, sélection des meilleurs rookies et sophomores
Awards : Toute récompense individuelle remise par la NBA (all-rookie team, rookie du mois, joueur du mois, joueur de la semaine etc.)
On y dressera également la liste des principaux joueurs choisis année par année et des principaux joueurs internationaux sélectionnés, puisque les GM sont assez friands de « Draft & Stash ». Cette pratique consiste à drafter un joueur international au deuxième tour le plus souvent et à le laisser quelques années en Europe pour qu’il progresse et qu’il rejoigne ensuite la NBA.
2013
Année
Joueurs
Matches
Plus de 14minutes
Minutes
Points
Rebonds
Passes
Rookie Game
Awards
2013
12
20,7
2
12,3
3,7
1,8
1,1
0
0
Principaux joueurs sélectionnés : Ray McCallum (36), Nate Wolters (38), Jeff Withey (39), Ryan Kelly (48)
Principaux joueurs internationaux : Alex Abrines (31), Marko Todorovic (45), Raul Neto (47), Joffrey Lauvergne (55)
La draft 2013 était annoncée comme très faible, et malgré quelques bonnes surprises au premier tour, le second est en revanche plus que moyen. A part Nate Wolters qui a réalisé un excellent début de saison et qui commence quelque peu à s’essouffler, on ne retrouve aucun joueur qui pourra à terme avoir un vrai rôle dans une équipe. Ryan Kelly montre de bonnes choses, lui qui a passé 4ans à Duke, mais il profite à plein du système D’Antoni et semble limité pour briller sous les ordres d’un autre entraîneur. Du côté des européens on retrouve deux excellents prospects du FC Barcelone, Abrines, qui a pris une toute autre dimension cette saison est amené à prendre la relève de Juanca Navarro et rien ne dit qu’il franchisse un jour l’Atlantique. Enfin, Joffrey Lauvergne devrait être récompensé de sa magnifique saison en Euroleague en recevant une offre de contrat de la part de Denver cet été.
2012
Année
Joueurs
Matches
Plus de 14minutes
Minutes
Points
Rebonds
Passes
Rookie Game
Awards
2012
19
38,8
7
13,8
4,4
2,4
0,8
0
0
Principaux joueurs sélectionnés : Jeff Taylor (31), Jae Crowder (34), Draymond Green (35), Quincy Acy (37), Khris
Middleton (39), Mike Scott (43), Kyle O’Quinn (49)
Contrairement à 2013, les spécialistes parlaient de cette cuvée 2012 comme l’une des 4 meilleures de tous les temps. Si le premier tour fut en effet exceptionnel, le deuxième est en revanche plus faible que certains autres en terme de talent pur. En revanche, il est très homogène et on retrouve plusieurs joueurs qui deviendront des rôles players très fiables et toujours utiles à n’importe quelle équipe. A noter que Kostas Papanikolaou, l’ailier de Barcelone et double vainqueur de l’euroleague avec l’Olympiacos devrait arriver l’année prochaine en NBA chez les Rockets, eux qui ont récupérés ses droits auprès des Knicks.
2011
Année
Joueurs
Matches
Plus de 14minutes
Minutes
Points
Rebonds
Passes
Rookie Game
Awards
2011
17
33,9
7
18,9
7,1
2,7
1,8
2
4
Principaux joueurs sélectionnés : Kyle Singler (33), Shelvin Mack (34), Chandler Parsons (38), Darius Morris (41), Lavoy Allen (50), E’Twaunn Moore (55), Isaiah Thomas (60)
Principaux joueurs internationaux: Bojan Bogdanovic (31), Davis Bertans (42), Milan Macvan (54)
Rookie game : Chandler Parsons & Isaiah Thomas (2013)
Awards :
All-Rookie 2nd Team : Kyle Singler, Chandler Parsons & Isaiah Thomas
Rookie of the Month : Isaiah Thomas
Pour cette année 2011, on retrouve deux titulaires indiscutables, Chandler Parsons qui complète parfaitement le duo Harden-Howard à Houston, et Isaiah Thomas, le meneur de Sacramento qui réalise une excellente saison avec près de 20 points et 6 passes de moyenne. Kyle Singler est quand à lui très important dans le système des Pistons de par son adresse extérieure, après un an passé en Espagne au Réal Madrid notamment, le voila baladé entre un rôle de sixième homme et de titulaire dernièrement. Bojan Bogdanovic, l’ailier croate élu dans le cinq majeur du dernier euro pourrait quant à lui enfin rejoindre la NBA cet été, et rallier Brooklyn qui détient ses droits.
Principaux joueurs internationaux: Tibor Pleiss (31), Nemanja Bjelica (35),
Rookie game : Landry Fields (2011 & 2012)
Awards :
All-Rookie 1st Team : Landry Fields
Rookie of the Month : Landry Fields (2 fois)
Le deuxième tour de draft fut très pauvre en 2010. Seuls deux joueurs sortent de ce marasme, tout d’abord Landry Fields qui fit sensation pour sa saison rookie au Madison Square Garden de New York, malheureusement il disparait petit à petit depuis son départ à Toronto, malgré un sens du rebond extraordinaire pour un arrière et une grande intelligence de jeu, il paye la surpopulation aux postes 2 et 3 du côté des Raptors. Ensuite Lance Stephenson, canalisé depuis deux ans explose totalement à Indiana au point de devenir un candidat crédible au All-Star Game. Lui qui était catalogué comme hyper talentueux mais complètement ingérable avant la draft a su écouter les conseils Larry Bird, Brian Shaw et dernièrement Nate McMillan pour devenir l’un des arrières les plus complet de la ligue.
2009
Année
Joueurs
Matches
Plus de 14minutes
Minutes
Points
Rebonds
Passes
Rookie Game
Awards
2009
18
40,3
11
18,6
7,2
3
1,1
3
5
Principaux joueurs sélectionnés : Dante Cunningham (33), Sam Young (36), DeJuan Blair (37), Jodie Meeks (41), Patrick
Beverley (42), Marcus Thornton (43), Chase Budinger (44), Danny Green (46),
Principaux joueurs internationaux: Sergio Llull (34), Jonas Jerebko (39), Nick Calathes (45), Nando de Colo (53), Patty Mills (55), Emir Preldzic (57)
Rookie game : DeJuan Blair (2010 & 2011), Jonas Jerebko (2010)
Awards :
All-Rookie 2nd Team : Jonas Jerebko, DeJuan Blair, Marcus Thornton.
Rookie of the Month : Jonas Jerebko, Nick Calathes
2009 est de loin le plus riche et le plus homogène. S’il n’y aucun joueur candidat au All-Star Game dans cette liste contrairement à 2011, 2010 et 2008, on retrouve en revanche le plus grand nombre de joueurs avec un vrai rôle dans cette cuvée. Beaucoup ont d’ailleurs le même profil de sixième homme ou de remplaçant passant un bon nombre de minutes sur le parquet afin d’apporter du punch offensivement, et deux sont même devenu des titulaires en puissance avec Patrick Beverley chez les Rockets et Danny Green chez les Spurs. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ces deux joueurs ont du patienter quelques temps avant d’avoir une vraie place en NBA, Beverley est resté un an et demi en Russie après sa sélection à la draft et Danny Green est passé par la D-League.
2008
Année
Joueurs
Matches
Plus de 14minutes
Minutes
Points
Rebonds
Passes
Rookie Game
Awards
2008
13
36,3
9
22,3
7,8
4,2
1,8
0
4
Principaux joueurs sélectionnés : Mario Chalmers (34), DeAndre Jordan (35), Sonny Weems (39), Chris Douglas-Roberts
(40)
Principaux joueurs internationaux: Nikola Pekovic (31), Omer Asik (36), Luc MBah A Moute (37), Ante Tomic (44), Goran Dragic (45), Sasha Kaun (56), Semih Erden (60)
Awards :
All-Rookie 2nd team : Mario Chalmers.
Player of the week : Nikola Pekovic, Goran Dragic (2 fois)
Si le vivier de joueurs américains fut intéressant avec notamment Mario Chalmers et DeAndre Jordan, le contingent européen est sans doute le meilleur des six dernières années. Quatre d’entres eux sont devenus de très bons joueurs Outre-Atlantique, Omer Asik et Luc MBah A Moute sont des rôles players reconnus, alors que Goran Dragic et Nikola Pekovic continuent de progresser au point de se rapprocher de plus en plus d’un niveau de All-Star au sein de la très dense conférence Ouest.
Retour sur le tableau de comparaison entre toutes les cuvées
C’est désormais une habitude, nous analysons chaque classe de draft en trois temps, après deux mois de compétition, à la fin de la saison et enfin un an et demi après, pour suivre les rookies et voir la façon dont ils se situent par rapport aux attentes placées en eux. Après la cuvée 2013 il y a quelques jours, attaquons nous à celle de 2012.
Cette classe de draft était annoncée comme exceptionnelle. Elle était même comparée aux légendaires cuvées 1984 (Jordan, Olajuwon, Barkley, Stockton), 1996 (Iverson, Ray Allen, Kobe Bryant, Nash, Jermaine O’Neal) et 2003 (LeBron James, Carmelo Anthony, Wade, Bosh). Un an plus tard, on peut affirmer quelle rentrera bien dans le top 5 des meilleures de l’histoire. Si on ne retrouvera probablement pas autant d’Hall of famer que dans les trois précédemment nommées, le nombre de futurs joueurs sélectionnés au all star game et draftés en 2012 pourrait être impressionnant.
On recense déjà des candidats naturels comme Anthony Davis, Damian Lillard, Harrison Barnes, Bradley Beal, Jared Sullinger et Andre Drummond. Mais d »autres joueurs ne devraient pas en être loin à terme, comme Dion Waiters, Jeremy Lamb, Michael Kidd-Gilchrist, John Henson et Andrew Nicholson.
Nous dresserons tout d’abord un tableau récapitulatif de tous les joueurs draftés au premier tour, ainsi que les joueurs les plus intéressants sélectionnés au deuxième tour. Dans ce tableau apparaîtra les statistiques principales de la saison en cours, accompagnées d’un bref commentaire. Ensuite arrivera l’analyse des gagnants, des perdants, des joueurs pour lesquels il faut encore patienter avant de se prononcer et des joueurs fidèles aux attentes placées en eux.
Pick
Player
Equipe Actuelle
Minutes
Points
Rebonds
Passes
Commentaire
1
Anthony Davis
New Orleans Pelicans
34,2
19,3
10,2
1,4
Hall of Famer
2
Michael Kidd-Gilchrist
Charlotte Bobcats
26,7
9,1
5,3
0,7
Serait un parfait lieutenant dans une équipe visant le titre mais pas à Charlotte
3
Bradley Beal
Washington Wizards
38,1
19,6
4,3
3
Futur all star, son association avec John Wall promet énormément
4
Dion Waiters
Cleveland Cavaliers
29
15,1
3,3
2,5
Va devenir l’un des meilleur, si ce n’est le meilleur 6ème homme en NBA
5
Thomas Robinson
Portland Trail Blazers
11,1
5,2
3,6
0,4
Drafté par Sacramento, passé par Houston, pour le moment une vraie déception
6
Damian Lillard
Portland Trail Blazers
36,2
21,3
3,7
5,8
Justifie complètement sn titre de rookie de l’année. Futur très grand
7
Harrison Barnes
Golden State Warriors
32,1
12,2
4
1,7
Peut devenir un joueur majeur en NBA mais pas aux Warriors
8
Terrence Ross
Toronto Raptors
21,8
8,4
2,8
0,7
Barré par Rudy Gay, il a l’air de s’épanouir depuis le trade de ce dernier
9
Andre Drummond
Detroit Pistons
33
13,2
12,5
0,3
Enorme potentiel et excellente mentalité. Sera dans le top 3 des pivots
10
Austin Rivers
New Orleans Pelicans
12
4,1
1,1
1
Toujours pas prêt pour la NBA, complètement barré à la Nouvelle-Orleans
11
Meyers Leonard
Portland Trail Blazers
8,3
2,3
2,9
0,3
Un projet à long terme avec du potentiel mais encore très jeune
12
Jeremy Lamb
Oklahoma City Thunder
20,8
9,5
2,4
1,3
Avec du temps de jeu il montre son énorme talent
13
Kendall Marshall
Los Angeles Lakers
5
1,5
0,5
0
Enorme déception à Phoenix, tente de se relancer chez les Lakers
14
John Henson
Milwaukee Bucks
28,9
12,6
8
1,8
Joueur très sous-côté mais très talentueux.
15
Moe Harkless
Orlando Magic
21,6
6,5
3,1
0,7
Déjà intéressant mais là aussi un projet à long terme
16
Royce White
/
Ne pourra jamais jouer en NBA
17
Tyler Zeller
Cleveland Cavaliers
8,9
3,1
2,4
0,3
Solide, tel qu’on l’attendait. Va rejouer d’avantage sans Bynum devant lui.
18
Terrence Jones
Houston Rockets
25,5
10,3
6,5
1,2
Explose cette année
19
Andrew Nicholson
Orlando Magic
20,4
9
5
0,3
Gros potentiel, dôté d’excellentes mains et d’un bon shoot
20
Evan Fournier
Denver Nuggets
11,9
3,9
1,3
0,7
A besoin de temps de jeu pour montrer l’étendue de son talent
21
Jared Sullinger
Boston Celtics
26,9
13,9
6,9
1,7
Si son dos le laisse tranquille c’est un futur all star
22
Fab Melo
/
Disparu de la circulation
23
John Jenkins
Atlanta Hawks
12,2
3,1
1,7
0,8
Bon shooteur mais ne joue jamais
24
Jared Cunningham
Atlanta Hawks
2,7
0
0,3
0,3
Bon potentiel offensif mais ne joue jamais non plus
25
Tony Wroten
Philadelphia Sixers
26,1
13,8
3,7
3,6
Peu utilisé à Memphis il explose à Philadelphia cette saison
26
Miles Plumlee
Phoenix Suns
27,9
9,7
9,1
0,5
Ne jouait jamais à Indiana, cartonne à Phoenix
27
Arnett Moultrie
Philadelphia Sixers
Blessé depuis le début de la saison
28
Perry Jones
Oklahoma City Thunder
9,3
3,4
1,7
0,3
Joueur majeur en NCAA il a du mal à s’imposer en NBA
29
Marquis Teague
Chicago Bulls
12,7
2,4
1
1,5
Est arrivé trop tôt en NBA,il n’est toujours pas prêt
30
Festus Ezeli
Golden State Warriors
Aucune surprise, joueur solide, bon back-up. Blessé depuis le debut de saison
31
Jeffery Taylor
Charlotte Bobcats
24,2
8
2,3
0,8
S’est blessé jusqu’à la fin de la saison mais joueur très intéressant
33
Bernard James
Dallas Mavericks
7,1
1,8
2,3
0,1
Tel qu’on l’attendait, a sa place en NBA en tant que 5ème intérieur
34
Jae Crowder
Dallas Mavericks
17,8
5,8
2,7
0,9
Bon joker en sortie de banc, bon choix de Dallas
35
Draymond Green
Golden State Warriors
19,7
5
4,2
1,5
Le meilleur joueur de ce second tour pour le moment
36
Orlando Johnson
Indiana Pacers
12,2
3,2
1,8
0,6
Efficace dans un rôle de défenseur-shooteur
37
Quincy Acy
Sacramento Kings
12,1
3,6
2,7
0,4
Drafté par Toronto, joueur de devoir nécessaire en NBA
38
Quincy Miller
Denver Nuggets
5,3
3,7
1,2
0
Ne joue quasiment pas malgré son grand talent
39
Khris Middleton
Milwaukee Bucks
29,2
12,1
4,3
1,7
Ne jouait pas à Detroit, mais intéressant à Milwaukee
40
Will Barton
Portland Trail Blazers
5,1
1,5
0,9
1
Gros talent offensif mais complètement barré à Portland
41
Tyshawn Taylor
Brooklyn Nets
13,3
4,5
0,8
1,8
Peut devenir un 3ème meneur correct
42
Doron Lamb
Orlando Magic
7,7
1,3
0,3
0,6
Shooteur qui ne joue que très peu
43
Mike Scott
Atlanta Hawks
13,4
6,8
2,9
0,7
Se révèle cette année, bon rebondeur avec un shoot très correct pour son poste
46
Darius Miller
New Orleans Pelicans
10,3
2,2
1,3
0,7
Blessé en début de saison, fidèle aux attentes la saison passée
49
Kyle O’Quinn
Orlando Magic
10,1
3,1
3,2
0,6
Role-player, a un avenir en NBA en tant que 5ème intérieur
52
Ognjen Kuzmic
Golden State Warriors
4,1
0,5
0,5
0
Est arrivé cette saison mais ne joue jamais
54
Tornike Shengelia
Brooklyn Nets
9
1,6
1,1
0,7
A voulu venir trop vite, intéressant les rares fois où il joue
58
Robbie Hummel
Minnesota Timberwolves
11,7
3,3
2,9
0,4
Après un an en Espagne, il apparait comme un très bon shooteur et rebondeur
60
Robert Sacre
Los Angeles Lakers
12,8
3,9
2,8
0,8
Coéquipier exemplaire mais limité
Les gagnants
NEW ORLEANS PELICANS – ANTHONY DAVIS
Après une saison rookie intéressante mais pas transcendante, le longiligne intérieur signe une campagne sophomore déjà exceptionnelle. En augmentant drastiquement ses statistiques (+6 points, +2 rebonds , +1,5 contre) Davis rentre directement dans le top 5 des meilleurs ailiers forts de la ligue à l’heure actuelle. Il est le cinquième joueur au classement de l’évaluation avec une moyenne de 25,9 par match et est tout proche de rejoindre Kevin Love, LaMarcus Aldridge, DeMarcus Cousins et Blake Griffin dans le club des intérieurs à 20 points et 10 rebonds. Il a aussi réussi à prendre du muscle ce qui était nécessaire pour lui, sans perdre ses qualités athlétiques qui font qu’il score 21% de ses points en contre-attaque par exemple. Le potentiel du Pelican semble sans limite tant sa marge de progression est encore immense des deux cotés du terrain, et il finira très certainement au Hall of Fame à la fin de sa carrière.
PORTLAND TRAIL BLAZERS – DAMIAN LILLARD
Le Rookie de l’année 2013 a encore élevé son niveau de jeu cette saison. Attendu comme un bon meneur après ses 4ans passés à Weber State, il est tout simplement en train de devenir l’un des meilleur de toute la ligue ! Au sein de Blazers qui cartonnent en ce début de saison, Lillard continuent de scorer à foison, il est d’ailleurs le 13ème meilleur marqueur de la ligue, et le meilleur sophomore dans ce domaine, le tout avec un très joli 43,6% derrière l’arc. Il progresse aussi dans la gestion du jeu, il perd une balle par match en moins que durant la saison précédente mais surtout, son équipe marque 112,5 points en 100 possession lorsqu’il est sur le parquet contre 105 en 2012-2013. Le meneur de Portland s’affirme également comme le joueur le plus clutch de la ligue, cette saison, lorsque l’écart est inférieur ou égal à 5 points, il a joué 49 minutes et a marqué 55 points avec un exceptionnel 50% aux shoots. Comme Davis, il est déjà un candidat légitime au all-star game 2014, et devrait lui aussi multiplier les apparitions au match des étoiles tout au long de sa carrière.
WASHINGTON WIZARDS – BRADLEY BEAL
En sélectionnant le joueur de l’université de Florida, les Wizards voulaient créer l’un des meilleur duo d’arrières de la ligue en l’associant à John Wall. Le choix est d’ores et déjà payant, avec 38,5 points par match le duo est le deuxième backcourt le plus productif derrière les Splash Brothers de Golden State, Stephen Curry-Klay Thompson (41,4 points par match). Lorsque les deux meilleurs joueurs de l’équipe de la capitale sont associés en même temps sur le parquet, le différentiel en leur faveur est de 4,4 points. Si Beal a été freiné par quelques blessures, il affiche tout de même un très joli 45,9% à 3 points cette saison, surtout il n’a pas le bras qui tremble dans le money time, lorsque l’écart est inférieur à 5 points à 3 min de la fin du match, il tourne à 40% derrière l’arc en carrière. Il doit encore faire évoluer son jeu pour peser sur un match autrement que par le scoring, mais il sera bientôt All-Star.
DETROIT PISTONS – ANDRE DRUMMOND
Au mois de Juin 2012, les mocks draft à propos d’Andre Drummond étaient rarement aussi variées, le situant entre le 2ème et le 11ème choix. Finalement, il sera encore disponible, au plus grand bonheur des Pistons, lorsque Detroit devait choisir un joueur avec le 9ème pick. Considéré comme immature et limité techniquement mais avec un énorme potentiel, il fait taire pour le moment toutes les critiques. Son état d’esprit est irréprochable, il a réalisé 23 doubles-doubles en 33 match cette saison et il est le 4ème meilleur rebondeur du championnat. Sa marge de progression est encore immense, notamment en défense où il prend 3,3 fautes par match et contre seulement 1.6 tirs à chaque rencontre. De l’autre côté du parquet, son pourcentage aux lancers franc est immonde : 36%, et 190 de ses 192 shoots marqués cette saison ont été tirés en étant à moins de 3 mètres du panier. Il rentrera prochainement dans le top 5 de la ligue à son poste, puis dans le top 3 à plus long terme.
GOLDEN STATE WARRIORS – HARRISON BARNES
Les Warriors avaient besoin d’un ailier, ils ont eu la chance de voir Harrison Barnes glissé jusqu’à eux en 7ème position. Entouré de Stephen Curry, Klay Thompson et David Lee, il peut tranquillement s’acclimaté à la NBA sans avoir de pression sur les épaules. Très intéressant en playoffs contre Denver puis contre San Antonio, l’ancien Tar Heel de North Carolina se retrouve sur le banc cette saison à cause de l’arrivée d’Andre Iguodala. Cependant il a le talent et le potentiel nécessaire pour devenir un franchise player, mais ce ne sera pas chez les Warriors où il est barré. Ses statistiques parlent pour lui, dans les 15 matchs où il fut titulaire cette année, il marque en moyenne 14,3 points et prend 4,7 rebonds. En attendant Mark Jackson se réjouit de l’avoir dans ses rangs.
BOSTON CELTICS – JARED SULLINGER
Gêné par des problèmes de dos à Ohio State, il n’a été sélectionné qu’en 21ème position en 2012, alors qu’il était annoncé dans le top 3 en 2011. Il a commencé sa saison rookie sur de bonnes bases en tournant à 6 points et 6 rebonds en 19 minutes derrière Kevin Garnett. Mais après 45 matchs il doit se faire opérer du dos pour essayer de se débarasser de ce mal chronique. Cette année, il semble en parfaite santé et s’affirme comme un titulaire en puissance. Lors des 20 matchs qu’il a commencé, il marque en moyenne 14,3 points et prend 7,9 rebonds, le tout en jouant au poste de pivot, qui n’est pas le sien puisqu’il est un poste 4 de formation. Il est une des pièces majeures de Boston et devrait être All-Star à l’avenir s’il reste en bonne santé.
CLEVELAND CAVALIERS – DION WAITERS
Cleveland n’était pas loin de se retrouver avec les perdants de cette draft, mais les récentes performances de l’arrière en tant que 6ème homme montrent qu’il peut devenir dans un futur proche le meilleur remplaçant de la ligue, dans une équipe performante. Lui qui remplissait déjà ce rôle à Syracuse doit encore progresser dans sa sélection aux shoots, seulement 41% de tirs réussis cette saison, et aux lancers francs (69,7%). Il est d’ailleurs plutôt drôle de voir qu’un trade Waiters-Barnes serait gagnant-gagnant aujourd’hui, sachant que les prévisions pré-draft envoyaient Barnes dans l’Ohio et Waiters en Californie.
OKLAHOMA CITY THUNDER – JEREMY LAMB
Le Thunder a eu le nez creux, encore une fois concernant un jeune joueur, en le récupérant dans le trade de James Harden. Lamb, dont les performances cette saison sont de plus en plus bonnes, commence à tordre le cou aux personnes qui annonçait qu’Oklahoma City était le grand perdant de l’échange. S’il est resté une année en D-League, il a enfin du temps de jeu, et en aura d’autant plus sachant que Russell Westbrook est blessé. Il a tout dans cette franchise pour progresser, se rapprocher petit à petit du niveau all-star.
MILWAUKEE BUCKS – JOHN HENSON
Après s’être montré très rentable pour sa saison rookie, 6 points et 4,7 rebonds en 13 minutes, Henson s’affirme comme le meilleur joueur de Milwaukee cette saison, avec Giannis Antetokounmpo. Sous utilisé en début d’année, il a débuté les 14 derniers matchs et cartonne avec 14,5 points et 9,9 rebonds. Malgré ses bonnes mains, son shoot à mi-distance n’est pas fiable et donc sa future association avec Larry Sanders pose question. Si son niveau défensif est déjà très bon, il se rapprochera du all-star game s’il progresse offensivement.
ORLANDO MAGIC – ANDREW NICHOLSON
L’intérieur canadien est l’opposé de John Henson, il est très doué offensivement tant à mi-distance que près du cercle grâce à un excellent touché, mais il est encore très perfectible défensivement. Son coach Jacque Vaughn préfère le couver en lui donnant un temps de jeu limité, 16 minutes l’an passé, 20 cette année, cependant il sait se montrer très rentable avec 7,9 points de moyenne pour sa saison rookie puis 9 pour sa saison sophomore. Dès qu’il joue plus de 20 minutes il marque 12,3 points en moyenne et prend 7,9 rebonds.
HOUSTON ROCKETS – TERRENCE JONES
Après une première saison compliquée où il alternait entre le garbage time et la D-League, il est le grand bénéficiaire de la saga Omer Asik. Il explose complètement depuis début Novembre, et il est la principale raison pour laquelle Houston ne se sent finalement pas si pressé pour trouver un ailier fort de gros calibre. Athlétique et pouvant s’écarter du cercle il pourrait finalement être le complément idéal de Dwight Howard s’il devient un peu plus adroit de loin.
AUTRES GAGNANTS
Orlando Magic – Moe Harkless
Philadelphia Sixers – Tony Wroten
Phoenix Suns – Miles Plumlee
Golden State Warriors – Draymond Green
Oklahoma City Thunder – Perry Jones
Charlotte Bobcats – Jeffery Taylor
Dallas Mavericks – Jae Crowder
Milwaukee Bucks – Khris Middleton
Atlanta Hawks – Mike Scott
LES PERDANTS
CHARLOTTE BOBCATS – MICHAEL KIDD-GILCHRIST
Sans remettre en cause le talent de l’ancien coéquipier d’Anthony Davis à Kentucky, force est de constater que le choix fait par Charlotte n’est pas le bon. Kidd-Gilchrist est un joueur excellent défensivement mais il n’a pas l’étoffe d’un franchise player, et il est encore frustre offensivement. Son shoot n’est pas fiable, et la plupart de ses points son marqués en pénétration ou en contre-attaque. Cependant, Charlotte avait surtout besoin de punch offensif, et lorsqu’on voit que Bradley Beal ou Harrison Barnes étaient encore disponibles on se dit que Charlotte aurait du choisir un de ces deux joueurs par exemple. Pour sa part Kidd-Gilchrist qui est annoncé comme disponible en cas d’offre de trade intéressante, peut devenir un excellent lieutenant dans une équipe de playoffs. Si en plus il améliore son shoot il pourrait se rapprocher d’une sélection au all-star game.
SACRAMENTO KINGS – HOUSTON ROCKETS – THOMAS ROBINSON
Drafté par les Kings, Thomas Robinson, annoncé comme une futur star de la ligue, n’a jamais réussi à s’imposer alors qu’il avait les caractéristiques pour devenir le complément idéal de DeMarcus Cousins dans la raquette californienne. Les Kings, déçus, l’envoient à Houston en Février pour récupérer Patrick Patterson. Dans le Texas, Robinson, malgré des débuts encourageant n’arrive pas non plus à devenir un titulaire en puissance. En Juin, afin de libérer de l’espace salariale pour Dwight Howard, les Rockets l’envoient à Portland. Là-bas il devient le back-up de LaMarcus Aldridge et assure une production régulière dans l’excellent début de saison de la franchise, cependant son manque d’intensité est souvent pointé du doigt. Pour en revenir au choix de Sacramento, rappelons que Harrison Barnes était encore disponible et que les Kings ont toujours eu des problèmes au poste d’ailier.
NEW ORLEANS PELICANS – AUSTIN RIVERS
Le fils de Doc avait déclaré en 2012 « Je veux détruire LeBron sur un terrain ». Il en est encore très loin. Après une seule année passée à Duke, il décida de se présenter à la draft. Il confirme encore les doutes à son sujet qui disaient que Rivers n’est pas prêt pour la NBA. Un an et demi après son arrivée dans la ligue, il n’a toujours pas trouvé son poste de prédilection. Le recrutement des Pelicans a, en plus, bouché l’horizon pour lui. Le poste 2 est blindé avec Eric Gordon et Tyreke Evans, tandis que le All-Star Jrue Holiday est arrivé en provenance de Philadelphia pour prendre la mène et le coach Monty Williams a fait de Brian Roberts sa doublure officielle.
PHOENIX SUNS – KENDALL MARSHALL
Annoncé comme le meilleur meneur passeur depuis 2ans, Marshall n’a jamais réussi à s’imposer à Phoenix. Il devait être le successeur de Steve Nash, mais Phoenix déçu par son rendement a finalement cherché à l’échanger toute la saison passée. Cet été, avec l’arrivée de Jeff Hornacek on aurait pu espérer un second départ pour lui, mais le nouveau coach, lui reprochant son manque de qualité physique, et son incapacité à rentrer dans le style de jeu up-tempo des Suns confirme que le meneur est sur le départ. En Octobre il est échangé à Washington puis est tout de suite coupé par les Wizards. Il a signé il y a deux semaines chez les Lakers où il a tout pour enfin s’affirmer comme un vrai joueur NBA.
HOUSTON ROCKETS – ROYCE WHITE
Houston l’a sélectionné malgré son anxiété chronique l’empêchant de prendre l’avion. Ce problème est incompatible avec la vie d’un joueur NBA passant son temps en avion pour se rendre d’une ville à une autre. Malgré son talent indéniable, il n’a jamais pu jouer un match professionnel et ne le pourra sûrement pas aux Etats-Unis.
BOSTON CELTICS – FAB MELO
L’ancien pivot de Syracuse était annoncé comme un pivot défensif. Il n’a jamais convaincu Doc Rivers, qui l’a envoyé en D-League toute la saison. Les Celtics ont préféré lâcher l’affaire cet été en l’envoyant à Memphis, là-bas il fut coupé dans la foulée. Dallas l’a ensuite invité pour son training camp mais il n’a pas été conservé.
CHICAGO BULLS – MARQUIS TEAGUE
Il est arrivé beaucoup trop tôt en NBA, et n’est toujours pas prêt pour jouer à ce niveau. Après une seule année, moyenne, en NCAA il a décidé de faire le grand saut pour rejoindre son frère dans la grande ligue. Cependant Tom Thibodeau ne lui fait absolument pas confiance et il a récemment été envoyé en D-League, où il n’est pas plus performant.
CEUX POUR QUI IL FAUT ENCORE ATTENDRE
TORONTO RAPTORS – TERRENCE ROSS
Après un début de saison rookie intéressant, il a vite vu son influence sur le jeu des Raptors diminuer après le trade de Rudy Gay. Cette saison il a connu le même jusqu’ … au trade de Rudy Gay encore une fois. De 6,4 points par match en Novembre, il passe à 11,6 en Décembre après le départ de l’ailier pour Sacramento. Scoreur dans l’âme, il est aussi à l’aise en pénétration où ses qualités athlétiques font la différence, qu’à 3 points où il affiche un excellent 43,6% derrière l’arc depuis un mois. Maintenant qu’il a une place de titulaire et des reponsabilités nous pourrons vraiment le juger. Attention tout de même, Toronto a pris un risque en le sélectionnant aussi haut, sachant que Jeremy Lamb était encore disponible.
PORTLAND TRAIL BLAZERS – MEYERS LEONARD
Le pivot sélectionné en 11ème position est un projet à long terme. Ses statistiques étaient intéressantes la saison dernière avec 5,5 points et 3,7 rebonds en 13 minutes. Cette saison avec l’arrivée de Robin Lopez, il joue beaucoup moins, Joel Freeland lui est même passé dans la hiérarchie des pivots. Cependant nous ne pourrons juger son réel niveau que dans 1 ou 2 ans, Portland se montrant très patient avec lui, connaissant son potentiel.
DENVER NUGGETS – EVAN FOURNIER
Notre frenchy, malgré son énorme talent offensif, a encore du mal à devenir un joueur essentiel du roster très fourni des Nuggets. Il avait la confiance de George Karl et Masai Ujiri, et à réussi une superbe fin de saison et un excellent début de playoffs. Cependant l’arrivée de Brian Shaw a tout remis en cause. Le nouveau coach apprécie l’éthique de travail et l’intelligence de jeu de Fournier mais ne lui accorde que peu de temps de jeu, seulement 11 minutes par match. S’il a clairement le niveau pour s’imposer outre-manche, son salut passera peut-être par un transfert.