Evan Fournier

Denver doit sortir de l’impasse

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 (AP Photo/David Zalubowski)

Depuis l’échange pour Carmelo Anthony, Denver a choisi de construire un effectif de 15 très bons joueurs mais sans véritable franchise player. Ce pari, pour le moins atypique en NBA, est en passe d’être perdu, les Nuggets ne feront même pas les playoffs cette saison.

La patte Ujiri

Masai Ujiri arrive à la tête des Nuggets à l’été 2010 et dès sa prise de fonction un dossier chaud est à traiter. Carmelo Anthony, la star de Denver, drafté par cette même équipe en 2003 arrive en fin de contrat à l’été suivant et souhaiterait partir, de préférence à New York dans sa ville natale. Conscient qu’il pourrait perdre son joueur majeur sans aucune contrepartie, Ujiri anticipe et tente de monter un trade avec les Knicks afin de récupérer des jeunes joueurs en échange.

source : the Denver Post
Masai Ujiri, GM de l’année 2012-2013

Les négociations trainent en longueur, on reproche au GM nigérian d’en demander beaucoup trop à son homologue New Yorkais, mais il arrive finalement à ses fins. A quelques jours de la trade deadline, Denver envoie donc Carmelo Anthony accompagné de Chauncey Billups notamment, en plus de trois autres joueurs du bout du banc. En échange les Nuggets reçoivent Danilo Gallinari, Wilson Chandler, Raymond Felton et Timofey Mozgov. Dans cette transaction, New York envoie aussi son premier tour de draft 2014, dont on verra qu’il a une énorme importance aujourd’hui.

Si les Knicks sont encore mitigés par rapport à cet échange, Denver en est sorti gagnant. Le front office profite alors  de ce nouveau départ et mise sur un tout nouveau concept en NBA, un roster de 15 joueurs de niveau homogène sans superstar ni franchise player. Installé depuis la mi-saison 2010-2011 donc dans le Colorado, cette orientation subsiste toujours aujourd’hui en 2014 avec un nouveau GM, Tim Connelly.

Costauds en saison régulière, fragile en playoffs

De 2011 à 2013, Denver va afficher un bilan de respectivement 50-32, 38-28 (saison du lockout), et enfin 57-25, record de la franchise. Durant cette période les hommes de George Karl sont excellents en saison régulière et l’équipe tourne à plein régime. Les Nuggets pratiquent un jeu offensif, altruiste et explosif qui fait d’eux une des équipe les plus spectaculaire à regarder jouer. Le danger peut venir de partout pour l’adversaire, George Karl, qui utilise une rotation de 12 joueurs peut tous les soirs voir un joueur différent flamber et prendre le match à son compte et surtout l’équipe est totalement imprévisible en fin de match, sachant que n’importe lequel des 5 joueurs sur le terrain peut être susceptible de prendre un tir décisif.

George Karl
George Karl

Denver est la meilleure attaque de la ligue durant chacune des saisons de cette période. Malheureusement, la plupart des équipes dans ce cas de figure confirmeront qu’il ne suffit pas d’avoir une excellente attaque pour briller en playoffs et être champion, à l’image des Suns de la période D’Antoni. Pour reprendre un vieux dicton en NBA « L’attaque fait gagner des matchs, la défense fait gagner des titres ». C’est justement là où le bât blesse dans le Colorado, la défense n’est pas imperméable, et encaisse en moyenne 101.7 points par match durant cette période, beaucoup trop.

Après avoir perdu au premier tour des playoffs 2011 et 2012, Masai Ujiri est conscient que sans spécialiste défensif, les Nuggets n’iront nul part en postseason. C’est pourquoi Denver s’implique dans l’échange de Dwight Howard et récupère Andre Iguodala afin de pallier à ce manque. L’ancien Sixer est comme un poisson dans l’eau dans les Rocheuses où son altruisme offensif et sa dureté défensive en font un joueur majeur. Malheureusement, encore, pour les Nuggets, cela ne suffit pas et l’équipe explose en vol au premier tour des derniers playoffs face à l’adresse insolente des Warriors.

La transition ratée

L’été dernier marque un tournant dans l’histoire récente de la franchise. Masai Ujiri, en fin de contrat, préfère retourner à Toronto, George Karl paye le fait qu’il n’a que trop rarement passé le premier tour des playoffs et démis de ses fonctions. Enfin Andre Iguodala préfère utiliser sa team option et retrouver ses bourreaux du printemps dernier, c’est à dire les Warriors.

Ainsi, Tim Connelly est nommé GM en provenance de New Orleans où il était l’assistant de Dell Demps et il nomme ensuite Brian Shaw comme coach. Shaw n’est pas inconnu en NBA puisqu’il a été le meneur de jeu des Lakers à l’époque Kobe & Shaq, et il est ensuite devenu le coach assistant de Phil Jackson. En 2011, il rejoint Indiana où il est l’assistant de Frank Vogel. De ce fait Shaw est influencé par deux coaches adeptes du jeu placé en attaque autour d’intérieurs fiables et de défenses performantes.

Danilo Gallinari out toute la saison
Danilo Gallinari out toute la saison

Les Nuggets pensent alors que Shaw amènera cette nouvelle culture qui permettra à l’équipe de franchir un pallier. Cependant, c’est la première expérience en tant que Head Coach pour l’ancien Laker et il semble actuellement être en perdition et ce pour plusieurs raisons (à lire cet article du site NuggetsFrance). En résumé, l’effectif ne colle absolument pas au style de Brian Shaw, les intérieurs ne sont pas assez performants au poste, il n’y a aucun vrai stoppeur défensif, ni même de joueur à vocation défensive, et surtout, ce rostre adore courir et jouer en première intention.

Le coach n’arrive pas à imposer son style de jeu à ses joueurs et fait peut-être preuve d’un manque de poigne, ce qui explique la 10ème place de la conférence ouest avec un bilan négatif. Le gros problème, en plus des blessures, est que les Nuggets n’ont aucun style de jeu, c’est un mix entre du run & gun, du jeu placé avec une alternance intérieure-extérieure et énormément d’isolations. En revanche, la faute ne revient pas uniquement à l’entraineur, mais aussi au front office qui a construit un effectif excitant offensivement mais très pauvre défensivement, sans aucune complémentarité.

La nécessité de changer

Si Denver veut retrouver les playoffs, il semble évident que quelque chose doit changer durant l’été. En allant dans ce sens nous recensons trois possibilités :

Option 1 : Changer d’entraineur

C’est clairement l’option la plus simple et la plus simpliste. La greffe de Brian Shaw n’a pas pris cette saison et avec l’effectif actuel on voit mal comment cela pourrait évoluer dans le bon sens tant le fossé entre lui et ses joueurs est important. Si Tim Connelly décide de continuer avec un rostre semblable, il lui faudra alors un entraîneur réputé pour son jeu offensif, on pense alors à Alvin Gentry, l’assistant de Doc Rivers aux Clippers, ou encore Mike D’Antoni si les Lakers venaient à s’en séparer. La liste des coaches sans clubs est assez longue tout comme la liste des coaches actuellement assistant en NBA pour laisser le choix à Denver.

Option 2 : Ajuster l’effectif

L’immense chance pour les Nuggets est qu’ils possèdent un effectif parfait pour les trades. On y retrouve quasiment que de très bons joueurs aux salaires tout à fait corrects, aucun n’est surpayé par rapport à son niveau réel, à part peut-être JaVale McGee à 10 millions la saison sachant qu’il est blessé depuis Novembre et qu’il ne joue pas plus de 25 minutes par match.

Evan Fournier
Evan Fournier

Par conséquent, il est tout à fait envisageable de réaliser plusieurs échanges cet été afin de moduler le roster pour le rendre plus équilibré. N’importe lequel des joueurs actuel est susceptible de partir, même si Evan Fournier et Kenneth Faried semblent être l’avenir de la franchise, cependant leur valeur est élevée et ils seront inclus dans un package s’il le faut. Deux types de transferts feront alors l’affaire, le premier serait d’essayer d’acquérir un ou plusieurs joueurs à vocation défensives tels que Tony Allen, Luc Mbah A Moute, Iman Shumpert, Avery Bradley ou Larry Sanders par exemple.

Ensuite, on s’est bien rendu compte qu’un effectif sans franchise player n’est pas viable dans la course au titre. Les Nuggets possèdent beaucoup de joueurs intéressant mais aussi un premier tour de draft 2014 qui devrait se situer aux alentours de la 8ème place (via New York et Carmelo Anthony). Avec le niveau de la cuvée de rookie qui va arriver en Juin, ce pick serait alors une formidable monnaie d’échange accompagné d’un ou deux joueurs pour récupérer une superstar. Parmi ce type de joueurs quelques uns semblent plus disponibles que les autres, c’est le cas de Rajon Rondo et de Kevin Love principalement.

Option 3 : La reconstruction totale

Ce serait la solution la plus radicale pour Denver. Conscient que la masse salariale est beaucoup trop haute pour Hoopshype.comune équipe qui n’ira pas en playoffs et peu permissive sur le long terme, le front office pourrait avoir des envies de tout reconstruire.

L’idée serait alors d’échanger ses joueurs contre des premiers tours de draft 2014 et 2015, à l’image de ce que fait actuellement Philadelphia. Certes la saison prochaine serait alors très longue dans le Colorado, mais la succession à venir de deux cuvées excellente coup sur coup offre l’opportunité de réaliser cette opération presque sans risques.

Denver possèdera en Juin un choix dans le top 10 vraisemblablement, et il serait alors possible d’en récupérer au moins un voir deux autres au premier tour en traitant avec Phoenix ou Charlotte par exemple.

En plus d’une accumulation de rookie, les Nuggets se débarrasseraient de contrats à long terme, ce qui permettrait d’essayer de signer des jeunes free agents restrictifs cet été aux forts potentiels. C’est le cas par exemple de Greg Monroe, Eric Bledsoe, Gordon Hayward, Evan Turner ou Lance Stephenson.

L’analyse de la draft 2012 (Un an et demi après)

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C’est désormais une habitude, nous analysons chaque classe de draft en trois temps, après deux mois de compétition, à la fin de la saison et enfin un an et demi après, pour suivre les rookies et voir la façon dont ils se situent par rapport aux attentes placées en eux. Après la cuvée 2013 il y a quelques jours, attaquons nous à celle de 2012.

Cette classe de draft était annoncée comme exceptionnelle. Elle était même comparée aux légendaires cuvées 1984 (Jordan, Olajuwon, Barkley, Stockton), 1996 (Iverson, Ray Allen, Kobe Bryant, Nash, Jermaine  O’Neal) et 2003 (LeBron James, Carmelo Anthony, Wade, Bosh). Un an plus tard, on peut affirmer quelle rentrera bien dans le top 5 des meilleures de l’histoire. Si on ne retrouvera probablement pas autant d’Hall of  famer que dans les trois précédemment nommées, le nombre de futurs joueurs sélectionnés au all star game et draftés en 2012 pourrait être impressionnant.

On recense déjà des candidats naturels comme Anthony Davis, Damian Lillard, Harrison Barnes, Bradley Beal, Jared Sullinger et Andre Drummond. Mais d »autres joueurs ne devraient pas en être loin à terme, comme Dion Waiters, Jeremy Lamb, Michael Kidd-Gilchrist, John Henson et Andrew Nicholson.

Nous dresserons tout d’abord un tableau récapitulatif de tous les joueurs draftés au premier tour, ainsi que les joueurs les plus intéressants sélectionnés au deuxième tour. Dans ce tableau apparaîtra les statistiques principales de la saison en cours, accompagnées d’un bref commentaire. Ensuite arrivera l’analyse des gagnants, des perdants, des joueurs pour lesquels il faut encore patienter avant de se prononcer et des joueurs fidèles aux attentes placées en eux.

Pick Player Equipe Actuelle Minutes Points Rebonds Passes Commentaire
1 Anthony Davis New Orleans Pelicans 34,2 19,3 10,2 1,4 Hall of Famer
2 Michael Kidd-Gilchrist Charlotte Bobcats 26,7 9,1 5,3 0,7 Serait un parfait lieutenant dans une équipe visant le titre mais pas à Charlotte
3 Bradley Beal Washington Wizards 38,1 19,6 4,3 3 Futur all star, son association avec John Wall promet énormément
4 Dion Waiters Cleveland Cavaliers 29 15,1 3,3 2,5 Va devenir l’un des meilleur, si ce n’est le meilleur 6ème homme en NBA
5 Thomas Robinson Portland Trail Blazers 11,1 5,2 3,6 0,4 Drafté par Sacramento, passé par Houston, pour le moment une vraie déception
6 Damian Lillard Portland Trail Blazers 36,2 21,3 3,7 5,8 Justifie complètement sn titre de rookie de l’année. Futur très grand
7 Harrison Barnes Golden State Warriors 32,1 12,2 4 1,7 Peut devenir un joueur majeur en NBA mais pas aux Warriors
8 Terrence Ross Toronto Raptors 21,8 8,4 2,8 0,7 Barré par Rudy Gay, il a l’air de s’épanouir depuis le trade de ce dernier
9 Andre Drummond Detroit Pistons 33 13,2 12,5 0,3 Enorme potentiel et excellente mentalité. Sera dans le top 3 des pivots
10 Austin Rivers New Orleans Pelicans 12 4,1 1,1 1 Toujours pas prêt pour la NBA, complètement barré à la Nouvelle-Orleans
11 Meyers Leonard Portland Trail Blazers 8,3 2,3 2,9 0,3 Un projet à long terme avec du potentiel mais encore très jeune
12 Jeremy Lamb Oklahoma City Thunder 20,8 9,5 2,4 1,3 Avec du temps de jeu il montre son énorme talent
13 Kendall Marshall Los Angeles Lakers 5 1,5 0,5 0 Enorme déception à Phoenix, tente de se relancer chez les Lakers
14 John Henson Milwaukee Bucks 28,9 12,6 8 1,8 Joueur très sous-côté mais très talentueux.
15 Moe Harkless Orlando Magic 21,6 6,5 3,1 0,7 Déjà intéressant mais là aussi un projet à long terme
16 Royce White / Ne pourra jamais jouer en NBA
17 Tyler Zeller Cleveland Cavaliers 8,9 3,1 2,4 0,3 Solide, tel qu’on l’attendait. Va rejouer d’avantage sans Bynum devant lui.
18 Terrence Jones Houston Rockets 25,5 10,3 6,5 1,2 Explose cette année
19 Andrew Nicholson Orlando Magic 20,4 9 5 0,3 Gros potentiel, dôté d’excellentes mains et d’un bon shoot
20 Evan Fournier Denver Nuggets 11,9 3,9 1,3 0,7 A besoin de temps de jeu pour montrer l’étendue de son talent
21 Jared Sullinger Boston Celtics 26,9 13,9 6,9 1,7 Si son dos le laisse tranquille c’est un futur all star
22 Fab Melo / Disparu de la circulation
23 John Jenkins Atlanta Hawks 12,2 3,1 1,7 0,8 Bon shooteur mais ne joue jamais
24 Jared Cunningham Atlanta Hawks 2,7 0 0,3 0,3 Bon potentiel offensif mais ne joue jamais non plus
25 Tony Wroten Philadelphia Sixers 26,1 13,8 3,7 3,6 Peu utilisé à Memphis il explose à Philadelphia cette saison
26 Miles Plumlee Phoenix Suns 27,9 9,7 9,1 0,5 Ne jouait jamais à Indiana, cartonne à Phoenix
27 Arnett Moultrie Philadelphia Sixers Blessé depuis le début de la saison
28 Perry Jones Oklahoma City Thunder 9,3 3,4 1,7 0,3 Joueur majeur en NCAA il a du mal à s’imposer en NBA
29 Marquis Teague Chicago Bulls 12,7 2,4 1 1,5 Est arrivé trop tôt en NBA,il n’est toujours pas prêt
30 Festus Ezeli Golden State Warriors Aucune surprise, joueur solide, bon back-up. Blessé depuis le debut de saison
31 Jeffery Taylor Charlotte Bobcats 24,2 8 2,3 0,8 S’est blessé jusqu’à la fin de la saison mais joueur très intéressant
33 Bernard James Dallas Mavericks 7,1 1,8 2,3 0,1 Tel qu’on l’attendait, a sa place en NBA en tant que 5ème intérieur
34 Jae Crowder Dallas Mavericks 17,8 5,8 2,7 0,9 Bon joker en sortie de banc, bon choix de Dallas
35 Draymond Green Golden State Warriors 19,7 5 4,2 1,5 Le meilleur joueur de ce second tour pour le moment
36 Orlando Johnson Indiana Pacers 12,2 3,2 1,8 0,6 Efficace dans un rôle de défenseur-shooteur
37 Quincy Acy Sacramento Kings 12,1 3,6 2,7 0,4 Drafté par Toronto, joueur de devoir nécessaire en NBA
38 Quincy Miller Denver Nuggets 5,3 3,7 1,2 0 Ne joue quasiment pas malgré son grand talent
39 Khris Middleton Milwaukee Bucks 29,2 12,1 4,3 1,7 Ne jouait pas à Detroit, mais intéressant à Milwaukee
40 Will Barton Portland Trail Blazers 5,1 1,5 0,9 1 Gros talent offensif mais complètement barré à Portland
41 Tyshawn Taylor Brooklyn Nets 13,3 4,5 0,8 1,8 Peut devenir un 3ème meneur correct
42 Doron Lamb Orlando Magic 7,7 1,3 0,3 0,6 Shooteur qui ne joue que très peu
43 Mike Scott Atlanta Hawks 13,4 6,8 2,9 0,7 Se révèle cette année, bon rebondeur avec un shoot très correct pour son poste
46 Darius Miller New Orleans Pelicans 10,3 2,2 1,3 0,7 Blessé en début de saison, fidèle aux attentes la saison passée
49 Kyle O’Quinn Orlando Magic 10,1 3,1 3,2 0,6 Role-player, a un avenir en NBA en tant que 5ème intérieur
52 Ognjen Kuzmic Golden State Warriors 4,1 0,5 0,5 0 Est arrivé cette saison mais ne joue jamais
54 Tornike Shengelia Brooklyn Nets 9 1,6 1,1 0,7 A voulu venir trop vite, intéressant les rares fois où il joue
58 Robbie Hummel Minnesota Timberwolves 11,7 3,3 2,9 0,4 Après un an en Espagne, il apparait comme un très bon shooteur et rebondeur
60 Robert Sacre Los Angeles Lakers 12,8 3,9 2,8 0,8 Coéquipier exemplaire mais limité

Les gagnants

NEW ORLEANS PELICANS – ANTHONY DAVIS

Après une saison rookie intéressante mais pas transcendante, le longiligne intérieur signe une campagne sophomore déjà exceptionnelle. En augmentant drastiquement ses statistiques (+6 points, +2 rebonds , +1,5 contre) Davis rentre directement dans le top 5 des meilleurs ailiers forts de la ligue à l’heure actuelle. Il est le cinquième joueur au classement de l’évaluation avec une moyenne de 25,9 par match et est tout proche de rejoindre Kevin Love, LaMarcus Aldridge, DeMarcus Cousins et Blake Griffin dans le club des intérieurs à 20 points et 10 rebonds. Il a aussi réussi à prendre du muscle ce qui était nécessaire pour lui, sans perdre ses qualités athlétiques qui font qu’il score 21% de ses points en contre-attaque par exemple. Le potentiel du Pelican semble sans limite tant sa marge de progression est encore immense des deux cotés du terrain, et il finira très certainement au Hall of Fame à la fin de sa carrière.

PORTLAND TRAIL BLAZERS – DAMIAN LILLARD

Le Rookie de l’année 2013 a encore élevé son niveau de jeu cette saison. Attendu comme un bon meneur après ses 4ans passés à Weber State, il est tout simplement en train de devenir l’un des meilleur de toute la ligue ! Au sein de Blazers qui cartonnent en ce début de saison, Lillard continuent de scorer à foison, il est d’ailleurs le 13ème meilleur marqueur de la ligue, et le meilleur sophomore dans ce domaine, le tout avec un très joli 43,6% derrière l’arc. Il progresse aussi dans la gestion du jeu, il perd une balle par match en moins que durant la saison précédente mais surtout, son équipe marque 112,5 points en 100 possession lorsqu’il est sur le parquet contre 105 en 2012-2013. Le meneur de Portland s’affirme également comme le joueur le plus clutch de la ligue, cette saison, lorsque l’écart est inférieur ou égal à 5 points, il a joué 49 minutes et a marqué 55 points avec un exceptionnel 50% aux shoots. Comme Davis, il est déjà un candidat légitime au all-star game 2014, et devrait lui aussi multiplier les apparitions au match des étoiles tout au long de sa carrière.

WASHINGTON WIZARDS – BRADLEY BEAL

En sélectionnant le joueur de l’université de Florida, les Wizards voulaient créer l’un des meilleur duo d’arrières de la ligue en l’associant à John Wall. Le choix est d’ores et déjà payant, avec 38,5 points par match le duo est le deuxième backcourt le plus productif derrière les Splash Brothers de Golden State, Stephen Curry-Klay Thompson (41,4 points par match). Lorsque les deux meilleurs joueurs de l’équipe de la capitale sont associés en même temps sur le parquet, le différentiel en leur faveur est de 4,4 points. Si Beal a été freiné par quelques blessures, il affiche tout de même un très joli 45,9% à 3 points cette saison, surtout il n’a pas le bras qui tremble dans le money time, lorsque l’écart est inférieur à 5 points à 3 min de la fin du match, il tourne à 40% derrière l’arc en carrière. Il doit encore faire évoluer son jeu pour peser sur un match autrement que par le scoring, mais il sera bientôt All-Star.

DETROIT PISTONS – ANDRE DRUMMOND

Au mois de Juin 2012, les mocks draft à propos d’Andre Drummond étaient rarement aussi variées, le situant entre le 2ème et le 11ème choix. Finalement, il sera encore disponible, au plus grand bonheur des Pistons, lorsque Detroit devait choisir un joueur avec le 9ème pick. Considéré comme immature et limité techniquement mais avec un énorme potentiel, il fait taire pour le moment toutes les critiques. Son état d’esprit est irréprochable,  il a réalisé 23 doubles-doubles en 33 match cette saison et il est le 4ème meilleur rebondeur du championnat. Sa marge de progression est encore immense, notamment en défense où il prend 3,3 fautes par match et contre seulement 1.6 tirs à chaque rencontre. De l’autre côté du parquet, son pourcentage aux lancers franc est immonde : 36%, et 190 de ses 192 shoots marqués cette saison ont été tirés en étant à moins de 3 mètres du panier. Il rentrera prochainement dans le top 5 de la ligue à son poste, puis dans le top 3 à plus long terme.

GOLDEN STATE WARRIORS – HARRISON BARNES

Les Warriors avaient besoin d’un ailier, ils ont eu la chance de voir Harrison Barnes glissé jusqu’à eux en 7ème position. Entouré de Stephen Curry, Klay Thompson et David Lee, il peut tranquillement s’acclimaté à la NBA sans avoir de pression sur les épaules. Très intéressant en playoffs contre Denver puis contre San Antonio, l’ancien Tar Heel de North Carolina se retrouve sur le banc cette saison à cause de l’arrivée d’Andre Iguodala. Cependant il a le talent et le potentiel nécessaire pour devenir un franchise player, mais ce ne sera pas chez les Warriors où il est barré. Ses statistiques parlent pour lui, dans les 15 matchs où il fut titulaire cette année, il marque en moyenne 14,3 points et prend 4,7 rebonds. En attendant Mark Jackson se réjouit de l’avoir dans ses rangs.

BOSTON CELTICS – JARED SULLINGER

Gêné par des problèmes de dos à Ohio State, il n’a été sélectionné qu’en 21ème position en 2012, alors qu’il était annoncé dans le top 3 en 2011. Il a commencé sa saison rookie sur de bonnes bases en tournant à 6 points et 6 rebonds en 19 minutes derrière Kevin Garnett. Mais après 45 matchs il doit se faire opérer du dos pour essayer de se débarasser de ce mal chronique. Cette année, il semble en parfaite santé et s’affirme comme un titulaire en puissance. Lors des 20 matchs qu’il a commencé, il marque en moyenne 14,3 points et prend 7,9 rebonds, le tout en jouant au poste de pivot, qui n’est pas le sien puisqu’il est un poste 4 de formation. Il est une des pièces majeures de Boston et devrait être All-Star à l’avenir s’il reste en bonne santé.

CLEVELAND CAVALIERS – DION WAITERS

Cleveland n’était pas loin de se retrouver avec les perdants de cette draft, mais les récentes performances de l’arrière en tant que 6ème homme montrent qu’il peut devenir dans un futur proche le meilleur remplaçant de la ligue, dans une équipe performante. Lui qui remplissait déjà ce rôle à Syracuse doit encore progresser dans sa sélection aux shoots, seulement 41% de tirs réussis cette saison, et aux lancers francs (69,7%). Il est d’ailleurs plutôt drôle de voir qu’un trade Waiters-Barnes serait gagnant-gagnant aujourd’hui, sachant que les prévisions pré-draft envoyaient Barnes dans l’Ohio et Waiters en Californie.

OKLAHOMA CITY THUNDER – JEREMY LAMB

Le Thunder a eu le nez creux, encore une fois concernant un jeune joueur, en le récupérant dans le trade de James Harden. Lamb, dont les performances cette saison sont de plus en plus bonnes, commence à tordre le cou aux personnes qui annonçait qu’Oklahoma City était le grand perdant de l’échange. S’il est resté une année en D-League, il a enfin du temps de jeu, et en aura d’autant plus sachant que Russell Westbrook est blessé. Il a tout dans cette franchise pour progresser, se rapprocher petit à petit du niveau all-star.

MILWAUKEE BUCKS – JOHN HENSON

Après s’être montré très rentable pour sa saison rookie, 6 points et 4,7 rebonds en 13 minutes, Henson s’affirme comme le meilleur joueur de Milwaukee cette saison, John Hensonavec Giannis Antetokounmpo. Sous utilisé en début d’année, il a débuté les 14 derniers matchs et cartonne avec 14,5 points et 9,9 rebonds. Malgré ses bonnes mains, son shoot à mi-distance n’est pas fiable et donc sa future association avec Larry Sanders pose question. Si son niveau défensif est déjà très bon, il se rapprochera du all-star game s’il progresse offensivement.

ORLANDO MAGIC – ANDREW NICHOLSON

L’intérieur canadien est l’opposé de John Henson, il est très doué offensivement tant à mi-distance que près du cercle grâce à un excellent touché, mais il est encore très perfectible défensivement. Son coach Jacque Vaughn préfère le couver en lui donnant un temps de jeu limité, 16 minutes l’an passé, 20 cette année, cependant il sait se montrer très rentable avec 7,9 points de moyenne pour sa saison rookie puis 9 pour sa saison sophomore. Dès qu’il joue plus de 20 minutes il marque 12,3 points en moyenne et prend 7,9 rebonds.

HOUSTON ROCKETS – TERRENCE JONES

Après une première saison compliquée où il alternait entre le garbage time et la D-League, il est le grand bénéficiaire de la saga Omer Asik. Il explose complètement depuis début Novembre, et il est la principale raison pour laquelle Houston ne se sent finalement pas si pressé pour trouver un ailier fort de gros calibre. Athlétique et pouvant s’écarter du cercle il pourrait finalement être le complément idéal de Dwight Howard s’il devient un peu plus adroit de loin.

AUTRES GAGNANTS

Orlando Magic – Moe Harkless

Philadelphia Sixers – Tony Wroten

Phoenix Suns – Miles Plumlee

Golden State Warriors – Draymond Green

Oklahoma City Thunder – Perry Jones

Charlotte Bobcats – Jeffery Taylor

Dallas Mavericks – Jae Crowder

Milwaukee Bucks – Khris Middleton

Atlanta Hawks – Mike Scott

LES PERDANTS

CHARLOTTE BOBCATS – MICHAEL KIDD-GILCHRIST

Sans remettre en cause le talent de l’ancien coéquipier d’Anthony Davis à Kentucky, force est de constater que le choix fait par Charlotte n’est pas le bon. Kidd-Gilchrist est un joueur excellent défensivement mais il n’a pas l’étoffe d’un franchise player, et il est encore frustre offensivement. Son shoot n’est pas fiable, et la plupart de ses points son marqués en pénétration ou en contre-attaque. Cependant, Charlotte avait surtout besoin de punch offensif, et lorsqu’on voit que Bradley Beal ou Harrison Barnes étaient encore disponibles on se dit que Charlotte aurait du choisir un de ces deux joueurs par exemple. Pour sa part Kidd-Gilchrist qui est annoncé comme disponible en cas d’offre de trade intéressante, peut devenir un excellent lieutenant dans une équipe de playoffs. Si en plus il améliore son shoot il pourrait se rapprocher d’une sélection au all-star game.

SACRAMENTO KINGS – HOUSTON ROCKETS – THOMAS ROBINSON

Drafté par les Kings, Thomas Robinson, annoncé comme une futur star de la ligue, n’a jamais réussi à s’imposer alors qu’il avait les caractéristiques pour devenir le complément idéal de DeMarcus Cousins dans la raquette californienne. Les Kings, déçus, l’envoient à Houston en Février pour récupérer Patrick Patterson. Dans le Texas, Robinson, malgré des débuts encourageant n’arrive pas non plus à devenir un titulaire en puissance. En Juin, afin de libérer de l’espace salariale pour Dwight Howard, les Rockets l’envoient à Portland. Là-bas il devient le back-up de LaMarcus Aldridge et assure une production régulière dans l’excellent début de saison de la franchise, cependant son manque d’intensité est souvent pointé du doigt. Pour en revenir au choix de Sacramento, rappelons que Harrison Barnes était encore disponible et que les Kings ont toujours eu des problèmes au poste d’ailier.

NEW ORLEANS PELICANS – AUSTIN RIVERS

Le fils de Doc avait déclaré en 2012 « Je veux détruire LeBron sur un terrain ». Il en est encore très loin. Après une seule année passée à Duke, il décida de se présenter à la draft. Il confirme encore les doutes à son sujet qui disaient que Rivers n’est pas prêt pour la NBA. Un an et demi après son arrivée dans la ligue, il n’a toujours pas trouvé son poste de prédilection. Le recrutement des Pelicans a, en plus, bouché l’horizon pour lui. Le poste 2 est blindé avec Eric Gordon et Tyreke Evans, tandis que le All-Star Jrue Holiday est arrivé en provenance de Philadelphia pour prendre la mène et le coach Monty Williams a fait de Brian Roberts sa doublure officielle.

PHOENIX SUNS – KENDALL MARSHALL

Annoncé comme le meilleur meneur passeur depuis 2ans, Marshall n’a jamais réussi à s’imposer à Phoenix. Il devait être le successeur de Steve Nash, mais Phoenix déçu par son rendement a finalement cherché à l’échanger toute la saison passée. Cet été, avec l’arrivée de Jeff Hornacek on aurait pu espérer un second départ pour lui, mais le nouveau coach, lui reprochant son manque de qualité physique, et son incapacité à rentrer dans le style de jeu up-tempo des Suns confirme que le meneur est sur le départ. En Octobre il est échangé à Washington puis est tout de suite coupé par les Wizards. Il a signé il y a deux semaines chez les Lakers où il a tout pour enfin s’affirmer comme un vrai joueur NBA.

HOUSTON ROCKETS – ROYCE WHITE

Houston l’a sélectionné malgré son anxiété chronique l’empêchant de prendre l’avion. Ce problème est incompatible avec la vie d’un joueur NBA passant son temps en avion pour se rendre d’une ville à une autre. Malgré son talent indéniable, il n’a jamais pu jouer un match professionnel et ne le pourra sûrement pas aux Etats-Unis.

BOSTON CELTICS – FAB MELO

L’ancien pivot de Syracuse était annoncé comme un pivot défensif. Il n’a jamais convaincu Doc Rivers, qui l’a envoyé en D-League toute la saison. Les Celtics ont préféré lâcher l’affaire cet été en l’envoyant à Memphis, là-bas il fut coupé dans la foulée. Dallas l’a ensuite invité pour son training camp mais il n’a pas été conservé.

CHICAGO BULLS – MARQUIS TEAGUE

Il est arrivé beaucoup trop tôt en NBA, et n’est toujours pas prêt pour jouer à ce niveau. Après une seule année, moyenne, en NCAA il a décidé de faire le grand saut pour rejoindre son frère dans la grande ligue. Cependant Tom Thibodeau ne lui fait absolument pas confiance et il a récemment été envoyé en D-League, où il n’est pas plus performant.

CEUX POUR QUI IL FAUT ENCORE ATTENDRE

TORONTO RAPTORS – TERRENCE ROSS

Après un début de saison rookie intéressant, il a vite vu son influence sur le jeu des Raptors diminuer après le trade de Rudy Gay. Cette saison il a connu le même jusqu’ Terrence Ross… au trade de Rudy Gay encore une fois. De 6,4 points par match en Novembre, il passe à 11,6 en Décembre après le départ de l’ailier pour Sacramento. Scoreur dans l’âme, il est aussi à l’aise en pénétration où ses qualités athlétiques font la différence, qu’à 3 points où il affiche un excellent 43,6% derrière l’arc depuis un mois. Maintenant qu’il a une place de titulaire et des reponsabilités nous pourrons vraiment le juger. Attention tout de même, Toronto a pris un risque en le sélectionnant aussi haut, sachant que Jeremy Lamb était encore disponible.

PORTLAND TRAIL BLAZERS – MEYERS LEONARD

Le pivot sélectionné en 11ème position est un projet à long terme. Ses statistiques étaient intéressantes la saison dernière avec 5,5 points et 3,7 rebonds en 13 minutes. Cette saison avec l’arrivée de Robin Lopez, il joue beaucoup moins, Joel Freeland lui est même passé dans la hiérarchie des pivots. Cependant nous ne pourrons juger son réel niveau que dans 1 ou 2 ans, Portland se montrant très patient avec lui, connaissant son potentiel.

DENVER NUGGETS – EVAN FOURNIER

Evan FournierNotre frenchy, malgré son énorme talent offensif, a encore du mal à devenir un joueur essentiel du roster très fourni des Nuggets. Il avait la confiance de George Karl et Masai Ujiri, et à réussi une superbe fin de saison et un excellent début de playoffs. Cependant l’arrivée de Brian Shaw a tout remis en cause. Le nouveau coach apprécie l’éthique de travail et l’intelligence de jeu de Fournier mais ne lui accorde que peu de temps de jeu, seulement 11 minutes par match. S’il a clairement le niveau pour s’imposer outre-manche, son salut passera peut-être par un transfert.

LES AUTRES POUR LESQUELS IL FAUT ENCORE ATTENDRE

Atlanta Hawks – John Jenkins & Jared Cunningham

Philadelphia Sixers – Arnett Moultrie

Denver Nuggets – Quincy Miller

Portland Trail Blazers – Will Barton

Golden State Warriors – Ognjen Kuzmic

Brooklyn Nets – Tornike Shengelia

CEUX QUI SONT FIDÈLES AUX ATTENTES

Cleveland Cavaliers – Tyler Zeller

Golden State Warriors – Festus Ezeli

Dallas Mavericks – Bernard James

Indiana Pacers – Orlando Johnson

Sacramento Kings – Quincy Acy

Orlando Magic – Kyle O’Quinn & Doron Lamb

Brooklyn Nets – Tyshawn Taylor

New Orleans Pelicans – Darius Miller

Los Angeles Lakers – Robert Sacre

Minnesota Timberwolves – Robbie Hummel

Un trade à venir à Miami

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Le double champion en titre s’est engagé ces derniers jours dans un processus de recherche de trade afin d’acquérir un nouveau joueur à l’arrière pour suppléer Dwyane Wade et ses problèmes de genoux qui l’ont déjà obligé à manquer 6 matchs cette saison et 40 matchs au total depuis la saison 2010/2011. Le Heat est à la recherche d’un joueur avec les mêmes caractéristiques de joueurs percutant avec des qualités de playmaker. Un style de jeu différent de Ray Allen ou encore Roger Mason Jr. et James Jones qui sont tous utilisés en tant que shooteurs sur les postes 2 et 3.

hoopshype.com

Il n’y a pas d’urgence du côté de South Beach, pour le moment le GM Pat Riley étudie des pistes menants aux candidats potentiels, cependant il devra faire preuve de beaucoup de persévérance, la marge financière est infime, le Heat étant déjà au-dessus de la luxury tax. De plus les joueurs susceptibles d’être échangés se trouvent être Joel Anthony, James Jones et Roger Mason Jr, des joueurs avec une riche expérience mais qui ne peuvent être au mieux des 9èmes ou 10èmes hommes dans un effectif. Une autre possibilité serait d’inclure Norris Cole, dont la valeur sur le marché des transferts avait déjà été testé avant le début de la saison, cependant si Cole est échangé il ne restera plus que Mario Chalmers comme meneur de jeu de formation, même si, il est vrai, LeBron James et Dwyane Wade s’occupe de la création du jeu dans cette équipe. La dernière possibilité pour Miami d’améliorer son package afin d’appâter un joueur intéressant serait d’inclure son choix du premier tour de draft 2014. Ce choix se situerait aux alentours de la 26ème place et dans une draft aussi talentueuse que celle de 2014 ce pick peut-être alléchant pour les autres équipes. Par exemple le 26eme choix de draft 2014 touchera 958 000$ avec un contrat garanti en 2014-2015 ce qui pour Miami pourrait compter énormément puisqu’avec la possibilité que les three amigos se retrouvent free agent, Miami devra sortir le chéquier pour les conserver tout en faisant extrêmement attention aux nouvelles règles salariale. Chaque dollar va compter cet été à Miami et le contrat du Rookie sera peut-être de trop.

Quels sont les joueurs que Miami pourrait essayer d’acquérir ?

JORDAN CRAWFORD

C’est le nom qui émerge de toutes les rumeurs entourant le Heat. Pat Riley aurait ciblé en priorité Jordan Crawford, lui qui est une des excellentes surprises du début de saison. L’arrière croqueur scoreur reconverti meneur de jeu par Brad Stevens guide avec brio les Celtics privés de Rajon Rondo à une inespérée quatrième place dans la conférence est.  Crawford serait la recrue idéale pour Miami pouvant apporter des points en sortie de banc ou remplacer Dwyane Wade lorsqu’il n’est pas là dans un style similaire. enfin ses énormes progrès dans la création du jeu lui permettrait aussi de remplacer numériquement Norris Cole qui partirait à Boston en compagnie de James Jones et du premier tour de draft de Miami. De ce fait Boston aurait un vrai meneur remplaçant pour Rondo avec Cole, lui qui dans les deux matches qu’il a disputé en tant que titulaire cette saison tourne à 8 points 5,5 rebonds et 4 passes de moyenne. Boston récupèrerait aussi Jones et son contrat qui se termine à la fin de l’année ce qui libérerait de la masse salariale supplémentaire, et surtout, Danny Ainge pourrait continuer la reconstruction des Celtics avec un deuxième choix de draft au premier tour en 2014.

Résumé du trade : Miami reçoit Jordan Crawford tandis que Boston reçoit Norris Cole, James Jones et le 1er tour de draft 2014 de Miami

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MARSHON BROOKS

Après une saison rookie très prometteuse chez les Nets, MarShon Brooks a malheureusement complètement disparu de la circulation, ne jouant que 12 minutes par match l’année dernière à Brooklyn en étant barré par Joe Johnson puis en ne rentrant en jeu que 8 matchs sur 26 cette saison à Boston. Le talent est indéniable chez ce joueur mais pour le moment aucun de ses coaches ne lui a vraiment fait confiance, et un nouveau départ pourrait lui faire du bien. N’étant pas indispensable à Boston son prix sera moins élevé que pour Crawford. On imagine mal Miami lâché Norris Cole pour lui mais un package James Jones et le 1er tour de draft de Miami est tout à fait envisageable.

Résumé du trade : Miami reçoit MarShon Brooks et Boston reçoit James Jones + le 1er tour de draft 2014 de Miami

EVAN FOURNIER

Masai Ujiri et George Karl, les deux personnes à l’origine de la draft d’Evan Fournier à Denver ne sont plus là. Le nouveau coach Brian Shaw croit moyennement en notre frenchy, lui préférant Jordan Hamilton et Nate Robinson notamment. Là encore Fournier n’est plus indispensable à Denver où il ne joue que 12 minutes par match et Miami pourrait en profiter pour le récupérer avec ses qualités naturelles de scoreur et sa capacité à créer le jeu sur quelques séquences. En échange Miami pourrait proposer le même package que pour MarShon Brooks à savoir James Jones et leur premier tour de draft 2014. Jones rendrait quelques services à une équipe de Denver en manque de shooteur à 3 points et enfin les Nuggets pourrait acquérir un autre choix de draft 2014 du premier tour, ils ont déjà celui de New York, tandis que leur propre choix va à Orlando. Ainsi Denver aurait deux choix au premier tour et pourrait s’en servir dans le cadre d’un autre trade par exemple.

Résumé de l’échange : Miami reçoit Evan Fournier, Denver reçoit James Jones et le premier tour de draft 2014 de Miami

AUSTIN RIVERS

Le fils de Doc a vraiment du mal à s’imposer en NBA malgré un bon potentiel en étant baladé entre le poste 1 et le poste 2. De plus cette année il est barré chez les Pelicans par Jrue Holiday, Eric Gordon et Tyreke Evans, rien que ça ! Et même Brian Roberts, lequel à la confiance de son coach Monty Williams pour être le back-up de Holiday. Un an après sa draft, c’est le meilleur moment pour le Heat d’essayer de récupérer Austin Rivers pendant que sa cote est encore faible. Pour le récupérer Miami pourrait proposer James Jones, Rashard Lewis (deux contrats expirants) et surtout leur premier tour de draft 2014, New Orleans n’en a actuellement pas au premier tour, le leur étant parti chez les Sixers dans l’échange Jrue Holiday-Nerlens Noel.

Résumé de l’échange : Miami reçoit Austin Rivers, New Orleans reçoit James Jones, Rashard Lewis et le premier tour de draft 2014 de Miami

MIANOP

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