Giannis Antetokounmpo

L’analyse de la draft 2013 (Partie 2 – Après la fin de saison)

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Oladipo-MCW

Vous avez compris le principe, nous analysons une classe de draft en trois temps. Le premier après deux mois de compétition, le deuxième en fin de saison et le troisième en milieu de la saison suivante. Nous sommes donc à la Mi-Avril et c’est le moment de faire le bilan de cette cuvée 2013 réputée très faible mais qui a réservé quelques belles surprise.

Dans le tableau suivant sont recensés les 30 joueurs draftés au premier tour, et les joueurs les plus intéressants du second tour. On donne les statistiques principales et un bref commentaire pour chaque joueur avant une analyse des gagnants, des perdants, et des équipes pour lesquelles il faudra attendre avant de pouvoir juger notamment à cause de leurs blessures. A noter qu’on retrouve finalement beaucoup plus de gagnants que de perdants étant donné les faibles attentes que cette draft suscitait, ce qui nous donne quelques bonnes surprises. 

Retrouvez ici la première partie de notre analyse au mois de Décembre dernier

Pick Player Team Minutes Points Rebonds Passes Commentaire
1 Anthony Bennett Cleveland Cavaliers 12,7 4,2 3 0,3 Quelques matchs intéressants. Peu devenir un vrai bon joueur avec une meilleure hygiène de vie
2 Victor Oladipo Orlando Magic 31,3 13,9 4,1 4,1 Très bon par moment mais moins de temps de jeu en fin de saison. Futur meilleur joueur de cette draft
3 Otto Porter Washington Wizards 8,8 2,2 1,6 0,3 Sa blessure du début de saison fut un vrai coup dur. Attendons la saison prochaine quand il aura du temps de jeu
4 Cody Zeller Charlotte Bobcats 17,3 6 4,3 1,1 Très doué offensivement, il progresse de façon linéaire. Il sera un joueur très fiable dans deux ans
5 Alex Len Phoenix Suns 8,6 2,2 2,4 0,1 Joueur au gros potentiel mais sa blessure du début de saison l’a beaucoup freiné
6 Nerlens Noel Philadelphia Sixers Blessé – out pour la saison
7 Ben McLemore Sacramento Kings 26,5 8,5 2,8 1 Talenteux, mais complètement barré aux Kings en étant la 4ème option offensive. Dommage
8 Kentavious Caldwell-Pope Detroit Pistons 19,5 5,6 1,9 0,7 Bon au début, mais a disparu au fil de la saison. A voir la saison prochaine mais a le potentiel pour être titulaire
9 Trey Burke Utah Jazz 32,1 12,5 2,9 5,6 Meneur avec un très gros QI basket. Tout bon pour la reconstruction du Jazz
10 CJ McCollum Portland Trail Blazers 12,1 5,1 1,2 0,6 Joueur très fort en attaque, mais sans temps de jeu difficile de se mettre en confiance
11 Michael Carter-Williams Philadelphia Sixers 34,5 16,6 6,2 6,3 Joueur hyper complet. Les Sixers ont un vrai pilier sur lequel s’appuyer pour l’avenir. Rookie de l’année
12 Steven Adams Oklahoma City Thunder 14,8 3,3 4,1 0,5 Joueur de devoir solide. Avec un peu plus d’expérience il prendra la place de pivot titulaire
13 Kelly Olynyk Boston Celtics 19,9 8,4 5,2 1,5 Bon joueur, complet, avec un excellent QI basket mais encore un peu tendre
14 Shabazz Muhammad Minnesota Timberwolves 7,8 3,9 1,4 0,2 Intéressant en fin de saison quand il a enfin pu jouer. Pur scoreur
15 Giannis Antetokounmpo Milwaukee Bucks 24,6 6,8 4,4 1,9 Quel potentiel ! Capable de tout faire sur le terrain. Futur (très) grand
16 Lucas Nogueira Atlanta / Estudiantes Est resté en Europe
17 Dennis Schroeder Atlanta Hawks 13,1 3,7 1,2 1,9 Gros potentiel mais encore trop tendre et manque d’expérience et d’assurance flagrant
18 Shane Larkin Dallas Mavericks 10,2 2,8 0,9 1,5 Bon joueur, a été intéressant quand il a pu jouer mais barré à Dallas
19 Serguei Karasev Cleveland Cavaliers 7,1 1,7 0,7 0,3 Gros potentiel mais son coach ne l’a pas fait joué de la saison
20 Tony Snell Chicago Bulls 16,2 4,6 1,6 0,9 Joueur solide, parfait dans le système des Bulls, va gagner du temps de jeu et des responsabilités
21 Gorgui Dieng Minnesota Timberwolves 13,4 4,8 5 0,6 Enorme fin de saison. Le joueur qu’il faut aux côtés de Love. Solide, bon rebondeur et défenseur
22 Mason Plumlee Brooklyn Nets 18 7,3 4,3 0,7 Joueur fiable, très important dans une rotation mais au potentiel limité
23 Solomon Hill Indiana Pacers 7,4 1,6 1,3 0,4 Joueur polyvalent mais qui n’a quasiment pas joué
24 Tim Hardaway Jr New York Knicks 22,8 10 1,5 0,8 Super joker offensif en sortie de banc. New York doit absolument le garder
25 Reggie Bullock Los Angeles Clippers 9 2,7 1,2 0,2 Peut avoir un vrai rôle la saison prochaine si les Clippers ne prennent pas des vétérans en cours de saison à son poste
26 André Roberson Oklahoma City Thunder 10 1,9 2,4 0,4 Bon défenseur et rebondeur. Utile au Thunder même s’il est très limité en attaque
27 Rudy Gobert Utah Jazz 9,5 2,2 3,3 0,1 Gros potentiel, bon quand il joue, mais bizarrement son coach le laisse énormément sur le banc
28 Livio Jean-Charles Spurs / ASVEL Est resté en France et se remet d’une grosse blessure au genou
29 Archie Goodwin Phoenix Suns 9,8 3,2 1,6 0,4 Gros potentiel offensif mais pas encore prêt pour la NBA. A suivre
30 Nemanja Nedovic Golden State Warriors 5,9 1,6 0,6 0,5 Bon joueur très athlétique, futur back-up de Stephen Curry mais n’est pas encore prêt
  
31 Allen Crabbe Portland Trail Blazers 5,1 2,1 0,3 0,5 Complètement barré à Portland, atout de même montré de bonnes choses
32 Alex Abrines OKC / Barcelona Gros talent, gros potentiel, mais pas sur qu’il aille un jour en NBA. S’il y va ce sera une excellente pioche
33 Carrick Felix Cleveland Cavaliers 4,4 1,5 0,7 0,2 A une bonne carte à jouer la saison prochaine à Cleveland avec sa défense
34 Isaiah Cannan Houston Rockets 10,8 4,7 1,1 0,9 Bonne fin de saison, encore un bon meneur qui passe par Houston
35 Glen Rice Jr Washington Wizards 9,9 2,9 1,8 0,6 A été envoyé en D-league très tôt. On ne l’a plus revu en NBA depuis
36 Ray McCallum Sacramento Kings 19,7 6,1 1,8 2,7 Excellente fin de saison, a assuré sa place comme meneur back-up des Kings pour la saison prochaine
37 Tony Mitchell Detroit Pistons 3,7 1,1 1,3 0,1 Hyper athlétique mais très limité. On ne l’a quasiment pas vu ne NBA cette saison
38 Nate Wolters Milwaukee Bucks 22,6 7,2 2,6 3,2 Le meilleur joueur du 2eme tour cette saison. A sa place en NBA pour longtemps en tant que back-up
39 Jeff Whitney New Orleans Pelicans 11,7 3,2 2,5 0,5 Solide défensivement. Toujours bon à avoir dans un roster
40 Grant Jerrett D-League Pas signé en NBA, 1er choix de draft de D-League en Octobre. Devrait avoir sa chance cet été.
41 Jamaal Francklin Memphis Grizzlies 7,7 1,9 1,1 0,3 A suivre la saison prochaine, peut être une bonne surprise
42 Pierre Jackson D-League / Pelicans Excellent en D-League. Peut être le verra-t-on un jour en NBA
43 Ricky Ledo Dallas Mavericks 3 1,7 0,2 0,2 Complètement barré à Dallas
44 Mike Muscala Atlanta Hawks 10 3,2 2,5 0,3 Est arrivé en cours de saison après un passage en Europe. Sera un vrai rôle player
48 Ryan Kelly Los Angeles Lakers 22 7,9 3,6 1,6 A pleinement profité du système D’Antoni, à voir avec un autre coach
49 Erik Murphy Chicago Bulls / Utah Jazz 2,6 0,3 0,3 0,1 Poste 4 pouvant s’écarter, il a passé la saison sur le banc des Bulls avant d’être coupé
55 Joffrey Lauvergne Denver / Partizan Excellent en Euroligue. Devrait rejoindre Denver cet été
58 DeShaun Thomas Spurs / Nanterre Bon à Nanterre mais pas sûr qu’il puisse jouer en NBA. Sous-dymensionné

Les gagnants

PHILADELPHIA SIXERS – MICHAEL CARTER-WILLIAMS

On commence logiquement par le joueur qui sera élu rookie de l’année dans les prochains jours. S’il a bien profité de la saison catastrophique des Sixers pour avoir tous les ballons, ses statistiques sont toutes simplement historique ! Il va devenir le troisième joueur de l’histoire avec OScar Robertson et Alan Adams a être le leader chez les rookies aux points, rebonds et passes, il va aussi rentrer dans le club très fermer des rookies à plus de 16 points, 6 rebonds et 6 passes en compagnie d’Oscar Robertson, Magic Johnson, Penny Hardaway, Steve Francis et enfin Chris Paul.

Son shoot est encore faible (40% à deux points, 25% derrière l’arc) mais il compense par une vraie intelligence de jeu. C’est un joueur très complet, qui a réalisé 2 triple-double cette saison et qui sera l’un des leaders dans cette catégories dans les années à venir. A noter qu’il intercepte aussi 1,9 ballons par match, ce qui est très intéressant. Les Sixers, en pleine reconstruction peuvent s’estimer heureux de l’avoir surtout qu’ils l’ont choisi en 11ème position ! Ce sera l’un des joueurs majeurs de l’équipe la saison prochaine, et il pourrait découvrir les playoffs plus tôt que prévu avec Thaddeus Young, Nerlens Noel et les deux futurs rookies qui seront dans le top 10 de la draft.

ORLANDO MAGIC – VICTOR OLADIPO

La saison de Victor Oladipo fut tout sauf un long fleuve tranquille. Baladé entre le poste d’arrière et celui de meneur où il n’est pas vraiment à l’aise, mais aussi entre le cinq majeur (43 fois) et le banc (36 fois) il a tout de même réalisé une campagne pleine de promesse. S’il n’est pas un attaquant né et si son shoot extérieur n’est pas fiable, il est tout de même très bon en un contre un (0.93 points par possession) et sur pick & roll. C’est également un bon défenseur, tout en apportant beaucoup au rebonds et à la passe, il est respectivement 7ème et 6ème dans ces catégories pour les arrières.

Il ne devrait pas être loin du niveau de All-Star dans quelques années et il sera très intéressant de le suivre la saison prochaine. Il est possible que Jameer Nelson ne soit pas prolongé (team option) et qu’Arron Afflalo soit tradé, ce qui laisserait le champs libre à Oladipo dans le backcourt d’une équipe en reconstruction et totalement rajeunie. Cela lui laisserait alors plus de temps de jeu que ce qu’il n’a eu en cette fin de saison, seulement 24 minutes par matchs en Avril, alors qu’il est vraiment performant en étant dans le cinq majeur avec 15 points, 4.7 rebonds et 4.6 passes.

UTAH JAZZ – TREY BURKETrey Burke

Le meneur du Jazz est un vrai patron sur le terrain. Dans une équipe en grosse reconstruction autour d’un projet jeune, Trey Burke apporte son gros QI basket pour guider ses coéquipiers. En son absence, le pourcentage de victoire du Jazz est de 9%, en sa présence il passe à 33%. Si cela n’a pas empêché Utah de finir à la dernière place de sa conférence, ce chiffre prouve l’importance du jeune meneur dans son équipe. Son pourcentage au shoot est clairement insuffisant (37.8%) mais il faut souligner que Burke ne perd que 1.8 ballons par match ce qui est une très bonne performance pour un rookie et distribue 5.6 passes décisives par match, faisant de lui le 21ème meilleur joueur de la ligue dans cet exercice.

MILWAUKEE BUCKS – GIANNIS ANTETOKOUNMPO

« The Greak Freek » est l’une des excellentes surprises de la saison. Ailier de très grande taille (2.06m) il est arrivé en NBA à l’age de 18ans en provenance de la deuxième division grecque ! Capable de tout faire sur le terrain, il a eu de la chance d’arriver à Milwaukee dans une équipe qui lui a donné sa chance et qui le laisse tranquillement progresser. Lui qui devait être un pari sur le long terme a été capable d’apporter tout de suite et dans tous les compartiments du jeu, pour preuve son match à Oklahoma City et Kevin Durant à 13 points 11 rebonds 5 passes 2 contres et 2 interceptions. Antetokounmpo a un énorme potentiel, il ne serait pas étonnant de se rendre compte dans quelques années qu’il est l’un des trois meilleur joueur de cette cuvée et qu’il pourrait être All-Star.

NEW YORK KNICKS – TIM HARDAWAY Jr

Très bonne pioche pour les Knicks à la draft, comme d’habitude. L’ancien pensionnaire de l’université de Michigan n’a peur de rien sur le terrain et semble prêt à dégainer de n’importe où. Avec d’excellente abilités au scoring il apparaît comme l’un des seuls joueurs du roster sur qui il faut compter à l’avenir du côté de la Big Apple. Il semble en tout cas fait pour le rôle de sixième homme, dans le style de JR Smith, la folie en moins. Il pêche encore à cause de mauvais choix, et se concentre trop en attaque sur des domaines où il n’est pas encore assez performant (0.78 points par possessions en isolation et 39% en spot-up shoot) il a néanmoins une bonne marge de progression.

CHARLOTTE BOBCATS – CODY ZELLER

La progression du 4ème choix de la draft est linéaire et ses statistiques sont tout à fait correctes par rapport à son temps de jeu. Intérieur offensif, il ne joue que 18 minutes par matchs derrière l’un des meilleur si ce n’est le meilleur pivot de la saison Al Jefferson. Cependant, Zeller est encore trop soft sur le parquet et pas assez bon défenseur pour le moment pour espérer gagner plus de temps de jeu aux côtés d’Al Jefferson. Les deux joueurs ne sont pour le moment alignés que 10 minutes par match sur le parquet en même temps. On notera également une très bonne fin de saison avec une progression de 2.7 point et 1 rebonds depuis le All-Star Game avec un temps de jeu pratiquement similaire.

BROOKLYN NETS – MASON PLUMLEE

La fratrie Plumlee vit une belle saison, Miles s’éclate à Phoenix tandis que Mason à réussit ses début en NBA. Profitant des blessures de Brook Lopez et de Kevin Garnett, Mason Plumlee a débuté 22 matches cette saison. Seul joueur intérieur dans une équipe très portée sur les extérieurs ces derniers temps (Williams, Livingston, Johnson et Pierce étant les autres joueurs du cinq majeur), il a pu apporter toute son énergie, sa défense et ses rebonds dans la raquette des Nets. S’il n’a clairement pas le plus gros potentiel de cette cuvée, Mason devrait faire une carrière très honnête en NBA dans un rôle de back-up fiable à l’intérieur, capable d’apporter 15 à 20 minutes de qualité.

BOSTON CELTICS – KELLY OLYNYK

Kelly Olynyk
Kelly Olynyk

Le pivot qui a cartonné en Summer League a connu une saison faite de haut et de bas dans la Massachusetts. Il est capable de s’écarter pour shooter à trois points, et son très bon QI basket fait de lui un excellent passeur au poste, mais il est encore beaucoup trop soft dans la raquette et ce n’est pas encore un défenseur fiable. Son association avec Jared Sullinger à l’intérieur pourrait être très prometteuse avec deux joueurs plein de talent, cela se voit offensivement avec 106.1 points pour 100 possessions lorsqu’ils sont ensemble. En revanche l’efficacité défensive n’est pas encore là avec près de 102 points encaissés pour 100 possessions. A noter l’excellente fin de saison du pivot avec 11.2 points et 6.1 rebonds depuis le All Star Game en seulement 22 minutes qui confirme les attentes placées en lui.

MINNESOTA TIMBERWOLVES – GORGUI DIENG

Il aura fallu attendre le 16 Mars pour que Dieng passe plus de 22 minutes sur le parquet, mais depuis, c’est un véritable feu d’artifice ! 12.5 points, 11.6 rebonds dont des cartons à 22 points 21 rebonds ou encore 15 points – 15 rebonds. Joueur très solide, champion universitaire avec Louisville, Gorgui Dieng semble être un excellent complément à Kevin Love en apportant sa défense et sa dureté aux côté des rebonds et du talent offensif de l’ailier fort. Cependant, il faudra voir comment sa situation évolue avec le retour de Nikola Pekovic, le titulaire habituel du poste.

OKLAHOMA CITY THUNDER – STEVEN ADAMS

Le pivot Néo-Zélandais est un projet sur plusieurs années. Titulaire en l’absence de Kendrick Perkins, ses stats ne sont pas ronflantes mais son apport ne se limite pas qu’à ça. L’ancien pensionnaire de Pittsburgh est là pour amener sa dureté et pour verrouiller la raquette, et il le fait déjà bien. Il est destiné à prendre la place dans le 5 majeur à la fin du contrat de Perkins, pour la saison 2015-2016. N’ayant commencé le basket qu’à 14ans, il a encore une grosse marge de progression, notamment dans la compréhension du jeu où il est encore trop tendre pour le moment, mais nul doute qu’il deviendra une vraie force pour OKC.

CHICAGO BULLS – TONY SNELL

Bon défenseur, shooteur et intelligent, il est le joueur parfait pour le système de Tom Thibodeau. Si son temps de jeu n’était pas énorme, on appliquera la jurisprudence Jimmy Butler, puisque dans un registre similaire il ne jouait que 8.5 minutes pour sa première année dans la ligue avant de voir son rôle grandir au fil du temps. Snell devrait connaître une expérience similaire dès la saison prochaine jusqu’à devenir un joueur vraiment important pour Chicago

MILWAUKEE BUCKS – NATE WOLTERS

Si le deuxième tour de la draft 2013 était très faible, deux bonnes surprises sont apparues au poste de meneur. Nate Wolters tout d’abord, malgré une grosse concurrence à cette position à Milwaukee, Wolters à su prendre ses responsabilités et laisser parler son intelligence de jeu renforcée par ses 4 années passées à la fac. Il a débuté 31 matches cette saison pour une production intéressante (8.5 points, 3.6 rebonds, 3.6 passes). Sa marge de progression est limitée mais il peut devenir un meneur back-up très correct tout au long de sa carrière en NBA.

SACRAMENTO KINGS – RAY McCALLUM

Ray McCallum
Ray McCallum

Deuxième joueur issu du deuxième tour, Ray McCallum. Comme pour Gorgui Dieng, le meneur a du attendre très longtemps pour avoir sa chance mais depuis le 25 Février, date à laquelle il a enfin dépasser les 25 minutes sur un match, il s’affirme comme un joueur capable de faire une longue carrière en NBA en tant que remplaçant au poste 1. Depuis cette date il joue en moyenne 30 minutes par match pour 9.6 points et 4.4 passes, en relai d’un Isaiah Thomas blessé.

Les autres gagnants

OKLAHOMA CITY THUNDER – ANDRE ROBERSON

PHOENIX SUNS – ARCHIE GOODWIN

LOS ANGELES LAKERS – RYAN KELLY

HOUSTON ROCKETS – ISAIAH CANAAN

NEW ORLEANS PELICANS – JEFF WITHNEY

Les perdants

CLEVELAND CAVALIERS – ANTHONY BENNETT

Anthony Bennett
Anthony Bennett

Tout ou presque a déjà été dit sur Anthony Bennett, et en étant objectif il faut reconnaître que sa saison rookie est un vrai flop. Blessé cet été, arrivé en surpoids en Automne, Bennett n’a pas fait les efforts nécessaires pour assumer son statut. Un effet boule de neige s’est créé, en manque de rythme il a fait un mauvais début de saison qui a entraîné une grosse baisse de confiance et donc une baisse importante de temps de jeu. Absolument catastrophique jusqu’en Janvier, l’ailier s’est repris à partir de Février, grâce notamment à une baisse de poids significative. Depuis, il a réalisé quelques bons matchs (19 pts, 10 rebonds et 15 points, 8 rebonds entre autres) mais encore beaucoup trop rares pour justifier son statut de numéro 1 de la draft. A voir tout de même la saison prochaine, le garçon a vraiment du talent, c’est un très bon attaquant, et avec un été studieux et une meilleure hygiène de vie il pourrait surprendre beaucoup de monde.

DETROIT PISTONS – KENTAVIOUS CALDWELL-POPE

Ce titre de « perdant » n’est pas directement dirigé contre Kentavious Caldwell-Pope mais contre Joe Dumars et le front office des Pistons. Bénéficiaire du 8ème choix de la draft, Detroit avait la possibilité de choisir le meilleur joueur encore disponible, celui-ci se nommait Trey Burke. Ce dernier était un héros local puisqu’il avait emmené Michigan jusqu’à la finale de la March Madness. De plus, c’est un vrai meneur gestionnaire capable d’organiser le jeu de l’équipe. Au lieu de ça les Pistons ont préféré récupérer Brandon Jennings, et sélectionner Kentavious Caldwell-Pope. L’arrière est un bon joueur, il deviendra à terme le titulaire du poste, là où il a été intéressant en début de saison, avant d’accuser le coup après le All-Star Game. Mais les résultats des Pistons cette saison montrent que ce pari est complètement perdu.

Ceux pour qui il faut encore attendre

WASHINGTON WIZARDS – OTTO PORTER

Ce fut un choix salué par tous. Porter vient de Georgetown, c’était l’un des joueurs les plus NBA-ready, les Wizards avaient besoin d’un ailier, tout semblait coller. Malheureusement, Porter s’est blessé durant l’été à la hanche et il n’a pu reprendre que mi-Decembre après avoir rater le training camp et la présaison. Totalement à court de rythme, il n’arrive pas à s’adapter tout de suite à la NBA et son équipe ayant absolument besoin de victoires, il se retrouve la plupart du temps sur le banc (seulement 12 matchs et 106 minutes passées sur le parquet entre Janvier et Mars). Avec ce maigre temps de jeu, Porter n’a rien pu apporter à son équipe et ses statistiques sont très faiblarde, néanmoins, ce qui sauve Washington de la catégorie « perdant » réside dans le fait qu’ils n’avaient pas besoin cette saison d’un rookie très performant de suite, surtout à l’aile où Trevor Ariza réalise la meilleure campagne de sa carrière. A suivre la saison prochaine puisqu’Ariza est en fin de contrat justement et que Martell Webster est très bon dans son rôle de 6ème homme, ce qui pourrait offrir la place de titulaire à Otto Porter.

PHOENIX SUNS – ALEX LEN

Len a vécu une expérience assez similaire avec Otto Porter, blessé au moment de la draft il n’a pu reprendre la compétition que fin Octobre, mais sans pouvoir participer au training camp. Dans une équipe qui court beaucoup, Alex Len avait besoin d’être à 100% ce qui n’était pas le cas tout le temps, ce qui explique alors son faible temps de jeu. De plus Miles Plumlee a totalement explosé au poste de titulaire à la surprise générale, ce qui a renforcée la place sur le banc du pivot ukrainien. Par conséquent, ce dernier a surtout été utilisé dans le rôle de pivot défensif, là pour donner des fautes, alors que son talent lui promet un grand avenir. A voir la saison prochaine, avec une vraie préparation, cependant, il faut aussi prendre en compte que c’est un pari à long terme, le joueur a un énorme potentiel, et il ne pourra être juger que dans quelques années.

PHILADELPHIA SIXERS – NERLENS NOEL

Blessé depuis la draft, il n’a pas joué de la saison. Mais on a vraiment hâte de le voir l’année prochaine dans une équipe de Philly très prometteuse.

SACRAMENTO KINGS – BEN McLEMORE

Peut-être le plus gros talent offensif de cette cuvée. Malheureusement pour lui, après une summer league en demi-teinte, il réalisait un début de saison prometteur, jusqu’au trade de Rudy Gay. Par conséquent McLemore s’est retrouvé dans le rôle de la 4ème option défensive, derrière un trio qui prend 47.3 shoots par matchs sur les 82 de l’équipe (16.8 pour Cousins, 15.3 pour Gay et 15.2 pour Thomas). De ce fait, McLemore a du se contenter de seulement 8 shoots en moyenne cette saison. L’arrière réalise tout de même une bonne fin de saison avec les blessures conjuguées de Thomas et Gay en signant deux mois consécutifs à 10 puis 13 points de moyenne. Cela mérite confirmation, mais pour le moment il est complètement bloqué chez les Kings.

PORTLAND TRAIL BLAZERS – CJ McCOLLUM

McCollum n’a pu participer au training camp à cause d’une blessure, comme plusieurs autres joueurs décidément. Après une summer league très solide, on attendait beaucoup du rookie de Portland, mais une grosse blessure au pied l’a contraint à attendre jusqu’à mi-Janvier pour enfin fouler les parquets. Très fort offensivement, McCollum a payé le fait que les Blazers avaient absolument besoin de victoires pour se retrouver la plupart du temps sur le banc. La présence d’un joueur au profil très similaire, Mo Williams, a également joué en sa défaveur. Cet été, Williams va faire jouer sa player option et il est peu probable qu’il reste dans l’Oregon, du coup CJ McCollum devrait récupérer le rôle de 6ème homme pour lequel il semble être fait.

MINNESOTA TIMBERWOLVES – SHABAZZ MUHAMMAD

Laissé sur le banc la majeure partie de la saison, Shabazz Muhammad a profité de l’élimination des Wolves dans la course aux playoffs pour montrer le bout de son nez. S’il est encore bien loin des attentes placées en lui il y a plus de deux ans (il était annoncé comme 1st pick), il a tout de même montré des choses intéressantes dans un rôle de scoreur en sortie de banc. Il devrait avoir sa chance la saison prochaine, à lui d’en profité, que ce soit à Minnesota ou ailleurs.

ATLANTA HAWKS – DENNIS SCHROEDER

Dennis Schroeder

Gros potentiel, identifié comme le futur Rajon Rondo, Dennis Schroeder a atlterné le bon et surtout le très moyen cette saison. Pas encore prêt pour la NBA, son coach a préféré utilisé Shelvin Mack comme meneur back-up pur assurer une place en playoffs. Le meneur allemand a tout même signé une fin de saison plutôt bonne, et on a hâte de la voir la saison prochaine, pour savoir s’il va exploiter tout son talent ou pas. On se rappellera aussi que la saison rookie de Rajon Rondo n’était pas exceptionnelle non plus même s’il semblait déjà beaucou plus mature que le rookie des Hawks.

CLEVELAND CAVALIERS – SERGEY KARASEV

On a déjà parlé de son cas, mais c’est pour le moment un gros gâchis de la part de Mike Brown et des Cavs. Bon shooteur, fort attaquant, Karasev n’a presque pas joué cette saison malgré un talent évident et un gros potentiel. Le front office sachant que Mike Brown n’est pas très enclin à faire jouer les rookies habituellement, il est difficile à comprendre pourquoi ils ont fait venir l’ailier russe cette saison pour le laisser éternellement sur le banc plutôt que de le laisser progresser une saison de plus en Europe, là où il aurait eu du temps de jeu.

UTAH JAZZ – RUDY GOBERT

Là aussi nous avons déjà plusieurs fois évoqué son cas. Très grand, très mobile et avec une envergure immense, Rudy Gobert a tout du pivot NBA moderne même s’il est encore assez frêle. Ce qui est difficilement compréhensible du côté du Jazz et du coach Ty Corbin, c’est que Gobert a quasiment toujours été bon sur les courtes séquences où il fut sur le terrain, que ce soit aux rebonds ou aux contres. Mais cela ne l’a pas empêché de passer énormément de temps sur le banc, voir même en D-League, où il fut d’ailleurs excellent (13.9 points, 11.4 rebonds, 3 contres). On attend la saison prochaine pour voir s’il aura un peu plus de temps de jeu que cette année alors que son équipe ne jouait rien d’autre que la draft.

GOLDEN STATE WARRIORS – NEMANJA NEDOVIC

Meneur Serbe aux qualités athlétique d’un combo guard Américain, Nedovic est un diamant brut. Il n’est en revanche pas encore prêt pour la NBA et c’est pour cela qu’il a passé la saison en D-League du côté de Santa Cruz. Il aura sa chance la saison prochaine, en relais de Stephen Curry, à lui de montrer qu’il en a les capacités. Le manque de meneur remplaçant en début de saison du côté de la baie a poussé le front office à faire venir Nedovic de suite, mais il aurait été pertinent là aussi de le laisser une saison de plus en Europe.

Ceux qui sont fidèles aux attentes 

DALLAS MAVERICKS – SHANE LARKIN

INDIANA PACERS – SOLOMON HILL

LOS ANGELES CLIPPERS – REGGIE BULLOCK

Les Bucks peuvent-ils redevenir attractifs ?

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Milwaukee Bucks v Cleveland Cavaliers

Bon dernier de la ligue avec seulement 7 victoires en 40 matchs, Milwaukee est aujourd’hui l’équipe la moins attirante de toute la NBA. Malgré une qualification en playoffs la saison dernière, les Bucks se dirige tout droit vers la lottery pendant plusieurs années. Comment est-ce que cette équipe peut retrouver les sommets ?

L’état des lieux

La saison 2012-2013 des Bucks s’est conclue avec un sweep au premier tour des playoffs face au futur champion, le Miami Heat. L’équipe du Wisconsin a profité de la faiblesse de la conférence est pour accéder à la post-season avec le 8ème spot et seulement 38 victoires pour 44 défaites. Cependant, le roster était trop déséquilibré, à cause principalement de la traction arrière Brandon Jennings-Monta Ellis, ces deux joueurs prenaient la bagatelle de 33 shoots par match sur les 87 tentés au total par Milwaukee, le tout avec une adresse de respectivement 39.9 et 41.6%.

L’été dernier, les deux compères arrivaient en fin de contrat et John Hammond, le GM, a décidé de n’en prolonger aucun pour repartir sur des bases saines. Exit Monta Ellis qui s’envole pour Dallas et exit Brandon Jennings, impliqué dans un sign-and-trade avec Detroit pour récupérer Brandon Knight. Larry Sanders, qui a signé une campagne prometteuse est prolongé au prix fort de 44 millions sur 4ans.

L’équipe se renouvelle complètement, seuls quatre Bucks de la saison passée sont encore présents dans le roster, Larry Sanders, Ersan Ilyasova, Ekpe Udoh et John Henson. Le front office décide de recruter des joueurs d’expérience reconnus, pour entourer les jeunes pousses tout en solidifiant le collectif, ainsi arrivent Luke Ridnour, Carlos Delfino, Caron Butler, Zaza Pachulia et Gary Neal. A la draft, les Bucks prennent le risque de sélectionner Giannis Antetokounmpo, un jeune joueur de 18ans qui évolue en deuxième division grecque mais qui par ses qualités athlétiques et sa polyvalence impressionne tous les scouts en Juin dernier. Avec lui, en 40ème place est choisi Nate Wolters, le meneur qui a signé un excellent début de saison est aujourd’hui considéré comme le meilleur joueur du deuxième tour.

Roster Titulaires Remplaçants
Meneurs Brandon Knight Luke Ridnour Nate Wolters
Arrières OJ Mayo Carlos Delfino Gary Neal
Ailiers Giannis Antetokounmpo Caron Butler Khris Middleton
Ailiers Forts Ersan Ilyasova John Henson Ekpe Udoh
Pivots Larry Sanders Zaza Pachulia Miroslav Raduljica

Un début de saison catastrophique

Les Bucks visaient une deuxième qualification de suite en playoffs avec un effectif équilibré, expérimenté et espéraient qu’OJ Mayo signé l’été dernier soit enfin le vrai franchise player qu’il était censé devenir, que Larry Sanders s’affirme comme le meilleur défenseur de la ligue et que la cohésion du roster prennent rapidement pour compenser un manque de talent global par rapport aux autres équipes. Pour accompagner le tout, Larry Drew, l’ancien coach d’Atlanta, qui pour ses trois premières saisons en tant que head coach des Hawks a atteint trois fois la postseason débarque dans le Wisconsin.

Malheureusement, l’équipe qui fut championne en 1971, connait un début de saison chaotique. Fin Décembre le bilan est de 3-13, les espoirs de playoffs se sont déjà envolés, Carlos Delfino blessé au pied va rater toute la saison, Caron Butler a déjà manqué 16 matchs, Luke Ridnour 11 matchs, Ersan Ilyasova 10 matchs et Zaza Pachulia 23. Touchée par toutes ces blessures à répétition, l’objectif final de la saison change, la direction qui niait toute intention de tanking change son fusil d’épaule et parle de saison de transition , depuis, le coach fait énormément jouer les jeunes et vise une très bonne place lors de la future draft 2014 qui fait déjà rêver tous les GM.

Des vétérans qui grognent et qui demandent leurs transferts

La frustration commence à grandir dans le Wisconsin. Caron Butler qui, échangé à Phoenix cet été, a de suite demandé à être de nouveau trader à Milwaukee pour terminer sa carrière dans son état natal déchante. Lui qui devait être un joueur cadre de l’équipe voit son temps de jeu fondre comme neige au soleil, passant de 29 minutes en moyenne en Novembre à 15 en Janvier. Désormais relégué au rôle de doublure du jeune Giannis Antetokounmpo, le double All-Star voit son avenir ailleurs et souhaite rejoindre une équipe ambitieuse afin d’aller chercher son deuxième titre après celui de 2011.

Deuxième cas similaire, Gary Neal, l’ancien Spur de San Antonio qui signe une saison très correct avec 10,1 points de moyenne assorti d’un joli 40,7% à trois point commence à s’agacer de l’accumulation des défaites. Lui qui a connu dans le Texas 3 saisons à plus de 55 victoires et les Finals en Juin dernier est complètement dépaysé à Milwaukee, dans une équipe de bas de tableau. Preuve de sa nervosité, il s’en est pris violemment à Larry Sanders, à qui il reprochait de ne pas se donner à fond sur le terrain en lui disant, entres autres insultes : « je mérite mon pognon, pourquoi tu n’essaies pas d’en faire autant p****n« . Depuis, John Hammond a placé l’arrière sur la liste des transferts, et San Antonio pourrait peut-être essayer de le récupérer.

OJ Mayo
OJ Mayo

Dernier joueur concerné, OJ Mayo. L’ancien prodige de High School n’arrive toujours pas à justifier la hype qui l’entourait avant sa draft. Sélectionné par Memphis, et passé l’année dernière par Dallas, il compile en carrière 15 points, 3.3 rebonds et 3 passes et à signé l’été dernier un joli contrat de 24 millions sur 3 ans avec les Bucks. Lui qui était censé devenir le go-to-guy de l’équipe déçoit son coach, il a déjà débuté 16 rencontres sur les 39 qu’il a disputé sur le banc, et comme pour Caron Butler, son temps de jeu diminue drastiquement, passant de 31 minutes en Novembre a seulement 22 en Janvier. Ce qui énerve par dessus tout Mayo, c’est la distribution du temps de jeu par Larry Drew, un jour ce dernier peut lui donner 35 minutes puis le lendemain seulement 8. L’arrière regrette déjà sa signature de l’été dernier et pourrait demander lui aussi un trade dans les jours qui viennent.

Que faire avec cet effectif ?

Les Bucks partent avec un gros désavantage par rapport aux autres écuries. En effet, Milwaukee une l’une des villes les moins attirante sur la carte NBA, et ce n’est pas les récents résultat de ses joueurs qui vont donner envie aux free agent d’y signer. En partant de ce constat, on sait qu’aucune superstar ne signera dans un avenir proche dans cette équipe même avec le salaire maximum. De ce fait, John Hammond se devra de continuer à tenter de convaincre des joueurs de compléments de le rejoindre avec un contrat -peut-être un peu gonflé- pour être sûr de les faire venir. De même pour des joueurs comme OJ Mayo, des paris, sur lesquels on investi une somme importante en espérant que cela fonctionne.

hoopshype.com
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Pour les deux prochaines années Milwaukee a de l’espace sous le salary cap, à peu près 15 millions cet été voir même 20 millions si l’on considère de façon raisonnable qu’il n’activeront pas la qualifying offer du décevant Ekpe Udoh, et s’ils activent la team option de Khris Middleton. Caron Butler et Luke Ridnour, deux joueurs encore performants qui ne devraient très probablement pas re-signer et s’envoler vers des équipes plus ambitieuses sur le court terme. Enfin il faudra prolonger Nate Wolters, qui se révèle être un bon back-up à Brandon Knight pour un salaire d’environ 2 voir 3 millions la saison et pourquoi pas Miroslav Raduljica aux alentours du million pour une saison.

Après toutes ces hypothèses, on arriverait à une marge de 16 millions en-dessous du plafond autorisé par la ligue pour signer des joueurs libres. Mais cette enveloppe pourrait encore gonfler. On a déjà évoqué l’intention des Bucks de trader Gary Neal, et pourquoi pas OJ Mayo et Caron Butler. On peut rajouter à cette liste Luke Ridnour, qui pourrait lui aussi intéresser des équipes visant les playoffs dès cette saison. Mis à part OJ Mayo, et encore, aucun de ces 4 joueurs ne vaut actuellement un premier tour de draft 2014, et donc, Milwaukee pourrait essayer de récupérer en échange des contrats expirant cet été pour là encore libérer de la masse salariale, comme c’était le cas dans l’échange que nous évoquions avec San Antonio pour Gary Neal. Derniers joueurs concernés, Carlos Delfino et Zaza Pachulia sont pour le moment intransférables tant pour leurs blessures que pour le contrat pour le Géorgien.

Autre hypothèse possible, John Hammond sachant très bien qu’il ne pourra miser que sur la draft et les jeunes talents pour reconstruire une équipe compétitive, tente d’échanger ses vétérans contre des joueurs encore dans leur contrat rookie et dont les équipes ne font pas (encore) confiance car elles visent des objectifs à court terme. Nous pouvons dans ce cas imaginer des exemples de ce genre :

Atlanta récupèrerait un ailier d’expérience qui les aiderait à atteindre les playoffs en l’absence d’Al Horford. Le poste 3 est également le plus faible de leur roster et l’arrivée de Caron Butler renforcerait leur effectif. En échange, Milwaukee recevrait deux jeunes talents qui ne jouent pas beaucoup chez les Hawks avec Jared Cunningham et John Jenkins. DeMarre Carroll qui réalise une bonne saison pourrait être réutilisé dans un autre trade cet été, et enfin Gustavo Ayon avec son contrat expirant.

MILWASWashington souffre au poste de meneur, si John Wall évolue à un niveau de All-Star, derrière, Eric Maynor ne s’est pas adapté aux Wizards et le coach Randy Wittman est obligé de faire jouer Garrett Temple à sa place. L’arrivée de Luke Ridnour renforcerait le roster sur le très court terme et la qualification en playoffs. Chris Singleton qui est encore jeune partirait également dans le Wisconsin, lui qui a montré de bonnes choses dans ses deux premières années mais qui ne joue plus cette saison.

MILPORDans ce trade, Portland recevrait un joker offensif supplémentaire pour renforcer son banc, sachant que Mo Williams devrait partir cet été. En échange, la seule vraie contrepartie serait Joel Freeland, qui réalise une bonne saison en tant que back-up de Robin Lopez mais qui prend des minutes au jeune espoir Meyers Leonard. Les trois autres jeunes joueurs combinent tous ensemble 111 minutes de temps de jeu cette saison mais méritent une vraie chance grâce à leur potentiel.

Le cas Larry Sanders

Après une saison très prometteuse, le pivot signe un contrat à 11 millions la saison pendant 4 ans. Sanders est censé confirmer et devenir l’un des meilleur défenseur du championnat, mais rien ne se passe comme prévu. D’abord blessé, puis suspendu pour une bagarre en boite de nuit, il ne joue que 6 matchs durant les deux premiers mois de la saison régulière et depuis son retour, sa production est très insuffisante en chutant de 3 points, 3 rebonds et 1 contre par rapport à la saison passée. Il s’est aussi signalé de manière négative en s’embrouillant avec Gary Neal et en se faisant expulsé pour un coup de coude à Steven Adams.

John Hammond semble penser qu’il a fait une erreur en prolongeant son jeune joueur et selon plusieurs sources, il essayerait de l’échanger contre un premier tour de draft 2014 en profitant de sa cote restant pour le moment encore élevée. S’il est envisageable qu’une équipe possédant plusieurs de ces choix puisse en céder un pour récupérer Sanders, son contrat sera forcément un frein aux négociations puisque l’autre équipe devra en plus rajouter un ou plusieurs joueurs pour équilibrer le deal financièrement. Dans cette short list on peut penser à Phoenix qui possède quatre premiers tours de draft 2014 et Boston qui cherche à renforcer son poste 5.

L’autre possibilité est d’utiliser la valeur de Larry Sanders pour récupérer un joueur de talent.

New Orleans, qui est actuellement à la recherche d’un pivot défensif pour épauler Anthony Davis trouverait son bonheur avec Sanders, dans ses bagages arriverait en plus OJ Mayo qui par un jeu de chaises musicales prendrait la place de 6ème homme de Tyreke Evans, qui lui, récupèrerait le spot de titulaire d’Eric Gordon. D’après les rumeurs du moment les Pelicans seraient prêts à trader Evans ou Gordon pour rééquilibrer leur effectif, ici c’est Eric Gordon qui partirait et qui renforcerait grandement le poste 2 de Milwaukee qui en a bien besoin. Gordon qui est un excellent scoreur (17,7 points de moyenne en carrière dont une pointe à 22 points en 2010-2011) ne s’est jamais plu en Louisiane et un nouveau départ relancerait sa carrière qui semblait s’acheminer vers le All Star Game.

JaVale McGee, malgré ses gaffes, est l’un des pivots les plus rentables de la ligue avec 8.7 points, 5.7 rebonds et 1.9 contres en seulement 20.5 minutes en carrière. McGee mérite une place de titulaire mais avec les performances de JJ Hickson et Timofey Mozgov, pas sûr que ce soit à Denver qu’il ait sa chance. Deuxième joueur en provenance des Nuggets, Jordan Hamilton, l’ailier, est dans la même position que son coéquipier, c’est-à-dire talentueux mais barré dans un effectif très homogène. Avec le nouveau projet jeune de Milwaukee, il aurait enfin sa chance.

En échange Denver recevrait le vrai pivot défensif qui lui fait défaut, et qui ferait grandement plaisir au nouveau coach Brian Shaw. De plus, Caron Butler remplacerait pour la fin de saison Danilo Gallinari dont on vient d’apprendre qu’il ne serait pas de retour avant la campagne 2014-2015. Avec ce package les Nuggets se donneraient les moyens d’atteindre une nouvelle fois les playoffs au printemps, sachant que le concurrence sera très rude.

Reste enfin le cas Ersan Ilyasova, pour lequel on a déjà évoqué un swap avec Omer Asik et qui serait bénéfique aux deux équipes, surtout si Larry Sanders déménage du Wisconsin.

Le futur des Bucks

Trois joueurs se révèlent être les bases de la construction du roster de Milwaukee pour les années à venir, Giannis Antetokounmpo, John Henson et Brandon Knight.

Le jeune grec est en train de devenir l’un des phénomène de la ligue. Avec ses qualités athlétiques, ses bras et ses mains interminables, son niveau déjà impressionnant et un potentiel qui semble sans limites, Antetokounmpo peut devenir l’une des stars du futur. All-Around player, gros défenseur, son coach l’a intronisé dans le cinq majeur depuis 16 matchs en lui donnant le temps de jeu qui va avec, 29.2 minutes par match. Il profite de la situation pour se mettre en valeur avec 8.3 points, 5.6 rebonds, 2.4 passes,0.8 contres et 0.8 interceptions. Rappelons tout de même qu’il vient d’avoir 19ans et qu’il débarque de la deuxième division grecque. Si son shoot est encore en chantier, il a déjà réussi à compiler deux doubles-doubles et il a d’ailleurs impressionné dans son duel avec Kevin Durant récemment, limitant l’ailier du Thunder a « seulement » 44% aux tirs.

John Henson

Deuxième motif d’espoir pour Milwaukee, John Henson. Sélectionné en 14ème position de la très relevée draft 2012, le jeune intérieur, qui peut jouer ailier fort ou pivot reste encore très sous-coté. Avec un temps de jeu fluctuant, 25 minutes en Novembre, 33 en Décembre, 24 en Janvier, Henson s’affirme petit à petit comme un joueur à suivre de très près dans la conférence est. Titulaire à seulement 14 reprises, il compile dans ce cas de figure 14.9 points, 9.9 rebonds et 2 contres de moyenne avec des excellentes performances comme par exemple 19 points-17rebonds contre Washington et le duo Gortat-Nene, 25points-14rebonds contre Chicago ou encore 20points-14rebonds contre New York.

Malgré un physique encore frêle, Henson arrive déjà à peser des deux côtés du terrain. Face à lui, ses adversaires ne shootent qu’à 43% dans la raquette, pour avoir une idée, Anthony Davis en est à 45%, Dwight Howard à 47% et Andre Drummond 48%. De l’autre côté du parquet, Henson est doté de bonnes mains et prends la plupart de ses shoots dans la raquette avec une très bonne adresse de 57.7% mais son shoot à mi-distance est encore très perfectible avec seulement 31% de réussite.

Dernier chaînon de ce trio, Brandon Knight. Arrivé l’été dernier en échange de Brandon Jennings, le 7ème choix de la draft 2011 est pour le moment un très bon scoreur, améliorant ses statistiques aux points tous les ans depuis sa saison rookie. Après un mois de Novembre compliqué, où il n’arrivait pas à trouver sa place (8.9 tirs par matchs pour 9.6 points à 36% de réussite), il cartonne depuis début Décembre avec 18.5 points à 44% aux shoots. Il s’est notamment fait remarquer avec ses 37 points au Staples Center contre les Lakers ou encore avec ses trois derniers matchs à plus de 21 points.

Mais avec un jeu d’arrière dans un corps de meneur, Knight doit encore énormément progresser dans la gestion et la création du jeu. En ne réalisant « que » 4.4 passes décisive par match, il est le 3ème meneur titulaire le moins productif dans ce secteur de jeu, devant Jeremy Lin et George Hill. Plus mauvaise attaque de la ligue, les Bucks ne marquent que 95.7 points en 100 possessions, et c’est ce sur quoi doit progresser l’ancien Piston à l’avenir pour que Milwaukee retrouve les playoffs.

La draft 2014

Joel Embiid
Joel Embiid

Les Bucks ayant déjà quatre victoires de retard sur l’avant-dernier de la ligue, on peut s’imaginer de manière réaliste qu’ils termineront avec le plus mauvais bilan de la saison. Si c’est le cas ils auront l’assurance de choisir au moins avec le 4ème choix dans cette draft qui s’annonce exceptionnelle. Selon notre mock draft, et celle de tous les autres sites américains spécialisés, le top 4 devrait très sûrement être constitué de Joel Embiid, Andrew Wiggins, Jabari Parker et Julius Randle -pas forcément dans cet ordre là- et on imagine que Milwaukee pourrait en cibler deux très facilement.

Andrew Wiggins et Jabari Parker étant tous les deux des ailiers, ils viendraient empiété sur le spot de Giannis Antetokounmpo et le freineraient dans sa progression. De ce fait, Joel Embiid et Julius Randle semblent être les deux bons choix pour John Hammond, surtout si Larry Sanders est échangé en cours de saison ou même le soir de la draft. John Henson pouvant jouer aussi bien ailier fort ou pivot, la front line pourrait être très prometteuse pour la campagne 2014-2015.

L’analyse de la draft 2013 (Partie 1 – Après deux mois de saison)

Publié le Mis à jour le

Comme la plupart des analyses de draft se faisant juste après celle-ci, nous essayerons ici d’en faire une en trois partie étalée dans le temps. La première maintenant après 2 mois de compétition, le seconde en fin de saison et la dernière un an plus tard afin de suivre l’évolution des joueurs draftés et voir s’ils répondent ou non aux attentes placées.

Dans le tableau suivant sont recensés les 30 joueurs draftés au premier tour, et les joueurs les plus intéressants du second tour. On donne les statistiques principales et un bref commentaire pour chaque joueur avant une analyse des gagnants, des perdants, et des équipes pour lesquelles il faudra attendre avant de pouvoir juger notamment à cause de leurs blessures. A noter qu’on retrouve finalement beaucoup plus de gagnants que de perdants étant donné les faibles attentes que cette draft suscitait, ce qui nous donne quelques bonnes surprises.

Pick Player Team Minutes Points Rebonds Passes Commentaire
1 Anthony Bennett Cleveland Cavaliers 10 2,2 2 0,2 Quel gâchis pour le moment. Mais ne l’enterrons pas trop vite
2 Victor Oladipo Orlando Magic 31,6 13,3 4,5 3,4 Le futur meilleur joueur de cette draft
3 Otto Porter Washington Wizards 10,2 0,8 2 0,2 Attendons qu’il soit à 100%, revient d’une grosse blessure
4 Cody Zeller Charlotte Bobcats 17,8 5,1 4,2 1 Progresse lentement mais sûrement
5 Alex Len Phoenix Suns 7,8 1,8 1,8 0,3 Revient tout juste d’une grosse blessure
6 Nerlens Noel Philadelphia Sixers Blessé – out pour la saison
7 Ben McLemore Sacramento Kings 25,7 8,9 3,2 1,1 Très prometteur
8 Kentavious Caldwell-Pope Detroit Pistons 23,8 7,4 2,4 0,9 Solide choix de Detroit
9 Trey Burke Utah Jazz 29,8 13,5 3,6 5,1 Excellent pour ses débuts à Utah dans le top 3 des rookies cette saison
10 CJ McCollum Portland Trail Blazers Blessé – revient bientôt
11 Michael Carter-Williams Philadelphia Sixers 36,7 17,7 5,8 7,3 Rookie of the Year
12 Steven Adams Oklahoma City Thunder 16,3 3,9 4,8 0,8 Très solide, futur titulaire du thunder
13 Kelly Olynyk Boston Celtics 20,6 7,1 5 1,5 Excellent en summer league, intéressant en NBA
14 Shabazz Muhammad Minnesota Timberwolves 4,1 1 1 0,3 6ème dans la rotation des arrières/ailiers, ne joue pas
15 Giannis Antetokounmpo Milwaukee Bucks 19,4 6,2 4,1 1,1 Futur grand et sera dans le top 3 des joueurs de cette draft à terme
16 Lucas Nogueira Atlanta / Estudiantes Est resté en Europe
17 Dennis Schroeder Atlanta Hawks 13,9 3,7 1,1 2,5 Gros potentiel mais pas encore prêt pour la NBA
18 Shane Larkin Dallas Mavericks 13,2 3,7 0,8 2 Bon joueur, fidèle aux attentes placées en lui
19 Serguei Karasev Cleveland Cavaliers 9 2,4 1,1 0,3 Potentiel inexploité par Cleveland
20 Tony Snell Chicago Bulls 18,2 5 1,7 1 Temps de jeu très variable, aura plus de responsabilités l’année prochaine
21 Gorgui Dieng Minnesota Timberwolves 6,4 1,6 2,2 0,5 Limité mais solide, futur back-up intéressant
22 Mason Plumlee Brooklyn Nets 17,1 6,3 3,6 0,5 Bon choix des Nets, heureusement qu’il est là
23 Solomon Hill Indiana Pacers 9 1,5 1,6 0,6 Polyvalent, bon en début de saison mais a disparu de la rotation
24 Tim Hardaway Jr New York Knicks 17,4 8,1 1,3 1 Encore un excellent choix de draft de New York
25 Reggie Bullock Los Angeles Clippers 10,3 2,7 1,4 0,2 Dans le rôle qu’on attendait, Doc Rivers lui fait confiance
26 André Roberson Oklahoma City Thunder 8,7 1,6 2,2 0,2 Bonne pioche pour un joueur attendu à la fin du 2ème tour
27 Rudy Gobert Utah Jazz 10,7 2,2 4,6 0,2 Très performant en début de saison, bizarrement le coach ne le fait plus jouer
28 Livio Jean-Charles Spurs / ASVEL Est resté en France et se remet d’une grosse blessure au genou
29 Archie Goodwin Phoenix Suns 10,9 3,4 1,8 0,3 Gros potentiel, à voir dans 1 ou 2ans
30 Nemanja Nedovic Golden State Warriors 6,7 1,1 0,7 0,6 Bon potentiel mais pas encore acclimaté à la NBA
31 Allen Crabbe Portland Trail Blazers 4,9 2,7 0,1 0,4 Complètement barré à Portland, peut devenir un joueur correct
32 Alex Abrines OKC / Barcelona Gros potentiel, est resté à Barcelone. Très bonne pioche si un jour il va en NBA
33 Carrick Felix Cleveland Cavaliers 4,2 1 0,8 0,3 Bon défenseur mais revient juste de blessure, à voir dans 1 ou 2ans
34 Isaiah Cannan Houston Rockets Cartonne en D-League, n’a pas encore joué en NBA car barré aux Rockets
35 Glen Rice Jr Washington Wizards 9,9 2,9 1,8 0,6 Joueur intéressant,à suivre
36 Ray McCallum Sacramento Kings 5,5 0,3 0,3 0,2 Va avoir du temps de jeu, à lui de montrer ce qu’il peut faire
37 Tony Mitchell Detroit Pistons 3,7 1,1 1,1 0,1 Hyper athlétique mais très limité
38 Nate Wolters Milwaukee Bucks 23,3 6,9 2,5 3,7 Le meilleur joueur du 2eme tour pour l’instant
39 Jeff Whitney New Orleans Pelicans 5,7 1,8 1,4 0,3 Pivot défensif au potentiel limité
40 Grant Jerrett D-League Pas signé en NBA, 1er choix de draft de D-League en Octobre
41 Jamaal Francklin Memphis Grizzlies 10,4 2,3 1,6 0,3 Joueur intéressant,à suivre
42 Pierre Jackson D-League / Pelicans Excellent en D-League, les fans de l’ASVEL peuvent pleurer
43 Ricky Ledo Dallas Mavericks 2,7 1,2 0,3 0,2 Trop de joueurs devant lui à Dallas
48 Ryan Kelly Los Angeles Lakers 4,6 1,6 1,4 0,4 Bon choix, peut-être performant avec le systême D’Antoni
55 Joffrey Lauvergne Denver / Partizan Vu sa saison en Euroleague il sera une excellente pioche
58 DeShaun Thomas Spurs / Nanterre Bon à Nanterre mais pas sûr qu’il puisse jouer en NBA. Sous-dimensionné

LES GAGNANTS

ORLANDO MAGIC – VICTOR OLADIPO

Probablement le futur meilleur joueur de cette draft, l’arrière est complet, son shoot est meilleur que prévu même si ses pourcentages sont encore mauvais, il est excellent en un contre un. De plus il apporte aux rebonds et à la passe où ses qualités de playmaker sont très intéressantes pour la suite. Le seul bémol est qu’il ne pèse pas durant les fins de matchs serrés, seulement 0.4 points dans les 5 dernières minutes lorsque l’écart est inférieur à 5 points.

PHILADELPHIA SIXERS – MICHAEL CARTER-WILLIAMS

C’est la grosse surprise de ce début de saison. Réputé mauvais défenseur et mauvais shooteur le très grand meneur a signé son entrée dans la grande ligue par un match d’anthologie contre le Heat double champion en titre en étant proche d’un quadruple-double ! 22 points 12 rebonds 9 passes 7 interceptions. Il a ensuite continué sur sa lancée et est l’un des quatre seuls joueur à combiner au moins 15 points 5 rebonds et 5 passes de moyenne par match. Il a manqué 9 matchs (1-8 pour Philly en son absence) mais lorsqu’il est là leur bilan est de 7-12. En continuant sur ce rythme il sera élu Rookie de d’année.

UTAH JAZZ – TREY BURKE

Utah l’a récupéré le soir de la draft en échange de Gorgui Dieng et Shabazz Muhammad et le moins que l’on puisse dire est que ce fut un excellent choix. Des doutes existaient sur sa petite taille mais il compense par de très bons fondamentaux et un QI basket supérieur à la moyenne. C’est un vrai leader, parfait pour mener la très jeune équipe du Jazz. Il a manqué les 12 premiers matchs de la saison (1-13 pour Utah) mais en sa présence son équipe affiche un excellent bilan de 7 victoires et 9 défaites compte tenu du roster.

MILWAUKEE BUCKS – GIANNIS ANTETOKOUNMPO

Avec le 15eme pick les Bucks ont tirés le gros lot. Le grec encore très jeune, 18ans au moment de sa draft, a gagné sa place de titulaire depuis 3 matchs et impressionne par ses qualités de joueurs complet. Souvent comparé à Nicolas Batum, il intriguait tous les GM l’année dernière, le potentiel est immense mais personne ne savait s’il allait venir directement en NBA ou rester encore quelques années en Europe et surtout personne ne savait comment il allait s’adapter. Bien sûr comme pour Tony Parker en son temps, Antetokounmpo a eu la chance de tomber dans la bonne équipe, celle qui lui fait confiance et qui lui donne du temps de jeu. Ses qualités athlétiques ainsi que son immense envergure son des atouts supplémentaires qui peuvent faire de lui un futur très grand joueur. De 6 points 3,9 rebonds et 1 passes par matchs en tant que remplaçant il est passé à 9,3 points 4,7 rebonds et 2 passes en tant que titulaire. Il devrait devenir l’un des 3 meilleur joueur de cette draft à l’avenir.

OKLAHOMA CITY THUNDER – STEVEN ADAMS

Récupéré grâce au pick acquis dans l’échange de James Harden, le pivot Néo-Zélandais s’affirme comme un joueur solide, et devrait prendre la succession de Kendrick Perkins peut-être encore plus tôt que prévu. Doté de bonnes mains, il devrait finir dans la première équipe rookie All-NBA à la fin de la saison. Il n’a passé qu’une saison à la fac de Pittsburgh et surtout il a commencé le basket à l’age de 14ans ce qui prouve que son meilleur niveau est encore très loin d’être atteint.

SACRAMENTO KINGS – BEN McLEMORE

McLemore dont le nom revenait souvent dans les discussions pour le premier choix de draft s’est finalement retrouvé à Sacramento avec le septième pick. Joueur opportuniste en attaque, meilleur que prévu en défense, il s’acclimate plutôt bien à la NBA en Californie. Il a gagné sa place de titulaire après 6 matchs et tourne depuis qu’il est dans le 5 majeur à 9,5 points et 3,3 rebonds. Malheureusement le trade de Rudy Gay va le desservir à long terme. Pour le moment Ben McLemore prend 2 shoots de moins par match depuis l’arrivée de l’ex Raptor, mais son pourcentage est passé de 37 à 52% aux shoots ce qui montre que déchargé de trop de responsabilités il sait être performant et qu’il n’était pas encore près a endossé un trop grand rôle tout de suite. A noter enfin qu’il a la plus belle mécanique de shoot de tous les rookies. Son potentiel est immense mais il a besoin de temps.

NEW YORK KNICKS – TIM HARDAWAY JR

La direction des Knicks est critiquable pour la gestion de son effectif depuis quelque années en revanche leurs choix de draft sont toujours bons depuis 2007 : Wilson Chandler, Danilo Gallinari, Jordan Hill, Landry Fields et Iman Shumpert. Tim Hardaway Jr apparaît comme un excellent joker en sortie de banc pour New York. Pour preuve de son talent et du respect qu’il commence à acquérir dans la ligue il apparaît dans les rumeurs de trades depuis un mois. Il monte en puissance et tourne depuis le mois de Décembre à 11,2 points de moyenne à 52% aux shoots et un très joli 46% à 3 points, surtout il apparaît avec Carmelo Anthony comme le seul Knick qui essaye d’amener un esprit de révolte sur le terrain.

BOSTON CELTICS – KELLY OLYNYK

L’ex-pensionnaire de Gonzaga, a impressionné son monde durant la summer league d’Orlando l’été dernier. Il fait des débuts solides dans la ligue avec des statistiques solides, mais il est intéressant de noter que sa production varie énormément selon les performances de son équipe. Quand Boston gagne Olynyk aligne 9,7 points et 6,2 rebonds alors que lors des défaites il en est à 5,2 points et 4,1 rebonds. Il a connu quelques pépins physiques,et son temps s’en ressent puisqu’il est passé de 23 minutes par match en Novembre à 10 en Decembre.

DETROIT PISTONS – KENTAVIOUS CALDWELL-POPE

Le choix avait énormément surpris, Trey Burke le héros local qui avait emmené la fac de Michigan jusqu’à la finale de la March Madness après avoir été élu meilleur universitaire du pays était encore disponible et tout le monde pensait que les Pistons allaient le sélectionner pour lui donner le poste de meneur titulaire. Mais Joe Dumars en a décidé autrement et le choix apparaît intelligent aujourd’hui. Il avait sûrement déjà en tête le recrutement de Brandon Jennings et Josh Smith et le cinq majeur est du coup très cohérent.

Caldwell-Pope apporte beaucoup des deux côtés du terrain puisque le coach Mo Cheeks l’utilise pour défendre sur le meneur adverse. En attaque il apporte son shoot même si ses pourcentages ne sont pas flamboyants mais surtout il apporte le spacing nécessaire pour que Josh Smith, Greg Monroe et Andre Drummond puissent cohabiter sur le terrain.

BROOKLYN NETS – MASON PLUMLEE

Très bon choix des Nets. Plumlee apporte sa jeunesse, sa fougue et son énergie dans un effectif de vétérans, et dans une saison aussi morose il leur fait énormément de bien. Il ne shoote que très près du cercle, 56 de ses 62 shoots sont pris à moins de 2 mètres du panier, et sa moyenne aux rebonds est trop faible pour son temps de jeu. Il reste cependant très important pour les Nets dans cette saison compliquée et son temps de jeu devrait augmenter avec la grosse blessure de Brook Lopez.

MILWAUKEE BUCKS – NATE WOLTERS

Les Bucks ont fait pour le moment le meilleur choix de ce second tour, Nate Wolters malgré son physique frêle et ses qualités athlétiques très limitées, montre qu’il a une excellente intelligence de jeu et à remplacé Luke Ridnour durant sa blessure avec brio et dans un style similaire de meneur gestionnaire. Mais avec le retour de ce dernier et de Brandon Knight, son temps de jeu diminue en passant de 26 minutes par match en Novembre à 18 en Décembre, mais son avenir est clairement en NBA sur le long terme.

Autres gagnants :

PHOENIX SUNS – ARCHIE GOODWIN

DALLAS MAVERICKS – SHANE LARKIN

CHICAGO BULLS -TONY SNELL

OKLAHOMA CITY – ANDRE ROBERSON

UTAH JAZZ – RUDY GOBERT

LES PERDANTS

CLEVELAND CAVALIERS – ANTHONY BENNETT

Le pire 1er choix de draft de l’histoire ! Même Kwame Brown faisait mieux au même moment de la saison. Blessé à l’épaule il n’a pas pu jouer les summer leagues, et il est clairement hors de forme avec un gros surpoids. De plus il est rentré dans une vraie spirale négative à cause de sa série de shoots ratés en début de saison, et il n’a actuellement pas le mental nécessaire pour assumer la pression engendrée par son statut.  Cleveland a pour l’instant fait une erreur de casting avec Bennett en le préférant à Oladipo ou McLemore par exemple, qui était eux-aussi dans la course au first pick, et le choix de Bennett est toujours incompréhensible sachant qu’il ne peut pas jouer poste 3 et que Tristan Thompson est performant au poste 4. Toujours à 2 points de moyenne il  a un meilleur pourcentage au shoot en décembre (43%) qu’en Novembre (25%) c’est bien là la seule satisfaction avec le fait qu’il a commencé un régime. Attention tout de même, Bennett était un des meilleurs attaquants en NCAA l’année dernière, avec un regain de confiance et condition physique digne d’un basketteur professionnel il pourrait enfin explosé.

MINNESOTA TIMBERWOLVES – SHABAZZ MUHAMMAD

Attendu comme le futur first pick 2013 il y a deux ans et comme un futur prodige, Muhammad est dans une très mauvaise passe. Entre soucis extra-sportif, on a évoqué des gros problèmes de maturité, son père a aussi menti sur son âge depuis qu’il est petit afin de le laisser jouer contre des joueurs plus jeunes d’un an et donc les dominer plus facilement. Il a également très mal commencé sa saison en se faisant expulsé du programme de prévention des rookies organisé par la NBA. Le soir de la draft, les Wolves acceptent d’échanger Trey Burke contre lui et Gorgui Dieng afin de renforcer son poste 3, mais avec un gros recrutement ils ne laissent pas au rookie la possibilité d’avoir du temps de jeu et refusent de l’envoyer en D-League afin de lui donner l’opportunité de retrouver son jeu. Les rares fois où il entre sur le terrain on voit un joueur en manque de rythme et de confiance.

ATLANTA HAWKS – DENNIS SCHROEDER

La hype qui l’entourait était énorme, attendu comme le futur Rajon Rondo il est pour le moment très loin du compte. Après une summer league décevante il ne joue que les 12 premiers match de la saison avant de se faire prendre sa place de meneur remplaçant par Shelvin Mack, puis d’être envoyé en D-League. Si sa marge de progression est énorme, son niveau actuel est inquiétant, avec 35% aux shoots, 1,6 balles perdues en 13 minutes en une défense suspecte. Avec l’éclosion de Jeff Teague cette saison (15.2 point et 8 passes de moyenne) et le retour de blessure de Lou Williams, les perspectives de temps de jeu de Schroeder s’amenuisent. Attention tout de même, il est un joueur à suivre et on refera le point en fin de saison, il n’est pas exclu qu’il s’impose d’ici là.

CEUX POUR QUI IL FAUT ATTENDRE

PHILADELPHIA SIXERS – NERLENS NOEL

Attendu comme le futur first pick, sa blessure a surement refroidie les équipes. Les Pelicans l’ont drafté et il aurait pu former avec Anthony Davis une paire intérieur au potentiel incroyable, mais la franchise en a décidé autrement en l’échangeant à New Orleans contre le meneur All Star Jrue Holiday. Il fait désormais partie du futur des Sixers avec Michael Carter-Williams mais il faudra très sûrement attendre la saison prochaine pour le voir sur un terrain.

WASHINGTON WIZARDS – OTTO PORTER

Après une grosse blessure à la hanche qui l’a privé du training camp, il est revenu il y a maintenant 6 matchs et le moins que l’on puisse dire est qu’il manque vraiment de rythme. Son équipe tourne bien en ce moment et son coach l’utilise seulement 10 minutes par matchs pour lui permettre de se mettre dans le bain petit à petit sans pression.  On pourra réellement juger son niveau lorsqu’il sera à 100% de ses moyens.

CHARLOTTE BOBCATS – CODY ZELLER

Attendu comme le futur intérieur d’impact de la franchise de Caroline du Nord, il doit pour le moment se contenter de 18 minutes de temps de jeu après la signature d’Al Jefferson. Il a de bonne main et un shoot à mi-distance correct mais il est encore un peu tendre sur le terrain. Cependant, on sait que le développement des intérieurs prend plus de temps que celui des extérieurs et il faut lui laisser une bonne saison avant de pouvoir vraiment l’évaluer.  Dominant en NCAA, il devra tout de même justifier son statut de 4ème choix de la draft au risque de devenir une petite déception quand on sait que Nerlens Noel ou encore Alex Len ont été choisi après lui.

PHOENIX SUNS – ALEX LEN

Le pivot Ukrainien passé par l’université de Maryland a un énorme potentiel. Il devrait déjà s’imposer en NBA par sa défense en étant la tour de contrôle de son équipe puis en attaque où ses bonnes mains et son shoot à mi-distance sont intéressants. Un temps évoqué comme possible first pick, il reste un projet à long terme. Blessé au moment de sa draft, il a manqué la summer league et le camp d’entrainement. Il est peut-être revenu un peu trop tôt car il n’a pu disputer que 4 matchs pour le moment. Mais faisons confiance à l’excellent staff médical de Phoenix pour en prendre soin.

PORTLAND TRAIL BLAZERS – CJ McCOLLUM

Un Damian Lillard bis. 4 ans en NCAA dans une petite fac, un style de jeu similaire, le rookie de Portland est sur le point de faire sa rentrée en NBA après une blessure au pied contracté au début de l’automne.  Suite une excellente summer league où il a montré tout son talent, il sera un renfort de luxe au sein d’une équipe de Portland qui tourne à plein régime. Son association avec Damian Lillard promet de faire des étincelles à l’image de celle de Russell Westbrook et Reggie Jackson au Thunder.

CLEVELAND CAVALIERS – SERGUEÏ KARASEV

La future star russe avec Aleksey Shved n’est pour le moment que très peu utilisée par Mike Brown réputé pour avoir du mal à accorder sa confiance aux rookies. Soyons patient avec lui car le talent est là.

GOLDEN STATE WARRIORS – NEMANJA NEDOVIC

Surnommé le Derrick Rose européen, le meneur qui fut performant cet été avec l’équipe nationale de Serbie, ne s’est pour le moment pas du tout acclimaté à la NBA est n’est pas encore prêt à assumer le rôle de back-up de Stephen Curry. Cependant pour un 30ème choix de draft il n’y a pas d’urgence, il fait quelques piges en D-league et devrait doucement monter en puissance au fil de la saison.

Les autres joueurs pour qui il faut encore attendre

PORTLAND TRAIL BLAZERS – ALLEN CRABBE

DALLAS MAVERICKS – RICKY LEDO

SACRAMENTO KINGS – RAY McCALLUM

HOUSTON ROCKETS – ISAIAH CANAAN

CLEVELAND CAVALIERS – CARRICK FELIX

DETROIT PISTONS – TONY MITCHELL

CEUX QUI SONT FIDÈLES AUX ATTENTES

LOS ANGELES CLIPPERS – REGGIE BULLOCK

INDIANA PACERS – SOLOMON HILL

MINNESOTA TIMBERWOLVES – GORGUI DIENG

WASHINGTON WIZARDS – GLEN RICE Jr

MEMPHIS GRIZZLIES – JAMAAL FRANCKLIN

LOS ANGELES LAKERS – RYAN KELLY

NEW ORLEANS PELICANS – JEFF WITHNEY