John Henson

Ces jeunes qui ne jouent pas

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1 – JOHN HENSON

John Henson

Ce qui est catastrophique dans cette saison des Bucks, c’est qu’ils arrivent encore à être derniers de la ligue (à 10 matchs de la fin) alors que les Sixers enchaînent les séries de défaites. Dans ce chaos, seuls quelques joueurs ont réussi à se distinguer pour donner quelques motifs d’espoirs d’un futur meilleur dans le Wisconsin. Parmi eux on retrouve Giannis Antetokounmpo, Nate Wolters, Brandon Knight et John Henson. Pendant ce temps-là, les vétérans de l’équipe ne pense qu’à une seule chose : partir le plus vite possible d’ici, et Larry Sanders est en train de devenir l’un des joueurs les plus surpayé de la ligue s’il ne change pas d’habitude et s’il ne retrouve pas sa motivation la saison prochaine.

Au milieu de tout ça donc, John Henson vit une saison compliquée, pétri de talent, gros défenseur avec d’excellentes mains en attaque, son temps de jeu ressemble à des montagnes russes. 25 minutes par match en Novembre, 33.8 en Décembre, 24.3 en Janvier, 28 en Février , 23.3 en Mars. Alors que son équipe vise la draft et que les blessures dans le secteur intérieur s’accumulent entre Larry Sanders et Ersan Ilyasova, Henson n’a débuté que 23 matchs ! D’ailleurs, depuis quelques temps c’est Zaza Pachulia et Jeff Adrien qui débutent dans le 5 majeur. Si le Géorgien est un joueur correct et expérimenté, Adrien pourrait espérer au mieux un 11ème spot dans la rotation de n’importe quelle autre équipe. Au vu du niveau affiché par l’ancien Tar Heel de North Carolina et de son potentiel, ce choix est plus qu’étonnant.

Quelques motifs d’espoirs tout de même, il ne serait pas surprenant que Milwaukee, avec une place dans le top 4 de la draft sélectionne un intérieur (Joel Embiid ou Julius Randle), pour l’associer à Henson à l’intérieur, sachant que ce dernier peut jouer en 4 ou en 5. Les Bucks devraient alors ré-essayer de trader Larry Sanders comme ils ont fait en Février pour la trade deadline.

Saison Club GP GS Min Tirs% 3% LF% Rbds Ast BP F Stl Blk Pts
2013-2014 MIL 60 29 26.7 53.1 0 50.3 7.3 1.6 1.6 2.7 0.5 1.8 10.9
2012-2013 MIL 63 9 13.1 48.2 0 53.3 4.7 0.5 0.7 1.3 0.3 0.7 6.0
  • Meilleur match cette saison : 10 Décembre Vs. Chicago : 25pts, 14rbds, 2 passes, 3 interceptions, 6 contres en 41 minutes

PRECEDENT

Les Bucks peuvent-ils redevenir attractifs ?

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Milwaukee Bucks v Cleveland Cavaliers

Bon dernier de la ligue avec seulement 7 victoires en 40 matchs, Milwaukee est aujourd’hui l’équipe la moins attirante de toute la NBA. Malgré une qualification en playoffs la saison dernière, les Bucks se dirige tout droit vers la lottery pendant plusieurs années. Comment est-ce que cette équipe peut retrouver les sommets ?

L’état des lieux

La saison 2012-2013 des Bucks s’est conclue avec un sweep au premier tour des playoffs face au futur champion, le Miami Heat. L’équipe du Wisconsin a profité de la faiblesse de la conférence est pour accéder à la post-season avec le 8ème spot et seulement 38 victoires pour 44 défaites. Cependant, le roster était trop déséquilibré, à cause principalement de la traction arrière Brandon Jennings-Monta Ellis, ces deux joueurs prenaient la bagatelle de 33 shoots par match sur les 87 tentés au total par Milwaukee, le tout avec une adresse de respectivement 39.9 et 41.6%.

L’été dernier, les deux compères arrivaient en fin de contrat et John Hammond, le GM, a décidé de n’en prolonger aucun pour repartir sur des bases saines. Exit Monta Ellis qui s’envole pour Dallas et exit Brandon Jennings, impliqué dans un sign-and-trade avec Detroit pour récupérer Brandon Knight. Larry Sanders, qui a signé une campagne prometteuse est prolongé au prix fort de 44 millions sur 4ans.

L’équipe se renouvelle complètement, seuls quatre Bucks de la saison passée sont encore présents dans le roster, Larry Sanders, Ersan Ilyasova, Ekpe Udoh et John Henson. Le front office décide de recruter des joueurs d’expérience reconnus, pour entourer les jeunes pousses tout en solidifiant le collectif, ainsi arrivent Luke Ridnour, Carlos Delfino, Caron Butler, Zaza Pachulia et Gary Neal. A la draft, les Bucks prennent le risque de sélectionner Giannis Antetokounmpo, un jeune joueur de 18ans qui évolue en deuxième division grecque mais qui par ses qualités athlétiques et sa polyvalence impressionne tous les scouts en Juin dernier. Avec lui, en 40ème place est choisi Nate Wolters, le meneur qui a signé un excellent début de saison est aujourd’hui considéré comme le meilleur joueur du deuxième tour.

Roster Titulaires Remplaçants
Meneurs Brandon Knight Luke Ridnour Nate Wolters
Arrières OJ Mayo Carlos Delfino Gary Neal
Ailiers Giannis Antetokounmpo Caron Butler Khris Middleton
Ailiers Forts Ersan Ilyasova John Henson Ekpe Udoh
Pivots Larry Sanders Zaza Pachulia Miroslav Raduljica

Un début de saison catastrophique

Les Bucks visaient une deuxième qualification de suite en playoffs avec un effectif équilibré, expérimenté et espéraient qu’OJ Mayo signé l’été dernier soit enfin le vrai franchise player qu’il était censé devenir, que Larry Sanders s’affirme comme le meilleur défenseur de la ligue et que la cohésion du roster prennent rapidement pour compenser un manque de talent global par rapport aux autres équipes. Pour accompagner le tout, Larry Drew, l’ancien coach d’Atlanta, qui pour ses trois premières saisons en tant que head coach des Hawks a atteint trois fois la postseason débarque dans le Wisconsin.

Malheureusement, l’équipe qui fut championne en 1971, connait un début de saison chaotique. Fin Décembre le bilan est de 3-13, les espoirs de playoffs se sont déjà envolés, Carlos Delfino blessé au pied va rater toute la saison, Caron Butler a déjà manqué 16 matchs, Luke Ridnour 11 matchs, Ersan Ilyasova 10 matchs et Zaza Pachulia 23. Touchée par toutes ces blessures à répétition, l’objectif final de la saison change, la direction qui niait toute intention de tanking change son fusil d’épaule et parle de saison de transition , depuis, le coach fait énormément jouer les jeunes et vise une très bonne place lors de la future draft 2014 qui fait déjà rêver tous les GM.

Des vétérans qui grognent et qui demandent leurs transferts

La frustration commence à grandir dans le Wisconsin. Caron Butler qui, échangé à Phoenix cet été, a de suite demandé à être de nouveau trader à Milwaukee pour terminer sa carrière dans son état natal déchante. Lui qui devait être un joueur cadre de l’équipe voit son temps de jeu fondre comme neige au soleil, passant de 29 minutes en moyenne en Novembre à 15 en Janvier. Désormais relégué au rôle de doublure du jeune Giannis Antetokounmpo, le double All-Star voit son avenir ailleurs et souhaite rejoindre une équipe ambitieuse afin d’aller chercher son deuxième titre après celui de 2011.

Deuxième cas similaire, Gary Neal, l’ancien Spur de San Antonio qui signe une saison très correct avec 10,1 points de moyenne assorti d’un joli 40,7% à trois point commence à s’agacer de l’accumulation des défaites. Lui qui a connu dans le Texas 3 saisons à plus de 55 victoires et les Finals en Juin dernier est complètement dépaysé à Milwaukee, dans une équipe de bas de tableau. Preuve de sa nervosité, il s’en est pris violemment à Larry Sanders, à qui il reprochait de ne pas se donner à fond sur le terrain en lui disant, entres autres insultes : « je mérite mon pognon, pourquoi tu n’essaies pas d’en faire autant p****n« . Depuis, John Hammond a placé l’arrière sur la liste des transferts, et San Antonio pourrait peut-être essayer de le récupérer.

OJ Mayo
OJ Mayo

Dernier joueur concerné, OJ Mayo. L’ancien prodige de High School n’arrive toujours pas à justifier la hype qui l’entourait avant sa draft. Sélectionné par Memphis, et passé l’année dernière par Dallas, il compile en carrière 15 points, 3.3 rebonds et 3 passes et à signé l’été dernier un joli contrat de 24 millions sur 3 ans avec les Bucks. Lui qui était censé devenir le go-to-guy de l’équipe déçoit son coach, il a déjà débuté 16 rencontres sur les 39 qu’il a disputé sur le banc, et comme pour Caron Butler, son temps de jeu diminue drastiquement, passant de 31 minutes en Novembre a seulement 22 en Janvier. Ce qui énerve par dessus tout Mayo, c’est la distribution du temps de jeu par Larry Drew, un jour ce dernier peut lui donner 35 minutes puis le lendemain seulement 8. L’arrière regrette déjà sa signature de l’été dernier et pourrait demander lui aussi un trade dans les jours qui viennent.

Que faire avec cet effectif ?

Les Bucks partent avec un gros désavantage par rapport aux autres écuries. En effet, Milwaukee une l’une des villes les moins attirante sur la carte NBA, et ce n’est pas les récents résultat de ses joueurs qui vont donner envie aux free agent d’y signer. En partant de ce constat, on sait qu’aucune superstar ne signera dans un avenir proche dans cette équipe même avec le salaire maximum. De ce fait, John Hammond se devra de continuer à tenter de convaincre des joueurs de compléments de le rejoindre avec un contrat -peut-être un peu gonflé- pour être sûr de les faire venir. De même pour des joueurs comme OJ Mayo, des paris, sur lesquels on investi une somme importante en espérant que cela fonctionne.

hoopshype.com
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Pour les deux prochaines années Milwaukee a de l’espace sous le salary cap, à peu près 15 millions cet été voir même 20 millions si l’on considère de façon raisonnable qu’il n’activeront pas la qualifying offer du décevant Ekpe Udoh, et s’ils activent la team option de Khris Middleton. Caron Butler et Luke Ridnour, deux joueurs encore performants qui ne devraient très probablement pas re-signer et s’envoler vers des équipes plus ambitieuses sur le court terme. Enfin il faudra prolonger Nate Wolters, qui se révèle être un bon back-up à Brandon Knight pour un salaire d’environ 2 voir 3 millions la saison et pourquoi pas Miroslav Raduljica aux alentours du million pour une saison.

Après toutes ces hypothèses, on arriverait à une marge de 16 millions en-dessous du plafond autorisé par la ligue pour signer des joueurs libres. Mais cette enveloppe pourrait encore gonfler. On a déjà évoqué l’intention des Bucks de trader Gary Neal, et pourquoi pas OJ Mayo et Caron Butler. On peut rajouter à cette liste Luke Ridnour, qui pourrait lui aussi intéresser des équipes visant les playoffs dès cette saison. Mis à part OJ Mayo, et encore, aucun de ces 4 joueurs ne vaut actuellement un premier tour de draft 2014, et donc, Milwaukee pourrait essayer de récupérer en échange des contrats expirant cet été pour là encore libérer de la masse salariale, comme c’était le cas dans l’échange que nous évoquions avec San Antonio pour Gary Neal. Derniers joueurs concernés, Carlos Delfino et Zaza Pachulia sont pour le moment intransférables tant pour leurs blessures que pour le contrat pour le Géorgien.

Autre hypothèse possible, John Hammond sachant très bien qu’il ne pourra miser que sur la draft et les jeunes talents pour reconstruire une équipe compétitive, tente d’échanger ses vétérans contre des joueurs encore dans leur contrat rookie et dont les équipes ne font pas (encore) confiance car elles visent des objectifs à court terme. Nous pouvons dans ce cas imaginer des exemples de ce genre :

Atlanta récupèrerait un ailier d’expérience qui les aiderait à atteindre les playoffs en l’absence d’Al Horford. Le poste 3 est également le plus faible de leur roster et l’arrivée de Caron Butler renforcerait leur effectif. En échange, Milwaukee recevrait deux jeunes talents qui ne jouent pas beaucoup chez les Hawks avec Jared Cunningham et John Jenkins. DeMarre Carroll qui réalise une bonne saison pourrait être réutilisé dans un autre trade cet été, et enfin Gustavo Ayon avec son contrat expirant.

MILWASWashington souffre au poste de meneur, si John Wall évolue à un niveau de All-Star, derrière, Eric Maynor ne s’est pas adapté aux Wizards et le coach Randy Wittman est obligé de faire jouer Garrett Temple à sa place. L’arrivée de Luke Ridnour renforcerait le roster sur le très court terme et la qualification en playoffs. Chris Singleton qui est encore jeune partirait également dans le Wisconsin, lui qui a montré de bonnes choses dans ses deux premières années mais qui ne joue plus cette saison.

MILPORDans ce trade, Portland recevrait un joker offensif supplémentaire pour renforcer son banc, sachant que Mo Williams devrait partir cet été. En échange, la seule vraie contrepartie serait Joel Freeland, qui réalise une bonne saison en tant que back-up de Robin Lopez mais qui prend des minutes au jeune espoir Meyers Leonard. Les trois autres jeunes joueurs combinent tous ensemble 111 minutes de temps de jeu cette saison mais méritent une vraie chance grâce à leur potentiel.

Le cas Larry Sanders

Après une saison très prometteuse, le pivot signe un contrat à 11 millions la saison pendant 4 ans. Sanders est censé confirmer et devenir l’un des meilleur défenseur du championnat, mais rien ne se passe comme prévu. D’abord blessé, puis suspendu pour une bagarre en boite de nuit, il ne joue que 6 matchs durant les deux premiers mois de la saison régulière et depuis son retour, sa production est très insuffisante en chutant de 3 points, 3 rebonds et 1 contre par rapport à la saison passée. Il s’est aussi signalé de manière négative en s’embrouillant avec Gary Neal et en se faisant expulsé pour un coup de coude à Steven Adams.

John Hammond semble penser qu’il a fait une erreur en prolongeant son jeune joueur et selon plusieurs sources, il essayerait de l’échanger contre un premier tour de draft 2014 en profitant de sa cote restant pour le moment encore élevée. S’il est envisageable qu’une équipe possédant plusieurs de ces choix puisse en céder un pour récupérer Sanders, son contrat sera forcément un frein aux négociations puisque l’autre équipe devra en plus rajouter un ou plusieurs joueurs pour équilibrer le deal financièrement. Dans cette short list on peut penser à Phoenix qui possède quatre premiers tours de draft 2014 et Boston qui cherche à renforcer son poste 5.

L’autre possibilité est d’utiliser la valeur de Larry Sanders pour récupérer un joueur de talent.

New Orleans, qui est actuellement à la recherche d’un pivot défensif pour épauler Anthony Davis trouverait son bonheur avec Sanders, dans ses bagages arriverait en plus OJ Mayo qui par un jeu de chaises musicales prendrait la place de 6ème homme de Tyreke Evans, qui lui, récupèrerait le spot de titulaire d’Eric Gordon. D’après les rumeurs du moment les Pelicans seraient prêts à trader Evans ou Gordon pour rééquilibrer leur effectif, ici c’est Eric Gordon qui partirait et qui renforcerait grandement le poste 2 de Milwaukee qui en a bien besoin. Gordon qui est un excellent scoreur (17,7 points de moyenne en carrière dont une pointe à 22 points en 2010-2011) ne s’est jamais plu en Louisiane et un nouveau départ relancerait sa carrière qui semblait s’acheminer vers le All Star Game.

JaVale McGee, malgré ses gaffes, est l’un des pivots les plus rentables de la ligue avec 8.7 points, 5.7 rebonds et 1.9 contres en seulement 20.5 minutes en carrière. McGee mérite une place de titulaire mais avec les performances de JJ Hickson et Timofey Mozgov, pas sûr que ce soit à Denver qu’il ait sa chance. Deuxième joueur en provenance des Nuggets, Jordan Hamilton, l’ailier, est dans la même position que son coéquipier, c’est-à-dire talentueux mais barré dans un effectif très homogène. Avec le nouveau projet jeune de Milwaukee, il aurait enfin sa chance.

En échange Denver recevrait le vrai pivot défensif qui lui fait défaut, et qui ferait grandement plaisir au nouveau coach Brian Shaw. De plus, Caron Butler remplacerait pour la fin de saison Danilo Gallinari dont on vient d’apprendre qu’il ne serait pas de retour avant la campagne 2014-2015. Avec ce package les Nuggets se donneraient les moyens d’atteindre une nouvelle fois les playoffs au printemps, sachant que le concurrence sera très rude.

Reste enfin le cas Ersan Ilyasova, pour lequel on a déjà évoqué un swap avec Omer Asik et qui serait bénéfique aux deux équipes, surtout si Larry Sanders déménage du Wisconsin.

Le futur des Bucks

Trois joueurs se révèlent être les bases de la construction du roster de Milwaukee pour les années à venir, Giannis Antetokounmpo, John Henson et Brandon Knight.

Le jeune grec est en train de devenir l’un des phénomène de la ligue. Avec ses qualités athlétiques, ses bras et ses mains interminables, son niveau déjà impressionnant et un potentiel qui semble sans limites, Antetokounmpo peut devenir l’une des stars du futur. All-Around player, gros défenseur, son coach l’a intronisé dans le cinq majeur depuis 16 matchs en lui donnant le temps de jeu qui va avec, 29.2 minutes par match. Il profite de la situation pour se mettre en valeur avec 8.3 points, 5.6 rebonds, 2.4 passes,0.8 contres et 0.8 interceptions. Rappelons tout de même qu’il vient d’avoir 19ans et qu’il débarque de la deuxième division grecque. Si son shoot est encore en chantier, il a déjà réussi à compiler deux doubles-doubles et il a d’ailleurs impressionné dans son duel avec Kevin Durant récemment, limitant l’ailier du Thunder a « seulement » 44% aux tirs.

John Henson

Deuxième motif d’espoir pour Milwaukee, John Henson. Sélectionné en 14ème position de la très relevée draft 2012, le jeune intérieur, qui peut jouer ailier fort ou pivot reste encore très sous-coté. Avec un temps de jeu fluctuant, 25 minutes en Novembre, 33 en Décembre, 24 en Janvier, Henson s’affirme petit à petit comme un joueur à suivre de très près dans la conférence est. Titulaire à seulement 14 reprises, il compile dans ce cas de figure 14.9 points, 9.9 rebonds et 2 contres de moyenne avec des excellentes performances comme par exemple 19 points-17rebonds contre Washington et le duo Gortat-Nene, 25points-14rebonds contre Chicago ou encore 20points-14rebonds contre New York.

Malgré un physique encore frêle, Henson arrive déjà à peser des deux côtés du terrain. Face à lui, ses adversaires ne shootent qu’à 43% dans la raquette, pour avoir une idée, Anthony Davis en est à 45%, Dwight Howard à 47% et Andre Drummond 48%. De l’autre côté du parquet, Henson est doté de bonnes mains et prends la plupart de ses shoots dans la raquette avec une très bonne adresse de 57.7% mais son shoot à mi-distance est encore très perfectible avec seulement 31% de réussite.

Dernier chaînon de ce trio, Brandon Knight. Arrivé l’été dernier en échange de Brandon Jennings, le 7ème choix de la draft 2011 est pour le moment un très bon scoreur, améliorant ses statistiques aux points tous les ans depuis sa saison rookie. Après un mois de Novembre compliqué, où il n’arrivait pas à trouver sa place (8.9 tirs par matchs pour 9.6 points à 36% de réussite), il cartonne depuis début Décembre avec 18.5 points à 44% aux shoots. Il s’est notamment fait remarquer avec ses 37 points au Staples Center contre les Lakers ou encore avec ses trois derniers matchs à plus de 21 points.

Mais avec un jeu d’arrière dans un corps de meneur, Knight doit encore énormément progresser dans la gestion et la création du jeu. En ne réalisant « que » 4.4 passes décisive par match, il est le 3ème meneur titulaire le moins productif dans ce secteur de jeu, devant Jeremy Lin et George Hill. Plus mauvaise attaque de la ligue, les Bucks ne marquent que 95.7 points en 100 possessions, et c’est ce sur quoi doit progresser l’ancien Piston à l’avenir pour que Milwaukee retrouve les playoffs.

La draft 2014

Joel Embiid
Joel Embiid

Les Bucks ayant déjà quatre victoires de retard sur l’avant-dernier de la ligue, on peut s’imaginer de manière réaliste qu’ils termineront avec le plus mauvais bilan de la saison. Si c’est le cas ils auront l’assurance de choisir au moins avec le 4ème choix dans cette draft qui s’annonce exceptionnelle. Selon notre mock draft, et celle de tous les autres sites américains spécialisés, le top 4 devrait très sûrement être constitué de Joel Embiid, Andrew Wiggins, Jabari Parker et Julius Randle -pas forcément dans cet ordre là- et on imagine que Milwaukee pourrait en cibler deux très facilement.

Andrew Wiggins et Jabari Parker étant tous les deux des ailiers, ils viendraient empiété sur le spot de Giannis Antetokounmpo et le freineraient dans sa progression. De ce fait, Joel Embiid et Julius Randle semblent être les deux bons choix pour John Hammond, surtout si Larry Sanders est échangé en cours de saison ou même le soir de la draft. John Henson pouvant jouer aussi bien ailier fort ou pivot, la front line pourrait être très prometteuse pour la campagne 2014-2015.

L’analyse de la draft 2012 (Un an et demi après)

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C’est désormais une habitude, nous analysons chaque classe de draft en trois temps, après deux mois de compétition, à la fin de la saison et enfin un an et demi après, pour suivre les rookies et voir la façon dont ils se situent par rapport aux attentes placées en eux. Après la cuvée 2013 il y a quelques jours, attaquons nous à celle de 2012.

Cette classe de draft était annoncée comme exceptionnelle. Elle était même comparée aux légendaires cuvées 1984 (Jordan, Olajuwon, Barkley, Stockton), 1996 (Iverson, Ray Allen, Kobe Bryant, Nash, Jermaine  O’Neal) et 2003 (LeBron James, Carmelo Anthony, Wade, Bosh). Un an plus tard, on peut affirmer quelle rentrera bien dans le top 5 des meilleures de l’histoire. Si on ne retrouvera probablement pas autant d’Hall of  famer que dans les trois précédemment nommées, le nombre de futurs joueurs sélectionnés au all star game et draftés en 2012 pourrait être impressionnant.

On recense déjà des candidats naturels comme Anthony Davis, Damian Lillard, Harrison Barnes, Bradley Beal, Jared Sullinger et Andre Drummond. Mais d »autres joueurs ne devraient pas en être loin à terme, comme Dion Waiters, Jeremy Lamb, Michael Kidd-Gilchrist, John Henson et Andrew Nicholson.

Nous dresserons tout d’abord un tableau récapitulatif de tous les joueurs draftés au premier tour, ainsi que les joueurs les plus intéressants sélectionnés au deuxième tour. Dans ce tableau apparaîtra les statistiques principales de la saison en cours, accompagnées d’un bref commentaire. Ensuite arrivera l’analyse des gagnants, des perdants, des joueurs pour lesquels il faut encore patienter avant de se prononcer et des joueurs fidèles aux attentes placées en eux.

Pick Player Equipe Actuelle Minutes Points Rebonds Passes Commentaire
1 Anthony Davis New Orleans Pelicans 34,2 19,3 10,2 1,4 Hall of Famer
2 Michael Kidd-Gilchrist Charlotte Bobcats 26,7 9,1 5,3 0,7 Serait un parfait lieutenant dans une équipe visant le titre mais pas à Charlotte
3 Bradley Beal Washington Wizards 38,1 19,6 4,3 3 Futur all star, son association avec John Wall promet énormément
4 Dion Waiters Cleveland Cavaliers 29 15,1 3,3 2,5 Va devenir l’un des meilleur, si ce n’est le meilleur 6ème homme en NBA
5 Thomas Robinson Portland Trail Blazers 11,1 5,2 3,6 0,4 Drafté par Sacramento, passé par Houston, pour le moment une vraie déception
6 Damian Lillard Portland Trail Blazers 36,2 21,3 3,7 5,8 Justifie complètement sn titre de rookie de l’année. Futur très grand
7 Harrison Barnes Golden State Warriors 32,1 12,2 4 1,7 Peut devenir un joueur majeur en NBA mais pas aux Warriors
8 Terrence Ross Toronto Raptors 21,8 8,4 2,8 0,7 Barré par Rudy Gay, il a l’air de s’épanouir depuis le trade de ce dernier
9 Andre Drummond Detroit Pistons 33 13,2 12,5 0,3 Enorme potentiel et excellente mentalité. Sera dans le top 3 des pivots
10 Austin Rivers New Orleans Pelicans 12 4,1 1,1 1 Toujours pas prêt pour la NBA, complètement barré à la Nouvelle-Orleans
11 Meyers Leonard Portland Trail Blazers 8,3 2,3 2,9 0,3 Un projet à long terme avec du potentiel mais encore très jeune
12 Jeremy Lamb Oklahoma City Thunder 20,8 9,5 2,4 1,3 Avec du temps de jeu il montre son énorme talent
13 Kendall Marshall Los Angeles Lakers 5 1,5 0,5 0 Enorme déception à Phoenix, tente de se relancer chez les Lakers
14 John Henson Milwaukee Bucks 28,9 12,6 8 1,8 Joueur très sous-côté mais très talentueux.
15 Moe Harkless Orlando Magic 21,6 6,5 3,1 0,7 Déjà intéressant mais là aussi un projet à long terme
16 Royce White / Ne pourra jamais jouer en NBA
17 Tyler Zeller Cleveland Cavaliers 8,9 3,1 2,4 0,3 Solide, tel qu’on l’attendait. Va rejouer d’avantage sans Bynum devant lui.
18 Terrence Jones Houston Rockets 25,5 10,3 6,5 1,2 Explose cette année
19 Andrew Nicholson Orlando Magic 20,4 9 5 0,3 Gros potentiel, dôté d’excellentes mains et d’un bon shoot
20 Evan Fournier Denver Nuggets 11,9 3,9 1,3 0,7 A besoin de temps de jeu pour montrer l’étendue de son talent
21 Jared Sullinger Boston Celtics 26,9 13,9 6,9 1,7 Si son dos le laisse tranquille c’est un futur all star
22 Fab Melo / Disparu de la circulation
23 John Jenkins Atlanta Hawks 12,2 3,1 1,7 0,8 Bon shooteur mais ne joue jamais
24 Jared Cunningham Atlanta Hawks 2,7 0 0,3 0,3 Bon potentiel offensif mais ne joue jamais non plus
25 Tony Wroten Philadelphia Sixers 26,1 13,8 3,7 3,6 Peu utilisé à Memphis il explose à Philadelphia cette saison
26 Miles Plumlee Phoenix Suns 27,9 9,7 9,1 0,5 Ne jouait jamais à Indiana, cartonne à Phoenix
27 Arnett Moultrie Philadelphia Sixers Blessé depuis le début de la saison
28 Perry Jones Oklahoma City Thunder 9,3 3,4 1,7 0,3 Joueur majeur en NCAA il a du mal à s’imposer en NBA
29 Marquis Teague Chicago Bulls 12,7 2,4 1 1,5 Est arrivé trop tôt en NBA,il n’est toujours pas prêt
30 Festus Ezeli Golden State Warriors Aucune surprise, joueur solide, bon back-up. Blessé depuis le debut de saison
31 Jeffery Taylor Charlotte Bobcats 24,2 8 2,3 0,8 S’est blessé jusqu’à la fin de la saison mais joueur très intéressant
33 Bernard James Dallas Mavericks 7,1 1,8 2,3 0,1 Tel qu’on l’attendait, a sa place en NBA en tant que 5ème intérieur
34 Jae Crowder Dallas Mavericks 17,8 5,8 2,7 0,9 Bon joker en sortie de banc, bon choix de Dallas
35 Draymond Green Golden State Warriors 19,7 5 4,2 1,5 Le meilleur joueur de ce second tour pour le moment
36 Orlando Johnson Indiana Pacers 12,2 3,2 1,8 0,6 Efficace dans un rôle de défenseur-shooteur
37 Quincy Acy Sacramento Kings 12,1 3,6 2,7 0,4 Drafté par Toronto, joueur de devoir nécessaire en NBA
38 Quincy Miller Denver Nuggets 5,3 3,7 1,2 0 Ne joue quasiment pas malgré son grand talent
39 Khris Middleton Milwaukee Bucks 29,2 12,1 4,3 1,7 Ne jouait pas à Detroit, mais intéressant à Milwaukee
40 Will Barton Portland Trail Blazers 5,1 1,5 0,9 1 Gros talent offensif mais complètement barré à Portland
41 Tyshawn Taylor Brooklyn Nets 13,3 4,5 0,8 1,8 Peut devenir un 3ème meneur correct
42 Doron Lamb Orlando Magic 7,7 1,3 0,3 0,6 Shooteur qui ne joue que très peu
43 Mike Scott Atlanta Hawks 13,4 6,8 2,9 0,7 Se révèle cette année, bon rebondeur avec un shoot très correct pour son poste
46 Darius Miller New Orleans Pelicans 10,3 2,2 1,3 0,7 Blessé en début de saison, fidèle aux attentes la saison passée
49 Kyle O’Quinn Orlando Magic 10,1 3,1 3,2 0,6 Role-player, a un avenir en NBA en tant que 5ème intérieur
52 Ognjen Kuzmic Golden State Warriors 4,1 0,5 0,5 0 Est arrivé cette saison mais ne joue jamais
54 Tornike Shengelia Brooklyn Nets 9 1,6 1,1 0,7 A voulu venir trop vite, intéressant les rares fois où il joue
58 Robbie Hummel Minnesota Timberwolves 11,7 3,3 2,9 0,4 Après un an en Espagne, il apparait comme un très bon shooteur et rebondeur
60 Robert Sacre Los Angeles Lakers 12,8 3,9 2,8 0,8 Coéquipier exemplaire mais limité

Les gagnants

NEW ORLEANS PELICANS – ANTHONY DAVIS

Après une saison rookie intéressante mais pas transcendante, le longiligne intérieur signe une campagne sophomore déjà exceptionnelle. En augmentant drastiquement ses statistiques (+6 points, +2 rebonds , +1,5 contre) Davis rentre directement dans le top 5 des meilleurs ailiers forts de la ligue à l’heure actuelle. Il est le cinquième joueur au classement de l’évaluation avec une moyenne de 25,9 par match et est tout proche de rejoindre Kevin Love, LaMarcus Aldridge, DeMarcus Cousins et Blake Griffin dans le club des intérieurs à 20 points et 10 rebonds. Il a aussi réussi à prendre du muscle ce qui était nécessaire pour lui, sans perdre ses qualités athlétiques qui font qu’il score 21% de ses points en contre-attaque par exemple. Le potentiel du Pelican semble sans limite tant sa marge de progression est encore immense des deux cotés du terrain, et il finira très certainement au Hall of Fame à la fin de sa carrière.

PORTLAND TRAIL BLAZERS – DAMIAN LILLARD

Le Rookie de l’année 2013 a encore élevé son niveau de jeu cette saison. Attendu comme un bon meneur après ses 4ans passés à Weber State, il est tout simplement en train de devenir l’un des meilleur de toute la ligue ! Au sein de Blazers qui cartonnent en ce début de saison, Lillard continuent de scorer à foison, il est d’ailleurs le 13ème meilleur marqueur de la ligue, et le meilleur sophomore dans ce domaine, le tout avec un très joli 43,6% derrière l’arc. Il progresse aussi dans la gestion du jeu, il perd une balle par match en moins que durant la saison précédente mais surtout, son équipe marque 112,5 points en 100 possession lorsqu’il est sur le parquet contre 105 en 2012-2013. Le meneur de Portland s’affirme également comme le joueur le plus clutch de la ligue, cette saison, lorsque l’écart est inférieur ou égal à 5 points, il a joué 49 minutes et a marqué 55 points avec un exceptionnel 50% aux shoots. Comme Davis, il est déjà un candidat légitime au all-star game 2014, et devrait lui aussi multiplier les apparitions au match des étoiles tout au long de sa carrière.

WASHINGTON WIZARDS – BRADLEY BEAL

En sélectionnant le joueur de l’université de Florida, les Wizards voulaient créer l’un des meilleur duo d’arrières de la ligue en l’associant à John Wall. Le choix est d’ores et déjà payant, avec 38,5 points par match le duo est le deuxième backcourt le plus productif derrière les Splash Brothers de Golden State, Stephen Curry-Klay Thompson (41,4 points par match). Lorsque les deux meilleurs joueurs de l’équipe de la capitale sont associés en même temps sur le parquet, le différentiel en leur faveur est de 4,4 points. Si Beal a été freiné par quelques blessures, il affiche tout de même un très joli 45,9% à 3 points cette saison, surtout il n’a pas le bras qui tremble dans le money time, lorsque l’écart est inférieur à 5 points à 3 min de la fin du match, il tourne à 40% derrière l’arc en carrière. Il doit encore faire évoluer son jeu pour peser sur un match autrement que par le scoring, mais il sera bientôt All-Star.

DETROIT PISTONS – ANDRE DRUMMOND

Au mois de Juin 2012, les mocks draft à propos d’Andre Drummond étaient rarement aussi variées, le situant entre le 2ème et le 11ème choix. Finalement, il sera encore disponible, au plus grand bonheur des Pistons, lorsque Detroit devait choisir un joueur avec le 9ème pick. Considéré comme immature et limité techniquement mais avec un énorme potentiel, il fait taire pour le moment toutes les critiques. Son état d’esprit est irréprochable,  il a réalisé 23 doubles-doubles en 33 match cette saison et il est le 4ème meilleur rebondeur du championnat. Sa marge de progression est encore immense, notamment en défense où il prend 3,3 fautes par match et contre seulement 1.6 tirs à chaque rencontre. De l’autre côté du parquet, son pourcentage aux lancers franc est immonde : 36%, et 190 de ses 192 shoots marqués cette saison ont été tirés en étant à moins de 3 mètres du panier. Il rentrera prochainement dans le top 5 de la ligue à son poste, puis dans le top 3 à plus long terme.

GOLDEN STATE WARRIORS – HARRISON BARNES

Les Warriors avaient besoin d’un ailier, ils ont eu la chance de voir Harrison Barnes glissé jusqu’à eux en 7ème position. Entouré de Stephen Curry, Klay Thompson et David Lee, il peut tranquillement s’acclimaté à la NBA sans avoir de pression sur les épaules. Très intéressant en playoffs contre Denver puis contre San Antonio, l’ancien Tar Heel de North Carolina se retrouve sur le banc cette saison à cause de l’arrivée d’Andre Iguodala. Cependant il a le talent et le potentiel nécessaire pour devenir un franchise player, mais ce ne sera pas chez les Warriors où il est barré. Ses statistiques parlent pour lui, dans les 15 matchs où il fut titulaire cette année, il marque en moyenne 14,3 points et prend 4,7 rebonds. En attendant Mark Jackson se réjouit de l’avoir dans ses rangs.

BOSTON CELTICS – JARED SULLINGER

Gêné par des problèmes de dos à Ohio State, il n’a été sélectionné qu’en 21ème position en 2012, alors qu’il était annoncé dans le top 3 en 2011. Il a commencé sa saison rookie sur de bonnes bases en tournant à 6 points et 6 rebonds en 19 minutes derrière Kevin Garnett. Mais après 45 matchs il doit se faire opérer du dos pour essayer de se débarasser de ce mal chronique. Cette année, il semble en parfaite santé et s’affirme comme un titulaire en puissance. Lors des 20 matchs qu’il a commencé, il marque en moyenne 14,3 points et prend 7,9 rebonds, le tout en jouant au poste de pivot, qui n’est pas le sien puisqu’il est un poste 4 de formation. Il est une des pièces majeures de Boston et devrait être All-Star à l’avenir s’il reste en bonne santé.

CLEVELAND CAVALIERS – DION WAITERS

Cleveland n’était pas loin de se retrouver avec les perdants de cette draft, mais les récentes performances de l’arrière en tant que 6ème homme montrent qu’il peut devenir dans un futur proche le meilleur remplaçant de la ligue, dans une équipe performante. Lui qui remplissait déjà ce rôle à Syracuse doit encore progresser dans sa sélection aux shoots, seulement 41% de tirs réussis cette saison, et aux lancers francs (69,7%). Il est d’ailleurs plutôt drôle de voir qu’un trade Waiters-Barnes serait gagnant-gagnant aujourd’hui, sachant que les prévisions pré-draft envoyaient Barnes dans l’Ohio et Waiters en Californie.

OKLAHOMA CITY THUNDER – JEREMY LAMB

Le Thunder a eu le nez creux, encore une fois concernant un jeune joueur, en le récupérant dans le trade de James Harden. Lamb, dont les performances cette saison sont de plus en plus bonnes, commence à tordre le cou aux personnes qui annonçait qu’Oklahoma City était le grand perdant de l’échange. S’il est resté une année en D-League, il a enfin du temps de jeu, et en aura d’autant plus sachant que Russell Westbrook est blessé. Il a tout dans cette franchise pour progresser, se rapprocher petit à petit du niveau all-star.

MILWAUKEE BUCKS – JOHN HENSON

Après s’être montré très rentable pour sa saison rookie, 6 points et 4,7 rebonds en 13 minutes, Henson s’affirme comme le meilleur joueur de Milwaukee cette saison, John Hensonavec Giannis Antetokounmpo. Sous utilisé en début d’année, il a débuté les 14 derniers matchs et cartonne avec 14,5 points et 9,9 rebonds. Malgré ses bonnes mains, son shoot à mi-distance n’est pas fiable et donc sa future association avec Larry Sanders pose question. Si son niveau défensif est déjà très bon, il se rapprochera du all-star game s’il progresse offensivement.

ORLANDO MAGIC – ANDREW NICHOLSON

L’intérieur canadien est l’opposé de John Henson, il est très doué offensivement tant à mi-distance que près du cercle grâce à un excellent touché, mais il est encore très perfectible défensivement. Son coach Jacque Vaughn préfère le couver en lui donnant un temps de jeu limité, 16 minutes l’an passé, 20 cette année, cependant il sait se montrer très rentable avec 7,9 points de moyenne pour sa saison rookie puis 9 pour sa saison sophomore. Dès qu’il joue plus de 20 minutes il marque 12,3 points en moyenne et prend 7,9 rebonds.

HOUSTON ROCKETS – TERRENCE JONES

Après une première saison compliquée où il alternait entre le garbage time et la D-League, il est le grand bénéficiaire de la saga Omer Asik. Il explose complètement depuis début Novembre, et il est la principale raison pour laquelle Houston ne se sent finalement pas si pressé pour trouver un ailier fort de gros calibre. Athlétique et pouvant s’écarter du cercle il pourrait finalement être le complément idéal de Dwight Howard s’il devient un peu plus adroit de loin.

AUTRES GAGNANTS

Orlando Magic – Moe Harkless

Philadelphia Sixers – Tony Wroten

Phoenix Suns – Miles Plumlee

Golden State Warriors – Draymond Green

Oklahoma City Thunder – Perry Jones

Charlotte Bobcats – Jeffery Taylor

Dallas Mavericks – Jae Crowder

Milwaukee Bucks – Khris Middleton

Atlanta Hawks – Mike Scott

LES PERDANTS

CHARLOTTE BOBCATS – MICHAEL KIDD-GILCHRIST

Sans remettre en cause le talent de l’ancien coéquipier d’Anthony Davis à Kentucky, force est de constater que le choix fait par Charlotte n’est pas le bon. Kidd-Gilchrist est un joueur excellent défensivement mais il n’a pas l’étoffe d’un franchise player, et il est encore frustre offensivement. Son shoot n’est pas fiable, et la plupart de ses points son marqués en pénétration ou en contre-attaque. Cependant, Charlotte avait surtout besoin de punch offensif, et lorsqu’on voit que Bradley Beal ou Harrison Barnes étaient encore disponibles on se dit que Charlotte aurait du choisir un de ces deux joueurs par exemple. Pour sa part Kidd-Gilchrist qui est annoncé comme disponible en cas d’offre de trade intéressante, peut devenir un excellent lieutenant dans une équipe de playoffs. Si en plus il améliore son shoot il pourrait se rapprocher d’une sélection au all-star game.

SACRAMENTO KINGS – HOUSTON ROCKETS – THOMAS ROBINSON

Drafté par les Kings, Thomas Robinson, annoncé comme une futur star de la ligue, n’a jamais réussi à s’imposer alors qu’il avait les caractéristiques pour devenir le complément idéal de DeMarcus Cousins dans la raquette californienne. Les Kings, déçus, l’envoient à Houston en Février pour récupérer Patrick Patterson. Dans le Texas, Robinson, malgré des débuts encourageant n’arrive pas non plus à devenir un titulaire en puissance. En Juin, afin de libérer de l’espace salariale pour Dwight Howard, les Rockets l’envoient à Portland. Là-bas il devient le back-up de LaMarcus Aldridge et assure une production régulière dans l’excellent début de saison de la franchise, cependant son manque d’intensité est souvent pointé du doigt. Pour en revenir au choix de Sacramento, rappelons que Harrison Barnes était encore disponible et que les Kings ont toujours eu des problèmes au poste d’ailier.

NEW ORLEANS PELICANS – AUSTIN RIVERS

Le fils de Doc avait déclaré en 2012 « Je veux détruire LeBron sur un terrain ». Il en est encore très loin. Après une seule année passée à Duke, il décida de se présenter à la draft. Il confirme encore les doutes à son sujet qui disaient que Rivers n’est pas prêt pour la NBA. Un an et demi après son arrivée dans la ligue, il n’a toujours pas trouvé son poste de prédilection. Le recrutement des Pelicans a, en plus, bouché l’horizon pour lui. Le poste 2 est blindé avec Eric Gordon et Tyreke Evans, tandis que le All-Star Jrue Holiday est arrivé en provenance de Philadelphia pour prendre la mène et le coach Monty Williams a fait de Brian Roberts sa doublure officielle.

PHOENIX SUNS – KENDALL MARSHALL

Annoncé comme le meilleur meneur passeur depuis 2ans, Marshall n’a jamais réussi à s’imposer à Phoenix. Il devait être le successeur de Steve Nash, mais Phoenix déçu par son rendement a finalement cherché à l’échanger toute la saison passée. Cet été, avec l’arrivée de Jeff Hornacek on aurait pu espérer un second départ pour lui, mais le nouveau coach, lui reprochant son manque de qualité physique, et son incapacité à rentrer dans le style de jeu up-tempo des Suns confirme que le meneur est sur le départ. En Octobre il est échangé à Washington puis est tout de suite coupé par les Wizards. Il a signé il y a deux semaines chez les Lakers où il a tout pour enfin s’affirmer comme un vrai joueur NBA.

HOUSTON ROCKETS – ROYCE WHITE

Houston l’a sélectionné malgré son anxiété chronique l’empêchant de prendre l’avion. Ce problème est incompatible avec la vie d’un joueur NBA passant son temps en avion pour se rendre d’une ville à une autre. Malgré son talent indéniable, il n’a jamais pu jouer un match professionnel et ne le pourra sûrement pas aux Etats-Unis.

BOSTON CELTICS – FAB MELO

L’ancien pivot de Syracuse était annoncé comme un pivot défensif. Il n’a jamais convaincu Doc Rivers, qui l’a envoyé en D-League toute la saison. Les Celtics ont préféré lâcher l’affaire cet été en l’envoyant à Memphis, là-bas il fut coupé dans la foulée. Dallas l’a ensuite invité pour son training camp mais il n’a pas été conservé.

CHICAGO BULLS – MARQUIS TEAGUE

Il est arrivé beaucoup trop tôt en NBA, et n’est toujours pas prêt pour jouer à ce niveau. Après une seule année, moyenne, en NCAA il a décidé de faire le grand saut pour rejoindre son frère dans la grande ligue. Cependant Tom Thibodeau ne lui fait absolument pas confiance et il a récemment été envoyé en D-League, où il n’est pas plus performant.

CEUX POUR QUI IL FAUT ENCORE ATTENDRE

TORONTO RAPTORS – TERRENCE ROSS

Après un début de saison rookie intéressant, il a vite vu son influence sur le jeu des Raptors diminuer après le trade de Rudy Gay. Cette saison il a connu le même jusqu’ Terrence Ross… au trade de Rudy Gay encore une fois. De 6,4 points par match en Novembre, il passe à 11,6 en Décembre après le départ de l’ailier pour Sacramento. Scoreur dans l’âme, il est aussi à l’aise en pénétration où ses qualités athlétiques font la différence, qu’à 3 points où il affiche un excellent 43,6% derrière l’arc depuis un mois. Maintenant qu’il a une place de titulaire et des reponsabilités nous pourrons vraiment le juger. Attention tout de même, Toronto a pris un risque en le sélectionnant aussi haut, sachant que Jeremy Lamb était encore disponible.

PORTLAND TRAIL BLAZERS – MEYERS LEONARD

Le pivot sélectionné en 11ème position est un projet à long terme. Ses statistiques étaient intéressantes la saison dernière avec 5,5 points et 3,7 rebonds en 13 minutes. Cette saison avec l’arrivée de Robin Lopez, il joue beaucoup moins, Joel Freeland lui est même passé dans la hiérarchie des pivots. Cependant nous ne pourrons juger son réel niveau que dans 1 ou 2 ans, Portland se montrant très patient avec lui, connaissant son potentiel.

DENVER NUGGETS – EVAN FOURNIER

Evan FournierNotre frenchy, malgré son énorme talent offensif, a encore du mal à devenir un joueur essentiel du roster très fourni des Nuggets. Il avait la confiance de George Karl et Masai Ujiri, et à réussi une superbe fin de saison et un excellent début de playoffs. Cependant l’arrivée de Brian Shaw a tout remis en cause. Le nouveau coach apprécie l’éthique de travail et l’intelligence de jeu de Fournier mais ne lui accorde que peu de temps de jeu, seulement 11 minutes par match. S’il a clairement le niveau pour s’imposer outre-manche, son salut passera peut-être par un transfert.

LES AUTRES POUR LESQUELS IL FAUT ENCORE ATTENDRE

Atlanta Hawks – John Jenkins & Jared Cunningham

Philadelphia Sixers – Arnett Moultrie

Denver Nuggets – Quincy Miller

Portland Trail Blazers – Will Barton

Golden State Warriors – Ognjen Kuzmic

Brooklyn Nets – Tornike Shengelia

CEUX QUI SONT FIDÈLES AUX ATTENTES

Cleveland Cavaliers – Tyler Zeller

Golden State Warriors – Festus Ezeli

Dallas Mavericks – Bernard James

Indiana Pacers – Orlando Johnson

Sacramento Kings – Quincy Acy

Orlando Magic – Kyle O’Quinn & Doron Lamb

Brooklyn Nets – Tyshawn Taylor

New Orleans Pelicans – Darius Miller

Los Angeles Lakers – Robert Sacre

Minnesota Timberwolves – Robbie Hummel