Thomas Robinson

Ces jeunes qui ne jouent pas

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7 – MEYERS LEONARD & THOMAS ROBINSON

Thomas Robinson & Meyers Leonard

Au sein d’une très bonne équipe de Portland les deux intérieurs remplaçants ne jouent pas beaucoup. T-Rob, recruté dans le but de servir de back-up à LaMarcus Aldridge est à peine meilleur que la saison passée mais il est encore à des années lumières du statut d’All-Star qui lui était promis avant la draft 2012. Quant à Meyers Leonard, lui qui est prospect à long terme, dont on sait qu’il faudra attendre quelques saisons avant qu’il ne devienne un très bon joueur s’est fait reléguer au rang de troisième pivot du roster par Joel Freeland.

Les reproches du coachs envers les deux joueurs sont les mêmes : le manque d’intensité, et la défense. Si Leonard a des circonstance atténuantes, Robinson en revanche n’en a aucune, lui qui basait tout son jeu là-dessus en NCAA. Dans une lutte acharnée pour les playoffs, il est maintenant trop tard pour faire des essais, mais en début de saison il aurait pu être judicieux de leur donner plus de temps de jeu en fonction de leurs performances. Le principal problème de Portland étant le temps beaucoup trop important passé sur le terrain par les titulaires, dans ce système, les remplaçant n’ont pas forcément la rage nécessaire pour se donner à fond sachant que de toute façon leurs minutes seront limitées pour remettre au plus vite un joueur majeur. Quand on voit aujourd’hui l’impression de fatigue que dégage les Blazers, tout comme l’accumulation des petits pépins physiques, on se dit que ce n’était peut-être pas la meilleure solution.

Meyers Leonard

Saison Club GP GS Min Tirs% 3% LF% Rbds Ast BP F Stl Blk Pts
2013-2014 POR 34 0 9.7 45.7 0 75 3.0 0.5 0.4 2.1 0.2 0.1 2.6
2012-2013 POR 69 9 17.5 54.5 42.9 80.9 3.7 0.5 0.7 2.4 0.2 0.6 5.5
  • Meilleur match cette saison : 2 Janvier Vs. Charlotte : 8pts, 10rbds, 2 passes en 20 minutes

Thomas Robinson

Saison Club GP GS Min Tirs% 3% LF% Rbds Ast BP F Stl Blk Pts
2013-2014 POR 61 0 12.2 47.0 0 57.3 4.3 0.5 0.7 1.9 0.3 0.3 4.7
2012-2013 SACHOU 70 0 15.1 43.0 0 52.3 4.5 0.7 1.3 1.8 0.6 0.4 4.8
  • Meilleur match cette saison : 23 Février Vs. Minnesota : 14pts, 18rbds, 2passes,  2 contres en 33 minutes

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Quel est le plus gros bide des 5 dernières draft ?

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La sélection à la draft n’est pas une science exacte. Malgré une multitude de scouting reports, de vidéos et de matchs vu par les dirigeants il arrive qu’ils se trompent complètement. Retour sur les plus gros gâchis de ces cinq dernières années.

2009 : Hasheem Thabeet

1 Blake Griffin LA Clippers
2 Hasheem Thabeet Memphis
3 James Harden Oklahoma City
4 Tyreke Evans Sacramento
5 Ricky Rubio Minnesota
Après Stephen Curry, DeMar DeRozan, Brandon Jennings, Jrue Holiday,

Au sein d’une cuvée très riche, Hasheem Thabeet intrigue. Ses 2,21 mètres, tout comme sa mobilité et sa coordination font fantasmer tous les scouts et tous les dirigeants. Ses trois années passées à l’université rassurent, tout comme ses statistiques pour sa saison NCAA 2008-2009 (13.6 points, 10.8 rebonds, 4,2 contres). Memphis, avec le deuxième choix jette son dévolu sur le joueur d’origine Tanzanienne, même s’ils possèdent en Marc Gasol un pivot d’avenir très costaud. Difficile de passer à côté de lui, même si le poste 5 est celui que les Grizzlies avaient le moins besoin de renforcer.

Avec l’arrivée durant l’été de Zach Randolph, les perspectives de temps de jeu s’amenuisent. Au fil de la saison les doutes se confirment, Marc Gasol qui continue de progresser joue 36 minutes par match et Randolph 38 minutes. Derrières ces deux titulaires indéboulonnables, Thabeet ne joue que 13 minutes. Pas assez pour se mettre dans le rythme et pour prendre des repères dans ce championnat très différent de la NCAA. Il n’est toujours pas prêt pour la NBA, mentalement et surtout physiquement. Il est extrêmement fin et manque d’une bonne dizaine, voir quinzaine de kilos de muscles pour espérer lutter un minimum face aux intérieurs adverses.

Sa saison rookie est pourtant sa meilleure à ce jour en marquant 3.1 points, en prenant 3.6 rebonds et en contrant 1.2 shoots. Après 45 matchs pour sa saison sophomore, ou sa production et son temps de jeu sont très nettement en baisse, il est envoyé à Houston. Il ne restera qu’une saison dans le Texas avant de refaire ses valises direction Portland pour un nouvel échange. Il terminera la saison là-bas avant de signer à l’été 2012 à Oklahoma City. On se dit qu’enfin une équipe va lui donner sa chance, l’environnement y est parfait pour qu’il explose enfin dans une équipe qui sait très bien former ses jeunes joueurs et où le poste de pivot est le plus faible de l’effectif.

Mais les espoirs sont de courte durée. Thabeet souffre toujours physiquement et n’est pas assez costaud pour s’imposer dans la raquette, il continue de décevoir, n’affichant aucun progrès. Il jouera au final 66 matchs avec en moyenne 11 minutes par matchs, sa production se rapproche de celle de son année rookie (2,4 points 3 rebonds et 0,9 contres) mais il avait clairement une carte à jouer pour devenir un titulaire en puissance. Cette saison, l’arrivée de Steven Adams l’a complètement sorti de la rotation, il n’est rentré que dans 5 matchs sur les 40 disputés par le Thunder, mais surtout on se demande maintenant s’il progressera un jour et s’il arrivera enfin à prendre du muscle. Il restera l’une des plus grosses déceptions de l’histoire de la draft, même s’il a eu des circonstances atténuantes comme la présence de Marc Gasol à Memphis et les transferts à répétition l’empêchant d’évoluer dans un environnement stable.

2010 : Ekpe Udoh

5 DeMarcus Cousins Sacramento
6 Ekpe Udoh Golden State
7 Greg Monroe Detroit
8 Al-Farouq Aminu LA Clippers
9 Gordon Hayward Utah
10 Paul George Indiana
Après Avery Bradley, Eric Bledsoe, Ed Davis, Larry Sanders

A l’été 2010, les Warriors cherchent en priorité un pivot. L’effectif est complètement déséquilibré avec les seuls Andris Biedrins et Ronny Turiaf comme intérieurs de métier. L’équipe est la plus mauvaise défense de la ligue avec 112 points encaissés par match, et donc les dirigeants veulent un intérieur défensif censé devenir la tour de contrôle de ce côté là du terrain. Juste avant de récupérer David Lee dans un trade avec les Knicks, les Warriors sélectionnent en sixième positon le poste 5, Ekpe Udoh. l’ex-joueur de l’université de Baylor a certes un potentiel et des qualités offensives beaucoup moins importantes que Greg Monroe, l’autre intérieur encore disponible. Mais Udoh a un profil défensif qui correspond aux besoins.

Limité, il n’arrive même pas à s’imposer en tant que titulaire. Ne commençant que 18 matchs sur les 58 qu’il a disputé, il tourne pour sa saison rookie très péniblement à 4,1 points (43,7% aux tirs), 3,4 rebonds et 1,5 contres. Son impact défensif est en revanche intéressant, en sa présence l’équipe encaisse 101,7 points en 100 possessions, contre 107,6 lorsqu’il n’est pas là. Ce n’est cependant pas suffisant pour son coach, qui ne le fait jouer que 17 minutes en moyenne. Sa saison sophomore étant du même acabit, sans réelle progression, il est envoyé en Février 2012 à Milwaukee en compagnie de Monta Ellis contre Andrew Bogut.

Dans le Wisconsin, Udoh n’arrive pas à s’imposer, donnant l’impression de stagner et de ne pas progresser. Depuis son arrivée, ses statistiques sont continuellement en baisse malgré un temps de jeu qui se maintient autour des 19 minutes par matchs. Pour la dernière année de son contrat il réalise sa plus mauvaise saison, il n’a pas profité de la blessure de Larry Sanders pour se mettre en valeur, ce qui n’est vraiment pas bon signe avant de devenir free agent cet été. Son profil et sa taille devraient quand même l’aider à trouver un club, mais il sera au mieux le 4ème intérieur. Très décevant.

2011 : Derrick Williams

1 Kyrie Irving Cleveland
2 Derrick Williams Minnesota
3 Enes Kanter Utah
4 Tristan Thompson Cleveland
5 Jonas Valanciunas Toronto
Après Kemba Walker, Klay Thompson, Nikola Vucevic, Kenneth Faried, Iman Shumpert

Au moment de la draft, Derrick Williams était décrit comme le joueur le plus « NBA Ready ». Il est drafté en 2ème position derrière Kyrie Irving, qui a manqué les trois quarts de la saison universitaire mais dont le potentiel est immense. Le choix de Minnesota semble donc juste, Williams étant un joueur pouvant évoluer aux postes d’ailier fort et d’ailier grâce à ses qualités athlétique et son shoot correct. Les Wolves possèdent déjà Kevin Love mais ils n’ont pas de titulaire indiscutable au poste 3 et donc le choix est cohérent, surtout qu’après, n’arrivent que des big man.

Malgré un potentiel évident, il déçoit pour sa première saison. Il est utilisé comme back-up de Kevin Love et très peu à l’aile, il n’est titularisé que 15 fois et signe une saison rookie très moyenne avec 8,8 points et 4,7 rebonds. En 2012-2013, Williams profite à plein de la très longue blessure de Love pour gagner des minutes et s’installer dans le 5 majeur au poste d’ailier fort. Williams arrive à être performant, sublimé par Ricky Rubio il grimpe jusqu’à 12 points par matchs en étant très bon après le All Star Break ( 14.3 points en Février, 15.5 en Mars). Cependant sa production aux rebonds est souvent montré du doigt tout comme sa défense.

Avec le retour de Kevin Love l’été dernier, Rick Adelman annonce qu’il fera jouer Williams au poste 3. Mais dans les faits, l’ailier joue très peu (seulement 14,7 minutes), et fin Novembre, le front office de Minnesota qui en a assez d’attendre que le joueur utilise enfin tout son potentiel l’échange à Sacramento. Là-bas, il est titulaire dès son arrivée, à l’aile. Ses 7 premiers matchs sont prometteurs avec tout de suite près de 13 points de moyenne et 6 rebonds. Ses qualités athlétiques sont très utiles et il semble enfin s’épanouir. Malheureusement pour lui, Rudy Gay débarque, et Derrick Williams retourne sur le banc de touche où depuis il rempli le rôle de sixième homme. Malgré un talent évident, il fait parti de ces joueurs qui ont toujours la malchance d’être au mauvais endroit, au mauvais moment mais espérons pour lui qu’une équipe lui offrira enfin une vraie chance de briller. Il ne sera pas le All Star annoncé avant sa draft, mais il peut devenir un bon joueur s’il arrive enfin à se fixer à un poste et à jouer avec plus d’intensité et plus durement en défense.

2012 : Thomas Robinson

4 Dion Waiters Cleveland
5 Thomas Robinson Sacramento
6 Damian Lillard Portland
7 Harrison Barnes Golden State
8 Terrence Ross Toronto
9 Andre Drummond Detroit
Après Jeremy Lamb, John Henson, Andrew Nicholson, Jared Sullinger

Longtemps placé à la deuxième place de toutes les mock drafts derrière Anthony Davis, Thomas Robinson a finalement glissé jusqu’à la cinquième position. Sacramento a sauté sur l’occasion pour le sélectioner et en faire le complément de DeMarcus Cousins dans la raquette. Avec ses qualités de rebondeur et de défenseur il semblait vraiment complémentaire du pivot californien. Avec le recul, ce choix semble toujours cohérent, et justifié, même si les Kings auraient pu prendre également Harrison Barnes pour combler leur faiblesse chronique à l’aile.

Tout ne s’est pas vraiment passé comme prévu chez les Kings. Seul joueur d’équipe dans un roster composé d’éléments hyper individualistes, Robinson n’arrive pas à s’imposer. Il perd la place qui lui était promise dans le cinq majeur dès le training camp au profit de Jason Thompson. Son activité sur le terrain perd en intensité au fil des matchs, et malgré des statistiques très bonnes au rebonds (4,7 prises en 16 minutes) il est inexistant en attaque, et les seules fois où il touche le ballon, ses shoots sont manqués, seulement 43% aux tirs ce qui est indigeste pour un intérieur.

Sa confiance étant porté disparue, et son implication se réduisant, il est envoyé en cours de saison à Houston en échange de Patterson. Dans le Texas, il n’arrive pas à s’imposer malgré un gros manque au poste d’ailier fort. En 19 matchs, ses statistiques sont les même qu’à Sacramento mais là aussi son manque d’intensité et de motivation agace. Au début de l’été il est encore transféré, cette fois-ci à Portland pour jouer les doublures de LaMarcus Aldridge. Les attentes autour de lui étant grandement redescendues, cette expérience en Oregon est pour le moment plutôt bonne même s’il peut faire beaucoup beaucoup mieux en défense et aux rebonds. S’il ne se bouge pas d’avantage, et s’il ne renforce pas son mental, il fera une carrière de bon back-up en NBA, dommage pour un joueur au potentiel de All-Star.

2013 : Anthony Bennett

1 Anthony Bennett Cleveland
2 Victor Oladipo Orlando
3 Otto Porter Washington
4 Cody Zeller Charlotte
5 Alex Len Phoenix
Après Ben McLemore, Trey Burke, Michael Carter-Williams, Giannis Antetokounmpo

Le Canadien, premier choix en Juin dernier à la surprise générale, est pour le moment catastrophique. Cleveland nous a habitué à sélectionner des joueurs attendus plus bas que leurs picks (Thompson, Waiters) mais qui se révèlent être des bons joueurs sur lesquels on peut construire. D’après le consensus général, Nerlens Noel était programmé pour être le numéro un, mais sa rupture des ligaments croisés a refroidi les cinq premières équipes. De ce fait, il restait 4 joueurs pouvant potentiellement être le premier choix. Victor Oladipo, Ben McLemore, Alex Len et Otto Porter du fait du manque d’ailier de qualité chez les Cavs. Cody Zeller était attendu dans le top 5 mais pas sur la première marche, et Anthony Bennett était programmé pour être le 7 ou 8ème choix.

Ainsi, Cleveland a fait un choix très surprenant. Bennett, déjà à l’époque, n’avait absolument pas les qualités pour jouer au poste 3, et le poste 4 étant déjà occupé par Tristan Thompson qui joue 32 minutes par matchs en progressant saison après saison. La volonté de l’équipe étant aussi de remettre Dion Waiters dans le rôle qui était le sien à Syracuse et pour lequel il a un brillant avenir en NBA, en sixième homme. Cela aurait donc été beaucoup plus cohérent de sélectionner Victor Oladipo, dont le scout pensait et pensent toujours qu’il sera le meilleur joueur de cette classe de draft. L’arrière est aussi un très bon défenseur ce qui le fait rentrer dans la philosophie de jeu de Mike Brown, contrairement à Bennett qui est peu performant dans ce domaine. Les deux autres choix plus cohérents auraient été de prendre Ben McLemore qui aurait pu être complémentaire de Kyrie Irving, ou Otto Porter pour combler le trou à l’aile, même s’il n’a pas forcément le plus gros potentiel.

Le « WOOOW » du présentateur d’ESPN au moment de l’annonce de son nom par David Stern est déjà mythique. C’est d’ailleurs peut-être le même cri qu’ont lâchés les préparateurs physiques de Cleveland en le voyant arriver cet été. Complètement hors de forme, absolument pas affuté, l’ancien pensionnaire d’UNLV n’a déjà pas mis toutes les chances de son côté pour réussir. A l’université il était déjà un peu rondouillard mais cela ne l’empêchait pas d’être performant, malheureusement il a encore pris des kilos avant de rejoindre l’Ohio, et ce ne sont pas des kilos de muscles.

Pour le moment, Bennett est rentré dans une spirale négative et n’a plus aucune confiance pour jouer de manière efficace. Ses statistiques sont catastrophiques (2.4 pts,PER Bennett 2.2 rebonds, 26% aux shoots), et surtout son impact sur l’équipe est inexistant. Cleveland étant maintenant très fourni sur les postes 3 et 4, Bennett n’a que très peu de minutes, où il tente de forcer son jeu pour marquer quelques points, sauf qu’évidemment, ces shoots ne rentrent pas et il ne retrouve pas sa confiance. Il a lui-même évoqué la possibilité d’aller jouer en D-League, une première pour un first pick, Mike Brown refuse pour le moment mais cela semble être une très bonne idée, histoire de retrouver le rythme et ses sensations plutôt que de rester sur le banc.

Attention tout de même, Anthony Bennett est le joueur avec le plus gros talent offensif de cette liste, cela va lui prendre du temps de retrouver son meilleur niveau, mais c’est possible et il pourrait sans problème devenir un joueur d’impact dans la ligue. Malheureusement les attentes et la pression s’exerçant sur lui sont 1000 fois supérieures à ce que ça aurait pu être s’il avait été drafté en 6 ou 7ème position. En attendant, il reste pour l’heure le plus mauvais premier choix de la draft.

Mentions spéciales

Johnny Flynn – 6ème choix de la draft 2009

Wesley Johnson – 4ème choix de la draft 2010

Jan Vesely – 6ème choix de la draft 2011

Jimmer Fredette – 10ème choix de la draft 2011

Austin Rivers – 10ème choix de la draft 2012

Royce White – 16ème choix de la draft 2012

L’analyse de la draft 2012 (Un an et demi après)

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C’est désormais une habitude, nous analysons chaque classe de draft en trois temps, après deux mois de compétition, à la fin de la saison et enfin un an et demi après, pour suivre les rookies et voir la façon dont ils se situent par rapport aux attentes placées en eux. Après la cuvée 2013 il y a quelques jours, attaquons nous à celle de 2012.

Cette classe de draft était annoncée comme exceptionnelle. Elle était même comparée aux légendaires cuvées 1984 (Jordan, Olajuwon, Barkley, Stockton), 1996 (Iverson, Ray Allen, Kobe Bryant, Nash, Jermaine  O’Neal) et 2003 (LeBron James, Carmelo Anthony, Wade, Bosh). Un an plus tard, on peut affirmer quelle rentrera bien dans le top 5 des meilleures de l’histoire. Si on ne retrouvera probablement pas autant d’Hall of  famer que dans les trois précédemment nommées, le nombre de futurs joueurs sélectionnés au all star game et draftés en 2012 pourrait être impressionnant.

On recense déjà des candidats naturels comme Anthony Davis, Damian Lillard, Harrison Barnes, Bradley Beal, Jared Sullinger et Andre Drummond. Mais d »autres joueurs ne devraient pas en être loin à terme, comme Dion Waiters, Jeremy Lamb, Michael Kidd-Gilchrist, John Henson et Andrew Nicholson.

Nous dresserons tout d’abord un tableau récapitulatif de tous les joueurs draftés au premier tour, ainsi que les joueurs les plus intéressants sélectionnés au deuxième tour. Dans ce tableau apparaîtra les statistiques principales de la saison en cours, accompagnées d’un bref commentaire. Ensuite arrivera l’analyse des gagnants, des perdants, des joueurs pour lesquels il faut encore patienter avant de se prononcer et des joueurs fidèles aux attentes placées en eux.

Pick Player Equipe Actuelle Minutes Points Rebonds Passes Commentaire
1 Anthony Davis New Orleans Pelicans 34,2 19,3 10,2 1,4 Hall of Famer
2 Michael Kidd-Gilchrist Charlotte Bobcats 26,7 9,1 5,3 0,7 Serait un parfait lieutenant dans une équipe visant le titre mais pas à Charlotte
3 Bradley Beal Washington Wizards 38,1 19,6 4,3 3 Futur all star, son association avec John Wall promet énormément
4 Dion Waiters Cleveland Cavaliers 29 15,1 3,3 2,5 Va devenir l’un des meilleur, si ce n’est le meilleur 6ème homme en NBA
5 Thomas Robinson Portland Trail Blazers 11,1 5,2 3,6 0,4 Drafté par Sacramento, passé par Houston, pour le moment une vraie déception
6 Damian Lillard Portland Trail Blazers 36,2 21,3 3,7 5,8 Justifie complètement sn titre de rookie de l’année. Futur très grand
7 Harrison Barnes Golden State Warriors 32,1 12,2 4 1,7 Peut devenir un joueur majeur en NBA mais pas aux Warriors
8 Terrence Ross Toronto Raptors 21,8 8,4 2,8 0,7 Barré par Rudy Gay, il a l’air de s’épanouir depuis le trade de ce dernier
9 Andre Drummond Detroit Pistons 33 13,2 12,5 0,3 Enorme potentiel et excellente mentalité. Sera dans le top 3 des pivots
10 Austin Rivers New Orleans Pelicans 12 4,1 1,1 1 Toujours pas prêt pour la NBA, complètement barré à la Nouvelle-Orleans
11 Meyers Leonard Portland Trail Blazers 8,3 2,3 2,9 0,3 Un projet à long terme avec du potentiel mais encore très jeune
12 Jeremy Lamb Oklahoma City Thunder 20,8 9,5 2,4 1,3 Avec du temps de jeu il montre son énorme talent
13 Kendall Marshall Los Angeles Lakers 5 1,5 0,5 0 Enorme déception à Phoenix, tente de se relancer chez les Lakers
14 John Henson Milwaukee Bucks 28,9 12,6 8 1,8 Joueur très sous-côté mais très talentueux.
15 Moe Harkless Orlando Magic 21,6 6,5 3,1 0,7 Déjà intéressant mais là aussi un projet à long terme
16 Royce White / Ne pourra jamais jouer en NBA
17 Tyler Zeller Cleveland Cavaliers 8,9 3,1 2,4 0,3 Solide, tel qu’on l’attendait. Va rejouer d’avantage sans Bynum devant lui.
18 Terrence Jones Houston Rockets 25,5 10,3 6,5 1,2 Explose cette année
19 Andrew Nicholson Orlando Magic 20,4 9 5 0,3 Gros potentiel, dôté d’excellentes mains et d’un bon shoot
20 Evan Fournier Denver Nuggets 11,9 3,9 1,3 0,7 A besoin de temps de jeu pour montrer l’étendue de son talent
21 Jared Sullinger Boston Celtics 26,9 13,9 6,9 1,7 Si son dos le laisse tranquille c’est un futur all star
22 Fab Melo / Disparu de la circulation
23 John Jenkins Atlanta Hawks 12,2 3,1 1,7 0,8 Bon shooteur mais ne joue jamais
24 Jared Cunningham Atlanta Hawks 2,7 0 0,3 0,3 Bon potentiel offensif mais ne joue jamais non plus
25 Tony Wroten Philadelphia Sixers 26,1 13,8 3,7 3,6 Peu utilisé à Memphis il explose à Philadelphia cette saison
26 Miles Plumlee Phoenix Suns 27,9 9,7 9,1 0,5 Ne jouait jamais à Indiana, cartonne à Phoenix
27 Arnett Moultrie Philadelphia Sixers Blessé depuis le début de la saison
28 Perry Jones Oklahoma City Thunder 9,3 3,4 1,7 0,3 Joueur majeur en NCAA il a du mal à s’imposer en NBA
29 Marquis Teague Chicago Bulls 12,7 2,4 1 1,5 Est arrivé trop tôt en NBA,il n’est toujours pas prêt
30 Festus Ezeli Golden State Warriors Aucune surprise, joueur solide, bon back-up. Blessé depuis le debut de saison
31 Jeffery Taylor Charlotte Bobcats 24,2 8 2,3 0,8 S’est blessé jusqu’à la fin de la saison mais joueur très intéressant
33 Bernard James Dallas Mavericks 7,1 1,8 2,3 0,1 Tel qu’on l’attendait, a sa place en NBA en tant que 5ème intérieur
34 Jae Crowder Dallas Mavericks 17,8 5,8 2,7 0,9 Bon joker en sortie de banc, bon choix de Dallas
35 Draymond Green Golden State Warriors 19,7 5 4,2 1,5 Le meilleur joueur de ce second tour pour le moment
36 Orlando Johnson Indiana Pacers 12,2 3,2 1,8 0,6 Efficace dans un rôle de défenseur-shooteur
37 Quincy Acy Sacramento Kings 12,1 3,6 2,7 0,4 Drafté par Toronto, joueur de devoir nécessaire en NBA
38 Quincy Miller Denver Nuggets 5,3 3,7 1,2 0 Ne joue quasiment pas malgré son grand talent
39 Khris Middleton Milwaukee Bucks 29,2 12,1 4,3 1,7 Ne jouait pas à Detroit, mais intéressant à Milwaukee
40 Will Barton Portland Trail Blazers 5,1 1,5 0,9 1 Gros talent offensif mais complètement barré à Portland
41 Tyshawn Taylor Brooklyn Nets 13,3 4,5 0,8 1,8 Peut devenir un 3ème meneur correct
42 Doron Lamb Orlando Magic 7,7 1,3 0,3 0,6 Shooteur qui ne joue que très peu
43 Mike Scott Atlanta Hawks 13,4 6,8 2,9 0,7 Se révèle cette année, bon rebondeur avec un shoot très correct pour son poste
46 Darius Miller New Orleans Pelicans 10,3 2,2 1,3 0,7 Blessé en début de saison, fidèle aux attentes la saison passée
49 Kyle O’Quinn Orlando Magic 10,1 3,1 3,2 0,6 Role-player, a un avenir en NBA en tant que 5ème intérieur
52 Ognjen Kuzmic Golden State Warriors 4,1 0,5 0,5 0 Est arrivé cette saison mais ne joue jamais
54 Tornike Shengelia Brooklyn Nets 9 1,6 1,1 0,7 A voulu venir trop vite, intéressant les rares fois où il joue
58 Robbie Hummel Minnesota Timberwolves 11,7 3,3 2,9 0,4 Après un an en Espagne, il apparait comme un très bon shooteur et rebondeur
60 Robert Sacre Los Angeles Lakers 12,8 3,9 2,8 0,8 Coéquipier exemplaire mais limité

Les gagnants

NEW ORLEANS PELICANS – ANTHONY DAVIS

Après une saison rookie intéressante mais pas transcendante, le longiligne intérieur signe une campagne sophomore déjà exceptionnelle. En augmentant drastiquement ses statistiques (+6 points, +2 rebonds , +1,5 contre) Davis rentre directement dans le top 5 des meilleurs ailiers forts de la ligue à l’heure actuelle. Il est le cinquième joueur au classement de l’évaluation avec une moyenne de 25,9 par match et est tout proche de rejoindre Kevin Love, LaMarcus Aldridge, DeMarcus Cousins et Blake Griffin dans le club des intérieurs à 20 points et 10 rebonds. Il a aussi réussi à prendre du muscle ce qui était nécessaire pour lui, sans perdre ses qualités athlétiques qui font qu’il score 21% de ses points en contre-attaque par exemple. Le potentiel du Pelican semble sans limite tant sa marge de progression est encore immense des deux cotés du terrain, et il finira très certainement au Hall of Fame à la fin de sa carrière.

PORTLAND TRAIL BLAZERS – DAMIAN LILLARD

Le Rookie de l’année 2013 a encore élevé son niveau de jeu cette saison. Attendu comme un bon meneur après ses 4ans passés à Weber State, il est tout simplement en train de devenir l’un des meilleur de toute la ligue ! Au sein de Blazers qui cartonnent en ce début de saison, Lillard continuent de scorer à foison, il est d’ailleurs le 13ème meilleur marqueur de la ligue, et le meilleur sophomore dans ce domaine, le tout avec un très joli 43,6% derrière l’arc. Il progresse aussi dans la gestion du jeu, il perd une balle par match en moins que durant la saison précédente mais surtout, son équipe marque 112,5 points en 100 possession lorsqu’il est sur le parquet contre 105 en 2012-2013. Le meneur de Portland s’affirme également comme le joueur le plus clutch de la ligue, cette saison, lorsque l’écart est inférieur ou égal à 5 points, il a joué 49 minutes et a marqué 55 points avec un exceptionnel 50% aux shoots. Comme Davis, il est déjà un candidat légitime au all-star game 2014, et devrait lui aussi multiplier les apparitions au match des étoiles tout au long de sa carrière.

WASHINGTON WIZARDS – BRADLEY BEAL

En sélectionnant le joueur de l’université de Florida, les Wizards voulaient créer l’un des meilleur duo d’arrières de la ligue en l’associant à John Wall. Le choix est d’ores et déjà payant, avec 38,5 points par match le duo est le deuxième backcourt le plus productif derrière les Splash Brothers de Golden State, Stephen Curry-Klay Thompson (41,4 points par match). Lorsque les deux meilleurs joueurs de l’équipe de la capitale sont associés en même temps sur le parquet, le différentiel en leur faveur est de 4,4 points. Si Beal a été freiné par quelques blessures, il affiche tout de même un très joli 45,9% à 3 points cette saison, surtout il n’a pas le bras qui tremble dans le money time, lorsque l’écart est inférieur à 5 points à 3 min de la fin du match, il tourne à 40% derrière l’arc en carrière. Il doit encore faire évoluer son jeu pour peser sur un match autrement que par le scoring, mais il sera bientôt All-Star.

DETROIT PISTONS – ANDRE DRUMMOND

Au mois de Juin 2012, les mocks draft à propos d’Andre Drummond étaient rarement aussi variées, le situant entre le 2ème et le 11ème choix. Finalement, il sera encore disponible, au plus grand bonheur des Pistons, lorsque Detroit devait choisir un joueur avec le 9ème pick. Considéré comme immature et limité techniquement mais avec un énorme potentiel, il fait taire pour le moment toutes les critiques. Son état d’esprit est irréprochable,  il a réalisé 23 doubles-doubles en 33 match cette saison et il est le 4ème meilleur rebondeur du championnat. Sa marge de progression est encore immense, notamment en défense où il prend 3,3 fautes par match et contre seulement 1.6 tirs à chaque rencontre. De l’autre côté du parquet, son pourcentage aux lancers franc est immonde : 36%, et 190 de ses 192 shoots marqués cette saison ont été tirés en étant à moins de 3 mètres du panier. Il rentrera prochainement dans le top 5 de la ligue à son poste, puis dans le top 3 à plus long terme.

GOLDEN STATE WARRIORS – HARRISON BARNES

Les Warriors avaient besoin d’un ailier, ils ont eu la chance de voir Harrison Barnes glissé jusqu’à eux en 7ème position. Entouré de Stephen Curry, Klay Thompson et David Lee, il peut tranquillement s’acclimaté à la NBA sans avoir de pression sur les épaules. Très intéressant en playoffs contre Denver puis contre San Antonio, l’ancien Tar Heel de North Carolina se retrouve sur le banc cette saison à cause de l’arrivée d’Andre Iguodala. Cependant il a le talent et le potentiel nécessaire pour devenir un franchise player, mais ce ne sera pas chez les Warriors où il est barré. Ses statistiques parlent pour lui, dans les 15 matchs où il fut titulaire cette année, il marque en moyenne 14,3 points et prend 4,7 rebonds. En attendant Mark Jackson se réjouit de l’avoir dans ses rangs.

BOSTON CELTICS – JARED SULLINGER

Gêné par des problèmes de dos à Ohio State, il n’a été sélectionné qu’en 21ème position en 2012, alors qu’il était annoncé dans le top 3 en 2011. Il a commencé sa saison rookie sur de bonnes bases en tournant à 6 points et 6 rebonds en 19 minutes derrière Kevin Garnett. Mais après 45 matchs il doit se faire opérer du dos pour essayer de se débarasser de ce mal chronique. Cette année, il semble en parfaite santé et s’affirme comme un titulaire en puissance. Lors des 20 matchs qu’il a commencé, il marque en moyenne 14,3 points et prend 7,9 rebonds, le tout en jouant au poste de pivot, qui n’est pas le sien puisqu’il est un poste 4 de formation. Il est une des pièces majeures de Boston et devrait être All-Star à l’avenir s’il reste en bonne santé.

CLEVELAND CAVALIERS – DION WAITERS

Cleveland n’était pas loin de se retrouver avec les perdants de cette draft, mais les récentes performances de l’arrière en tant que 6ème homme montrent qu’il peut devenir dans un futur proche le meilleur remplaçant de la ligue, dans une équipe performante. Lui qui remplissait déjà ce rôle à Syracuse doit encore progresser dans sa sélection aux shoots, seulement 41% de tirs réussis cette saison, et aux lancers francs (69,7%). Il est d’ailleurs plutôt drôle de voir qu’un trade Waiters-Barnes serait gagnant-gagnant aujourd’hui, sachant que les prévisions pré-draft envoyaient Barnes dans l’Ohio et Waiters en Californie.

OKLAHOMA CITY THUNDER – JEREMY LAMB

Le Thunder a eu le nez creux, encore une fois concernant un jeune joueur, en le récupérant dans le trade de James Harden. Lamb, dont les performances cette saison sont de plus en plus bonnes, commence à tordre le cou aux personnes qui annonçait qu’Oklahoma City était le grand perdant de l’échange. S’il est resté une année en D-League, il a enfin du temps de jeu, et en aura d’autant plus sachant que Russell Westbrook est blessé. Il a tout dans cette franchise pour progresser, se rapprocher petit à petit du niveau all-star.

MILWAUKEE BUCKS – JOHN HENSON

Après s’être montré très rentable pour sa saison rookie, 6 points et 4,7 rebonds en 13 minutes, Henson s’affirme comme le meilleur joueur de Milwaukee cette saison, John Hensonavec Giannis Antetokounmpo. Sous utilisé en début d’année, il a débuté les 14 derniers matchs et cartonne avec 14,5 points et 9,9 rebonds. Malgré ses bonnes mains, son shoot à mi-distance n’est pas fiable et donc sa future association avec Larry Sanders pose question. Si son niveau défensif est déjà très bon, il se rapprochera du all-star game s’il progresse offensivement.

ORLANDO MAGIC – ANDREW NICHOLSON

L’intérieur canadien est l’opposé de John Henson, il est très doué offensivement tant à mi-distance que près du cercle grâce à un excellent touché, mais il est encore très perfectible défensivement. Son coach Jacque Vaughn préfère le couver en lui donnant un temps de jeu limité, 16 minutes l’an passé, 20 cette année, cependant il sait se montrer très rentable avec 7,9 points de moyenne pour sa saison rookie puis 9 pour sa saison sophomore. Dès qu’il joue plus de 20 minutes il marque 12,3 points en moyenne et prend 7,9 rebonds.

HOUSTON ROCKETS – TERRENCE JONES

Après une première saison compliquée où il alternait entre le garbage time et la D-League, il est le grand bénéficiaire de la saga Omer Asik. Il explose complètement depuis début Novembre, et il est la principale raison pour laquelle Houston ne se sent finalement pas si pressé pour trouver un ailier fort de gros calibre. Athlétique et pouvant s’écarter du cercle il pourrait finalement être le complément idéal de Dwight Howard s’il devient un peu plus adroit de loin.

AUTRES GAGNANTS

Orlando Magic – Moe Harkless

Philadelphia Sixers – Tony Wroten

Phoenix Suns – Miles Plumlee

Golden State Warriors – Draymond Green

Oklahoma City Thunder – Perry Jones

Charlotte Bobcats – Jeffery Taylor

Dallas Mavericks – Jae Crowder

Milwaukee Bucks – Khris Middleton

Atlanta Hawks – Mike Scott

LES PERDANTS

CHARLOTTE BOBCATS – MICHAEL KIDD-GILCHRIST

Sans remettre en cause le talent de l’ancien coéquipier d’Anthony Davis à Kentucky, force est de constater que le choix fait par Charlotte n’est pas le bon. Kidd-Gilchrist est un joueur excellent défensivement mais il n’a pas l’étoffe d’un franchise player, et il est encore frustre offensivement. Son shoot n’est pas fiable, et la plupart de ses points son marqués en pénétration ou en contre-attaque. Cependant, Charlotte avait surtout besoin de punch offensif, et lorsqu’on voit que Bradley Beal ou Harrison Barnes étaient encore disponibles on se dit que Charlotte aurait du choisir un de ces deux joueurs par exemple. Pour sa part Kidd-Gilchrist qui est annoncé comme disponible en cas d’offre de trade intéressante, peut devenir un excellent lieutenant dans une équipe de playoffs. Si en plus il améliore son shoot il pourrait se rapprocher d’une sélection au all-star game.

SACRAMENTO KINGS – HOUSTON ROCKETS – THOMAS ROBINSON

Drafté par les Kings, Thomas Robinson, annoncé comme une futur star de la ligue, n’a jamais réussi à s’imposer alors qu’il avait les caractéristiques pour devenir le complément idéal de DeMarcus Cousins dans la raquette californienne. Les Kings, déçus, l’envoient à Houston en Février pour récupérer Patrick Patterson. Dans le Texas, Robinson, malgré des débuts encourageant n’arrive pas non plus à devenir un titulaire en puissance. En Juin, afin de libérer de l’espace salariale pour Dwight Howard, les Rockets l’envoient à Portland. Là-bas il devient le back-up de LaMarcus Aldridge et assure une production régulière dans l’excellent début de saison de la franchise, cependant son manque d’intensité est souvent pointé du doigt. Pour en revenir au choix de Sacramento, rappelons que Harrison Barnes était encore disponible et que les Kings ont toujours eu des problèmes au poste d’ailier.

NEW ORLEANS PELICANS – AUSTIN RIVERS

Le fils de Doc avait déclaré en 2012 « Je veux détruire LeBron sur un terrain ». Il en est encore très loin. Après une seule année passée à Duke, il décida de se présenter à la draft. Il confirme encore les doutes à son sujet qui disaient que Rivers n’est pas prêt pour la NBA. Un an et demi après son arrivée dans la ligue, il n’a toujours pas trouvé son poste de prédilection. Le recrutement des Pelicans a, en plus, bouché l’horizon pour lui. Le poste 2 est blindé avec Eric Gordon et Tyreke Evans, tandis que le All-Star Jrue Holiday est arrivé en provenance de Philadelphia pour prendre la mène et le coach Monty Williams a fait de Brian Roberts sa doublure officielle.

PHOENIX SUNS – KENDALL MARSHALL

Annoncé comme le meilleur meneur passeur depuis 2ans, Marshall n’a jamais réussi à s’imposer à Phoenix. Il devait être le successeur de Steve Nash, mais Phoenix déçu par son rendement a finalement cherché à l’échanger toute la saison passée. Cet été, avec l’arrivée de Jeff Hornacek on aurait pu espérer un second départ pour lui, mais le nouveau coach, lui reprochant son manque de qualité physique, et son incapacité à rentrer dans le style de jeu up-tempo des Suns confirme que le meneur est sur le départ. En Octobre il est échangé à Washington puis est tout de suite coupé par les Wizards. Il a signé il y a deux semaines chez les Lakers où il a tout pour enfin s’affirmer comme un vrai joueur NBA.

HOUSTON ROCKETS – ROYCE WHITE

Houston l’a sélectionné malgré son anxiété chronique l’empêchant de prendre l’avion. Ce problème est incompatible avec la vie d’un joueur NBA passant son temps en avion pour se rendre d’une ville à une autre. Malgré son talent indéniable, il n’a jamais pu jouer un match professionnel et ne le pourra sûrement pas aux Etats-Unis.

BOSTON CELTICS – FAB MELO

L’ancien pivot de Syracuse était annoncé comme un pivot défensif. Il n’a jamais convaincu Doc Rivers, qui l’a envoyé en D-League toute la saison. Les Celtics ont préféré lâcher l’affaire cet été en l’envoyant à Memphis, là-bas il fut coupé dans la foulée. Dallas l’a ensuite invité pour son training camp mais il n’a pas été conservé.

CHICAGO BULLS – MARQUIS TEAGUE

Il est arrivé beaucoup trop tôt en NBA, et n’est toujours pas prêt pour jouer à ce niveau. Après une seule année, moyenne, en NCAA il a décidé de faire le grand saut pour rejoindre son frère dans la grande ligue. Cependant Tom Thibodeau ne lui fait absolument pas confiance et il a récemment été envoyé en D-League, où il n’est pas plus performant.

CEUX POUR QUI IL FAUT ENCORE ATTENDRE

TORONTO RAPTORS – TERRENCE ROSS

Après un début de saison rookie intéressant, il a vite vu son influence sur le jeu des Raptors diminuer après le trade de Rudy Gay. Cette saison il a connu le même jusqu’ Terrence Ross… au trade de Rudy Gay encore une fois. De 6,4 points par match en Novembre, il passe à 11,6 en Décembre après le départ de l’ailier pour Sacramento. Scoreur dans l’âme, il est aussi à l’aise en pénétration où ses qualités athlétiques font la différence, qu’à 3 points où il affiche un excellent 43,6% derrière l’arc depuis un mois. Maintenant qu’il a une place de titulaire et des reponsabilités nous pourrons vraiment le juger. Attention tout de même, Toronto a pris un risque en le sélectionnant aussi haut, sachant que Jeremy Lamb était encore disponible.

PORTLAND TRAIL BLAZERS – MEYERS LEONARD

Le pivot sélectionné en 11ème position est un projet à long terme. Ses statistiques étaient intéressantes la saison dernière avec 5,5 points et 3,7 rebonds en 13 minutes. Cette saison avec l’arrivée de Robin Lopez, il joue beaucoup moins, Joel Freeland lui est même passé dans la hiérarchie des pivots. Cependant nous ne pourrons juger son réel niveau que dans 1 ou 2 ans, Portland se montrant très patient avec lui, connaissant son potentiel.

DENVER NUGGETS – EVAN FOURNIER

Evan FournierNotre frenchy, malgré son énorme talent offensif, a encore du mal à devenir un joueur essentiel du roster très fourni des Nuggets. Il avait la confiance de George Karl et Masai Ujiri, et à réussi une superbe fin de saison et un excellent début de playoffs. Cependant l’arrivée de Brian Shaw a tout remis en cause. Le nouveau coach apprécie l’éthique de travail et l’intelligence de jeu de Fournier mais ne lui accorde que peu de temps de jeu, seulement 11 minutes par match. S’il a clairement le niveau pour s’imposer outre-manche, son salut passera peut-être par un transfert.

LES AUTRES POUR LESQUELS IL FAUT ENCORE ATTENDRE

Atlanta Hawks – John Jenkins & Jared Cunningham

Philadelphia Sixers – Arnett Moultrie

Denver Nuggets – Quincy Miller

Portland Trail Blazers – Will Barton

Golden State Warriors – Ognjen Kuzmic

Brooklyn Nets – Tornike Shengelia

CEUX QUI SONT FIDÈLES AUX ATTENTES

Cleveland Cavaliers – Tyler Zeller

Golden State Warriors – Festus Ezeli

Dallas Mavericks – Bernard James

Indiana Pacers – Orlando Johnson

Sacramento Kings – Quincy Acy

Orlando Magic – Kyle O’Quinn & Doron Lamb

Brooklyn Nets – Tyshawn Taylor

New Orleans Pelicans – Darius Miller

Los Angeles Lakers – Robert Sacre

Minnesota Timberwolves – Robbie Hummel

Les secrets de l’ascencion de Portland

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Blazers

Portland affiche la plus grosse progression de toute la ligue, passer d’une 11ème place de la conférence ouest avec un bilan de 33 victoires et 49 défaites à la première avec pour le moment 23 victoires et 5 défaites est très rare en NBA, surtout sans mouvement majeur durant l’été. Les deux derniers exemples en date sont les Celtics en 2008 avec l’arrivée de Kevin Garnett et Ray Allen, puis le Heat en 2011 avec la signature de LeBron James et Chris Bosh tandis que les deux recrues phares des Blazers sont Robin Lopez et Mo Williams, deux bons joueurs mais loin du niveau des all stars précédemment cités.

Été 2012, les bases sont posées

Après une saison 2011-2012 éprouvante, les Blazers décident de repartir du bon pied. Le 4 Juin, Neil Olshey est nommé GM de la franchise, lui, l’ancien des Clippers à l’origine de la venue de Chris Paul à Los Angeles, va nommer à la surprise générale Terry Stotts en tant que coach plutôt que Kaleb Canales qui avait assurer un bon intérim la saison précédente. Stotts après deux passages à Atlanta (2002-2004) et Milwaukee (2005-2007) est surtout connu pour avoir été l’architecte de la défense de Dallas qui a permis aux Mavs d’être champion en 2011.

Après le GM et le coach, il faut poser les fondations au niveau des joueurs, quatre sortent du lot après la saison 2011-2012, LaMarcus Aldridge évidemment, Wesley Matthews, JJ Hickson et Nicolas Batum. Ce dernier devient agent libre juste après l’arrivée d’Olshey et est prolongé au prix fort en se voyant attribué le rôle de lieutenant du franchise player LaMarcus Aldridge.

On a donc un « quatre majeur » et à la draft 2012 Portland, qui recherche un meneur de jeu jette son dévolu sur Damian Lillard avec le 6ème choix de la draft, acquis dans l’échange avec les Nets pour Gerald Wallace quelques mois plus tôt. Le rookie vient donc compléter l’effectif des Blazers, son talent et sa solide expérience en NCAA -4 ans à Weber State- ainsi qu’une très solide summer league le propulse à une place de titulaire.

La saison 2012-2013 commence pourtant bien

Jusqu’au All Star break, les Blazers sont dans la course aux playoffs avec un bilan de 25 victoires pour 28 défaites. Cependant, on se rend vite compte que cette équipe manque de profondeur. Le talent des cinq titulaires est indiscutable mais le banc est l’un des plus faible de toute la ligue.

Postes Titulaires Remplaçants
Meneur Damian Lillard Eric Maynor Nolan Smith
Arrière Wesley Matthews Will Barton Sasha Pavlovic
Ailier Nicolas Batum Victor Claver Luke Babbitt
Ailier fort LaMarcus Aldridge Joel Freeland Jared Jeffries
Pivot JJ Hickson Meyers Leonard

On y retrouve quatre rookies : Barton, Claver, Freeland et Leonard. Ils sont entourés par quelques vétérans peu performants comme Pavlovic, Babbitt et Jeffries. Seul Eric Maynor arrivé en cours de saison fait un peu de bien.

Le problème de Portland durant cette saison 2012-2013 est donc qu’ils doivent se reposer beaucoup trop sur leurs titulaires, quatre d’entre eux jouent au moins 35 minutes et l’enchainement des matchs commence à peser sur les organismes, Aldridge doit manquer 8 matchs, Batum 9 et Matthews 13. Dès que l’un d’eux est absent, les défaites s’accumulent et les Blazers affichent un piteux bilan de 8-21 après le All Star Break pour terminer à la 11 place de la conférence ouest.

Priorités de l’été 2013 : Le banc et un nouveau pivot

Neil Olshey en est conscient, pour devenir une équipe performante, Portland a deux gros problèmes à améliorer. Son banc, et le poste de pivot, JJ Hickson est un excellent joueur mais c’est un ailier fort offensif, tout comme LaMarcus Aldridge et même si ses statistiques, notamment aux rebonds sont intéressantes, il ne peut être efficace en défense avec ses 2.06m face aux pivots adverses, de plus il arrive en fin de contrat. Le GM conscient de son talent veut faire de lui le 6ème homme de l’équipe pour apporter des points en sortie de banc, mais le salaire proposé ne répond pas aux exigences du joueur tout comme le fait qu’il ne sera plus titulaire et il préfère donc changer d’air. De ce fait Olshey s’active pour récupérer un pivot qui peut servir de tour de contrôle défensive et qui sera complémentaire d’Aldridge dans la peinture, lui qui est peu réputé pour sa défense.

Robin Lopez
Robin Lopez

Le 4 Juillet 2013, Robin Lopez arrive en Oregon et le pari s’avère payant fin Décembre, le frère jumeau de Brook s’est parfaitement intégré dans l’équipe dans un rôle qu’il affectionne, et avec lui sur le terrain les Blazers n’encaissent que 103,6 points en 100 possessions contre 107,5 lorsque Hickson était sur le terrain la saison dernière. Avec une meilleure défense, Portland peut aussi compter sur un meilleur banc.

Postes Titulaires Remplaçants
Meneur Damian Lillard CJ McCollum Earl Watson
Arrière Wesley Matthews Mo Williams Allen Crabbe
Ailier Nicolas Batum Dorell Wright Victor Claver
Ailier fort LaMarcus Aldridge Thomas Robinson
Pivot Robin Lopez Joel Freeland Meyers Leonard

Dorell Wright est subtilisé de justesse à Oklahoma City qui allait le signer, l’ancien sixer et ses 37% en carrière à 3points viennent remplir le rôle de shooteur en sortie de banc que ne possédait pas Portland la saison passée. Il tourne cette saison à 39% derrière l’arc en 14 minutes de temps de jeu.

Autre recrue, Thomas Robinson, l’ailier fort drafté juste avant Lillard en 2012, n’a pas réussi à s’imposer ni à Sacramento ni à Houston où il a été envoyé en cours de saison. Dès le mois de Juin, les Rockets l’ont placé sur le marché dans le but de se débarrasser de son contrat à 3.5 millions la saison pour faire de la place à une possible arrivée de Dwight Howard au salaire maximum. Neil Olshey saute sur l’occasion en envoyant deux futurs seconds tours de draft pour récupérer un jeune intérieur au potentiel intéressant et à moindre coût. L’ancien Jayhawk de Kansas se montre opportuniste cette saison, 5,2 points accompagnés de 3,6 rebonds en 11 minutes, mais surtout il permet à Terry Stotts de faire souffler LaMarcus Aldridge tout en maintenant un certain niveau d’intensité.

Dernière recrue phare de l’été, Mo Williams. All Star en 2009, l’ancien lieutenant de LeBron James à Cleveland arrivait en fin de contrat à Utah. Lui qui voulait un poste de titulaire n’avait toujours pas de contrat en Août et il dû se faire à l’idée que son souhait ne pourrait se réaliser, Portland lui a proposé un contrat d’un an + un an en option dans un rôle de 6ème homme qu’il s’empressa d’accepter. Williams apporte toute son expérience, lui qui devait encadrer également le rookie CJ McCollum se retrouve finalement avec un temps de jeu important due à la blessure de celui-ci. En 24 minutes il apporte 9,1 points et 4,5 passes. Si ses statistiques, notamment au scoring, ne sont pas celle d’un Jamal Crawford par exemple, son importance dans l’équipe pourrait en faire un candidat crédible au titre de 6ème homme de l’année.

Les titulaires : Jouer moins pour gagner plus

Grâce à un meilleur banc, les quatre titulaires déjà présents en 2012-2013 peuvent jouer moins de minutes et donc éviter un surplus de fatigue et de petites blessures.

2012-2013 Minutes 2013-2014 Minutes
Damian Lillard 38,6 Damian Lillard 36,1
Wesley Matthews 34,8 Wesley Matthews 34
Nicolas Batum 38,4 Nicolas Batum 35,7
LaMarcus Aldridge 37,7 LaMarcus Aldridge 37,1
JJ Hickson 29 Robin Lopez 30

Tout en jouant moins, Damian Lillard, Wesley Matthews et LaMarcus Aldridge ont réussi à augmenter leur moyenne de points cette saison, et on constate qu’avec un banc plus performant, les Blazers marquent tout simplement 11 points de plus que la saison passée !

2012-2013 Points 2013-2014 Points
Damian Lillard 19 Damian Lillard 21,5
Wesley Matthews 14,8 Wesley Matthews 16,3
Nicolas Batum 14,3 Nicolas Batum 14
LaMarcus Aldridge 21,1 LaMarcus Aldridge 23,1
JJ Hickson 12,7 Robin Lopez 9,5
Banc 15,6 Banc 24
Total 97,5 Total 108,4

En passant moins de temps sur le parquet, les joueurs majeurs peuvent mieux enchaîner les matchs. Cela se ressent dans les back-to-back principalement. L’équipe a perdu tout espoir de playoffs la saison dernière en ne gagnant que 23 matchs sur 62 lorsqu’elle avait 0 ou 1 jour de repos entre deux rencontres. Cette saison dans les mêmes conditions, le bilan est pour le moment de 19 victoires en 22 matchs en marquant 13 points de plus.

Bilan Points Différentiel
2012-2013 23-39 96,7 -3,5
2013-2014 19-3 109,3 7,9

Jouer moins pour être plus efficace

Lorsque la saison passée il y avait très souvent au moins 3 titulaires sur le parquet tout le temps pour essayer de ne pas prendre d’éclat avec les remplaçants, il arrive beaucoup plus fréquemment cette saison qu’il n’y ait que 2 titulaires sur le terrain dans les différents lineups utilisés. De ce fait, cela permet aux joueurs du starting five d’être plus efficaces car plus frais lorsqu’ils sont ensembles sur le terrain, principalement pour finir les matchs et ainsi engranger des victoires. On voit dans le tableau suivant qu’en ne jouant ensemble qu’une minute de plus, leur production commune gagne 7 points, mais le plus important, le différentiel passe de -0,5 points à 4,5 points lorsqu’ils sont tous les cinq sur le parquet.

Minutes Points Différentiel
2012-2013 Titulaires 18,9 38,2 -0,5
2013-2014 Titulaires 20 45,3 4,5

Enfin, dernière statistique collective. Quand l’équipe arrivait l’année dernière essoufflée en fin de match, elle a perdu 10 de ses 33 rencontres où l’écart était inférieur à 5 points à 3 minutes de la fin, cette saison elle en est à 6 victoires en 9 matchs avec les mêmes paramètres, mais avec des joueurs plus frais.

Des leaders à la hauteur

C’est là le gros point fort de Portland cette saison, ses quatre joueurs majeurs ont haussé leurs niveaux ces derniers mois pour porter leur équipe jusqu’à la première place de la très relevée conférence ouest.

LaMarcus Aldridge le leader des Blazers

On commencera évidemment par LaMarcus Aldridge, qui s’affirme enfin en tant que leader, lui qui est plus vocal avec ses coéquipiers que jamais, montre l’exemple sur le terrain avec sa meilleure saison aux points (23,1) et surtout sa première saison à plus de 10 rebonds par match (11). Il s’affirme comme le meilleur poste 4 de la NBA et comme candidat au titre de MVP ou du moins, à la All-NBA first team de fin de saison.

A ses côtés, on retrouve Wesley Matthews qui signe lui aussi sa meilleure saison au scoring avec 16,3 points par match, agrémenté d’un exceptionnel 43,8% à 3 points. A l’image d’Aldridge, il s’implique encore plus pour l’équipe et il réalise sa meilleure saison aux rebonds avec 4,2 prises par match, ce qui le classe parmi les meilleurs arrières dans cette catégorie.

Passons ensuite à notre Frenchy, Nicolas Batum surfe sur la confiance engrangée par le titre de champion d’Europe et réalise un excellent début de saison dans l’Oregon. Il a enfin le rôle qui lui va pour le mieux, celui d’homme à tout faire, autant en défense qu’en attaque, et ça lui réussi parfaitement. Avec 14 points 6,3 rebonds et 5,3 passes il apparait comme l’un des joueurs les plus complet en NBA, il est d’ailleurs l’un des seuls joueurs à plus de 12 points – 5 rebonds – 5 passes par match. Si on lui reproche souvent son irrégularité au scoring, son côté playmaker est plébiscité par son coach. Il est à ce jour le 24ème meilleur passeur de toute la ligue et surtout le deuxième ailier après LeBron James. Enfin, ses 39% à 3 points sont un plus indéniable pour aider l’équipe.

Damian Lillard, la pépite de Portland

Dernier joueur majeur, Damian Lillard. Le rookie de l’année 2012 confirme cette saison, 21,5 points 5,8 passes. Dans son année sophomore il est déjà évoqué pour le All Star Game, et dans le top 10 des meilleurs meneurs de jeu de la ligue. Cerise sur le gâteau, son pourcentage à 3 points est passé de 36 à 42%. Le gros point fort de Lillard est son sang froid en fin de match, après son buzzer beater de la saison passée contre New Orleans, il vient d’en mettre deux coup sur coup à Detroit et à Cleveland. Il est d’ailleurs le meilleur scoreur cette saison en prolongation.

Portland peut viser les sommets, avec un cinq majeur très fort et très complémentaire, et un banc performant, l’équipe a la profondeur nécessaire pour avoir l’avantage du terrain au premier tour des playoffs. Les motifs d’espoir sont légion à Rip City, CJ McCollum le rookie est blessé et n’a toujours pas joué cette saison, mais il est sur le chemin du retour et après sa summer league on est impatient de le voir, on en a déjà parlé mais son style de jeu se rapproche de celui de Damian Lillard et autre point commun, ses 4 ans passés dans une petite fac lui ont permis d’être prêt pour la NBA immédiatement.

Enfin, Portland a l’un des plus beau jeu de toute la ligue grâce aux systèmes de Terry Stotts avec une recherche permanente de la passe décisive et je vous conseille vivement d’essayer de les regarder jouer le plus souvent possible.